Affichage des articles dont le libellé est La Bretagne (1886). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est La Bretagne (1886). Afficher tous les articles

mardi 28 mai 2013

28 mai 1915 : La Champagne naufrage, après une vie ponctuée d'incidents…

Naufrage de La Champagne le 28 mai 1915. "Ce n'est qu'après avoir assuré le débarquement des 980 passagers et de son équipage, que le capitaine quitta son bord…"
La Champagne est un paquebot transatlantique à quatre mâts de la Compagnie générale transatlantique (CGT) lancé dans de mauvaises conditions en avril 1885 – il va s’échouer ce jour-là –, premier des incidents qui ponctuent sa vie au Chantier naval de la Compagnie transatlantique à Penhoët (Saint-Nazaire). Il est mis en service en mai 1886, premier paquebot d'une série de quatre sister-ships (La Bourgogne, La Gascogne et La Bretagne), tous mis en service en 1886. (pour plus d'informations sur ces navires, cliquez ici)
Saint-Nazaire: Le paquebot transatlantique La Champagne et le remorqueur Athlète de la CGT. Coll agence Adhémar
Longueur 150m, maître-bau 15,75m, port en lourd 2884 tonnes, tonnage 6726 tonneaux. 
Propulsion: une hélice, moteur à pilon, triple expansion 6 cylindres superposés. Puissance 9000cv, permettant 17,5 nœuds. Peut transporter 500 passagers et 200 hommes d’équipage. 

La Champagne au Havre. Coll agence Adhémar
Il est mis en service en mai 1886 sur la ligne Le Havre-New York de la CGT.
Le 7 mai 1887, il entre en collision et coule le paquebot Ville de Rio de Janeiro des Chargeurs Réunis, au large de Barfleur, puis s’échoue sur un banc de sable, sans faire de victime. Le paquebot est renfloué puis conduit à Saint-Nazaire pour y être réparé.
En 1896, il est équipé de chaudières neuves et d’une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées, et deux mâts sont supprimés.
Début 1898, suite à une avarie de machine, il dérive pendant cinq jours dans l’Atlantique Nord avant d’être pris en remorque par un autre navire. 

La Champagne dans le vieux Bassin à la sortie de Saint Nazaire. Coll agence Adhémar

La Champagne dans l'écluse à la sortie de Saint Nazaire. Coll agence Adhémar
En 1905, il subit de nouvelles transformations puis est transféré sur la ligne du Mexique.
En 1912, il entre en collision à Lisbonne avec le Desna de la Royal Mail Line. Les dégâts sont peu importants.
En 1915, il est affrété par la Compagnie Sud-Atlantique. Le 28 mai 1915, en pleine tempête, il s’échoue à l’entrée du port de Saint-Nazaire et se casse en deux. Irréparable, il est vendu à la démolition.
La Champagne franchit la passe à Saint Nazaire. Coll agence Adhémar

mardi 26 mars 2013

Le transatlantique La Bretagne

La Bretagne dans sa configuration d'origine. © Library of Congress
Longueur 150m - Maître-bau 15,75m - Port en lourd 2969 tonnes - Tonnage 6754 tonneaux
Propulsion 1 hélice, moteur à pilon, triple expansion 6 cylindres superposés - Puissance 9000cv
Vitesse 17,5 nœuds - Passagers 500 - Équipage 200.
Construit au chantier naval de Penhoët (Saint-Nazaire)
La Bretagne (après la modification de 1895) sortant du Havre. Coll agence Adhémar
Dans les années 1880, au sein de la CGT, le besoin de nouveaux navires plus modernes se fait sentir pour lutter contre la concurrence. Le premier, mis en service sous le nom de Normandie est aussi le premier paquebot de la compagnie à être équipé d'éclairage électrique et de ponts-promenade. À la même époque, il faut renouveler la convention postale de 1861 qui arrive à expiration en 1885. Celle-ci est acquise mais la commission d'octroi met la condition que la CGT s'équipe rapidement de quatre paquebots à grande vitesse, supérieure à 15 nœuds comme c'est déjà le cas de La Normandie. Ce seront La Champagne, La BourgogneLa Gascogne et La Bretagne, mis sur la ligne de l'Atlantique Nord courant 1886, tandis qu'une grande partie des anciens navires de la ligne sont réaffectés sur l'Amérique centrale.
Dernier des quatre sister-ships, La Bretagne est mis en service en août 1886 sur la ligne Le Havre - New York. En 1895, il est équipé de chaudières neuves et d’une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées, et deux mâts sont supprimés.
En juin 1912, il est transféré à la Compagnie Sud-Atlantique nouvellement créée. Avec cette compagnie, il dessert l’Amérique du Sud au départ de Bordeaux.
En août 1914, les besoins de la guerre le transforment en navire-hôpital, rebaptisé Bretagne II en octobre 1916 (le nom est déjà pris par un cuirassé). Il est ensuite utilisé brièvement comme transport de troupes à Dakar au cours de l'année 1917. En juin 1919, il est rebaptisé Alésia en attendant une remise en état. Il est finalement vendu à la démolition en 1923 sans jamais avoir repris son service. En décembre 1923, alors qu’on le remorquait vers les Pays-Bas, il casse sa remorque au large de Texel, dérive et coule.

A bord de La Bretagne, vue du salon. Coll agence Adhémar

mercredi 30 janvier 2013

Paquebot transatlantique La Normandie sortant du port de Saint-Nazaire


Paquebot transatlantique La Normandie sortant du port de Saint-Nazaire.
Normandie, première version,
avant la refonte de 1893-1894.
© Les Streater
Dans les années 1880, au sein de la CGT, le besoin de nouveaux navires plus modernes se fait sentir pour lutter contre la concurrence dont le poids se fait de plus en plus sentir. Le premier, mis en cale en tant que Ville de New York, est finalement mis en service sous le nom de Normandie puis rapidement renommé La Normandie. Avec ses 145 mètres de long et ses 6 500 tonneaux de jauge brute, c'est aussi le premier paquebot de la compagnie à être équipé d'éclairage électrique et de ponts-promenade. À la même époque, il faut renouveler la convention postale de 1861 qui arrive à expiration en 1885. Celle-ci est acquise mais la commission d'octroi met la condition que la CGT s'équipe rapidement de quatre paquebots à grande vitesse, supérieure à 15 nœuds comme c'est déjà le cas de La Normandie. Ces quatre navires seront La Champagne, La Bourgogne, La Gascogne et La Bretagne, mis sur la ligne de New York courant 1886, tandis qu'une grande partie des anciens navires de la ligne sont réaffectés sur l'Amérique centrale.


La Normandie, au Havre vers 1890© Les Streater
Ville de New York / Normandie / La Normandie
Lancé au chantier Vicker’s Shipbuilding Co à Barrow-in-Furness (GB) en 1882. 
Long de 142,1m par 14,9m, 6283 tonnes, Machine à vapeur de 7200 cv simple propulsion, permettant 15,75 nœuds en service. 1109 passagers. La révision importante de 1893-94 au chantier de Penhoët à Saint-Nazaire lui apporte de nouvelles machines à triple expansion, ce qui oblige à allonger ses cheminées. Il y perd deux mâts et y gagne une nouvelle ligne avec un pont supérieur plus horizontal. Alors qu'avant, il se posait en rival sérieux de la Cunard sur l'Atlantique nord, il est redéployé sur la ligne Saint-Nazaire-La Havane-Vera Cruz en hiver, continuant à desservir New York en été pendant trois ans. En 1908, il est mis sur Saint-Nazaire-Panama jusqu'à 1911 quand il est vendu pour démolition.

Paquebot transatlantique La Normandie sortant du port de Saint-Nazaire


Paquebot transatlantique La Normandie sortant du port de Saint-Nazaire.
Normandie, première version,
avant la refonte de 1893-1894.
© Les Streater
Dans les années 1880, au sein de la CGT, le besoin de nouveaux navires plus modernes se fait sentir pour lutter contre la concurrence dont le poids se fait de plus en plus sentir. Le premier, mis en cale en tant que Ville de New York, est finalement mis en service sous le nom de Normandie puis rapidement renommé La Normandie. Avec ses 145 mètres de long et ses 6 500 tonneaux de jauge brute, c'est aussi le premier paquebot de la compagnie à être équipé d'éclairage électrique et de ponts-promenade. À la même époque, il faut renouveler la convention postale de 1861 qui arrive à expiration en 1885. celle-ci est acquise mais la commission d'octroi met la condition que la CGT s'équipe rapidement de quatre paquebots à grande vitesse, supérieure à 15 nœuds comme c'est déjà le cas de La Normandie. Ces quatre navires seront La Champagne, La Bourgogne, La Gascogne et La Bretagne, mis sur la ligne de New York courant 1886, tandis qu'une grande partie des anciens navires de la ligne sont réaffectés sur l'Amérique centrale.

La Normandie, au Havre vers 1890© Les Streater
Ville de New York / Normandie / La Normandie
Lancé au chantier Vicker’s Shipbuilding Co à Barrow-in-Furness (GB) en 1882. 
Long de 142,1m par 14,9m, 6283 tonnes, Machine à vapeur de 7200 cv simple propulsion, permettant 15,75 nœuds en service. 1109 passagers. La révision importante de 1893-94 au chantier de Penhoët à Saint-Nazaire lui apporte de nouvelles machines à triple expansion, ce qui oblige à allonger ses cheminées. Il y perd deux mâts et y gagne une nouvelle ligne avec un pont supérieur plus horizontal. Alors qu'avant, il se posait en rival sérieux de la Cunard sur l'Atlantique nord, il est redéployé sur la ligne Saint-Nazaire-La Havane-Vera Cruz en hiver, continuant à desservir New York en été pendant trois ans. En 1908, il est mis sur Saint-Nazaire-Panama jusqu'à 1911 quand il est vendu pour démolition.

mardi 14 septembre 2010

La Bretagne de la CGT avant la Grande guerre

La Bretagne est un paquebot construit pour la Compagnie générale transatlantique. C'est le dernier paquebot d'une série de quatre sister-ships (avec La Champagne, La Bourgogne et La Gascogne) sortis des chantiers de Penhoët, tous rentrés en service en 1886. En 1895, il est équipé de chaudières neuves et d’une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées, et deux mâts sont supprimés. En juin 1912, il est transféré à la Compagnie Sud-Atlantique nouvellement créée (pour plus d'infos sur la compagnie, voir notre blog). Avec cette compagnie, il dessert l’Amérique du Sud au départ de Bordeaux.
En août 1914, il est transformé en navire-hôpital. Rebaptisé Bretagne II (pour ne pas le confondre avec le cuirassé) en octobre 1916, il est ensuite utilisé brièvement comme transport de troupes en particulier avec Dakar au cours de l'année 1917.
En juin 1919, il est rebaptisé Alésia en attendant une remise en état. Il est finalement vendu à la démolition en 1923 sans jamais avoir repris son service. En décembre 1923, alors qu’on le remorquait vers les Pays-Bas, il casse sa remorque au large de Texel, dérive et coule.

La Bretagne après transformation (coll. agence Adhémar)
Eugène, le 31 octobre 1916, a envoyé cette carte postale du paquebot sur lequel il embarquait le jour même pour l'armée d'Orient. Il appartenait à la 5e section d'infirmiers de l'ambulance divisionnaire. La Bretagne avait été converti en navire-hôpital.

Fiche technique: voir French Lines