mardi 26 mars 2013

Le transatlantique La Bretagne

La Bretagne dans sa configuration d'origine. © Library of Congress
Longueur 150m - Maître-bau 15,75m - Port en lourd 2969 tonnes - Tonnage 6754 tonneaux
Propulsion 1 hélice, moteur à pilon, triple expansion 6 cylindres superposés - Puissance 9000cv
Vitesse 17,5 nœuds - Passagers 500 - Équipage 200.
Construit au chantier naval de Penhoët (Saint-Nazaire)
La Bretagne (après la modification de 1895) sortant du Havre. Coll agence Adhémar
Dans les années 1880, au sein de la CGT, le besoin de nouveaux navires plus modernes se fait sentir pour lutter contre la concurrence. Le premier, mis en service sous le nom de Normandie est aussi le premier paquebot de la compagnie à être équipé d'éclairage électrique et de ponts-promenade. À la même époque, il faut renouveler la convention postale de 1861 qui arrive à expiration en 1885. Celle-ci est acquise mais la commission d'octroi met la condition que la CGT s'équipe rapidement de quatre paquebots à grande vitesse, supérieure à 15 nœuds comme c'est déjà le cas de La Normandie. Ce seront La Champagne, La BourgogneLa Gascogne et La Bretagne, mis sur la ligne de l'Atlantique Nord courant 1886, tandis qu'une grande partie des anciens navires de la ligne sont réaffectés sur l'Amérique centrale.
Dernier des quatre sister-ships, La Bretagne est mis en service en août 1886 sur la ligne Le Havre - New York. En 1895, il est équipé de chaudières neuves et d’une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées, et deux mâts sont supprimés.
En juin 1912, il est transféré à la Compagnie Sud-Atlantique nouvellement créée. Avec cette compagnie, il dessert l’Amérique du Sud au départ de Bordeaux.
En août 1914, les besoins de la guerre le transforment en navire-hôpital, rebaptisé Bretagne II en octobre 1916 (le nom est déjà pris par un cuirassé). Il est ensuite utilisé brièvement comme transport de troupes à Dakar au cours de l'année 1917. En juin 1919, il est rebaptisé Alésia en attendant une remise en état. Il est finalement vendu à la démolition en 1923 sans jamais avoir repris son service. En décembre 1923, alors qu’on le remorquait vers les Pays-Bas, il casse sa remorque au large de Texel, dérive et coule.

A bord de La Bretagne, vue du salon. Coll agence Adhémar

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