Nous avions entamé le 10 juillet dernier une série sur les différents types de bateaux qui font la vie du Nil avec un épisode sur les felouques (Bords sur le Nil). Il a été suivi, le 17 août, par des photos des palaces flottants qui font le ravissement des touristes (Morgue sur le Nil). Le 11 septembre, c’était Ça mord sur le Nil, des photos de bateaux de pêche.
Voici maintenant le quatrième épisode qui concerne les milliers de barques qui sillonnent le fleuve. Peu à peu les barques à moteur ont en effet remplacé les felouques pour les petits trajets du quotidien, en particulier, en l’absence de pont, pour traverser le Nil ou aller d’île en île.
Touristes égyptiens passant devant le mausolée de l'Aga Khan, à Assouan, au sud du pays.
La structure de la barque la plus courante est simple. Le plus important est la qualité des coussins et la décoration que chacun tente de rendre les plus attirants possibles.
A la moindre manifestation publique, le nombre de barques rassemblées sur le rivage donne une idée de son importance.
D'une rive à l'autre, les barques transportent les locaux et les touristes. Quand ce sont des Egyptiens, la barque attend d'être remplie pour partir. Les touristes, eux, se voient demander le prix fort pour une privatisation de la barque. Sur la rive opposée, on distingue des felouques et des felouques de croisière de luxe. Ci-dessous, les barques attendent d'être pleines.
Retour de l'île Eléphantine à Assouan, au coucher de soleil.
Embarcadère des ruines de Karnak, à Louksor.
Traverser le Nil est très sportif, surtout dans les roulis provoqués par les dizaines de barques à moteur qui ne tiennent pas compte de la concurrence des "petits".
C'est au port pour aller sur l'île de Philae, après le premier barrage, que le rassemblement de barques est la plus imposant.
Prochain épisode : Les bateaux de service.
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