lundi 8 octobre 2012

Le cargo Vega, au service de la Croix Rouge

Le cargo suédois Vega, loué le 3 mars par la Croix Rouge Internationale pour transporter des colis d'aide et du courrier aux prisonniers de Lisbonne à Marseille, a acquis une célébrité auprès des habitants des îles anglo-normandes pour avoir effectuer six voyages entre décembre 1944 et mai 1945 pour leur apporter de quoi survivre après un blocus de quatre mois des Alliés d'îles encore occupées par les Allemands. Ce ne sont pas moins de quatre timbres-poste qui sont consacrés par les postes de Guernesey et de Jersey à ce cargo qui permit aux populations (et aux Allemands) de survivre pendant les derniers mois de l'occupation.
Le cargo SS Vega sur un timbre commémoratif de 1995. (coll agence Adhémar)
Timbre commémoratif de Jersey en 1970 
Timbre commémoratif de Jersey en 1995 (notez l'erreur, le S sur la cheminée devrait être noir)
Le cargo SS Vega à l'arrivée à St Peter sur un timbre de 1998.
Source Shipstamps.
Le cargo SS Vega déchargeant ses colis de prisonnier. Ils étaient ensuite convoyés en carrioles pour être distribués aux habitants. A Guernesey, on utilisait le chemin de fer à voie étroite installé par l'occupant.
Le vapeur SS Vega a été construit (n°411) par Lindholmens Mek. Verkstad, Göteborg pour Stockholms Rederi A/B Svea, Stockholm. Il est lancé le 18 mars 1913.
Tonnage 1073 gross, 623 net, dim 69 x 10.9m. Un moteur à triple expansion de 550 cv fabriqué par le chantier. Vitesse 9½ nœuds.
Il commence son service pour la Svea Line en avril 1913 sur les lignes de la Manche et de la mer du Nord jusqu'à ce qu'il soit loué par la Croix-Rouge Internationale le 3 mars 1941 (voir ci-dessus).

Rendu à ses propriétaires, il est modernisé après guerre et reprend du service sur les mêmes lignes jusqu'en 1952. Fin 1954, il est démoli sur un chantier allemand.

Le cargo SS Vega représenté sur une tapisserie réalisée à Jersey pendant l'Occupation.
Aujourd'hui encore, le souvenir du Vega reste présent. Ici, en 2010, lors d'un défilé de chars commémorant la Libération.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire