jeudi 1 août 2013

Remorqueurs dans le port militaire de Brest, devant le château, dans les années cinquante


Les remorqueurs à quai devant le château de Brest. Coll agence Adhémar.
Sur la carte postale ci-dessus, à côté des remorqueurs, on reconnaît le bâtiment hydrographique L'Espérance (A756), le chasseur de mines Dompaire (M616), ex-dragueur océanique de type MSO et deux gabares de mer de type Cigale à couple.


Remorqueurs d'hier… 
… et d'aujourd'hui.
Le château de Brest est un château-fort qui domine la ville au-dessus l'embouchure de la Penfeld et de la vaste rade qui s'étend à l'ouest du Finistère. Plus ancien monument de la ville, il conserve depuis dix-sept siècles sa vocation originelle de forteresse militaire (préfecture maritime, musée, commandement de la Force océanique stratégique) dans un site d'une grande importance stratégique. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 21 mars 1923.


«C'est le seul port naturel que le roi ait en mer océane. Il est si avantageusement disposé de toutes façons que s'il avait été au choix de sa Majesté d'en régler la situation et la forme, elle n'aurait pu le vouloir autrement.» 
Vauban, lettre à Louis XIV lors de sa venue à Brest.

La rade de Brest, abri naturel bien protégée par un goulet étroit, est suffisamment large pour permettre l'évolution des navires. Cette petite mer intérieure est capable d’accueillir les plus grandes flottes. Trop vaste pourtant, il lui fallait un port plus encaissé pour assurer une vraie protection aux navires, ce sera la rivière Penfeld qui descend du nord, des plateaux du Léon. Son cours sinueux casse les lames et ses hautes rives brise les rafales de vent. Ses fonds importants permettent le mouillage d'unités de fort tonnage. Là où la Penfeld rejoint la rade, elle forme un cap protégé sur trois côtés. Cette situation géographique confère à l'endroit son intérêt stratégique. Le château est construit sur cet éperon rocheux d'où il contrôle l’accès à la Penfeld et la remontée de l’Élorn vers Landerneau, et d'où il surveille une grande partie de la rade et le goulet.




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