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mercredi 6 novembre 2013

Timbre du terre-neuvas Côte d'Emeraude par Roger Chapelet et flamme de l'aviso escorteur Commandant-Bourdais

Timbre représentant le terre-neuvas Côte d'Emeraude d'après Roger Chapelet. La flamme qui tamponne cette carte montre l'aviso escorteur Commandant-Bourdais de l'assistance à la pêche hauturière. Collection agence Adhémar
Timbre de 1972, gravé par Claude Durrens d'après un dessin du peintre de la Marine Roger Chapelet (tous deux Grand prix de l'Art Philatélique 1972). Il montre le trois-mâts goélette Côte d'Émeraude, construit en 1925 par les chantiers Gautier de Saint-Malo. Déplacement : 380 tonneaux Longueur 42,55m Largeur 9,70m Tirant d'eau AR 4,40m.
Sur la flamme : Septième d'une série de neuf avisos-escorteurs, le Commandant Bourdais est mis sur cale à Lorient le 3 avril 1959 et à flot le 15 avril 1961. Il est admis au service actif le 10 mars 1963. Destiné à l'assistance à la pêche hauturière, il est un peu différent de ses sister-ships, étrave renforcée à l'épreuve des glaces et installations hospitalières. Il servit du Canada au Spitzberg jusqu'en 1972. Lors de son avant-dernière campagne de juin 1972, il ira au plus près du pôle Nord, établissant un record à 81°05'48'' de latitude nord. Basé ensuite à Diego Suarez, en 1974, 1975 et 1978, il visite les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) puis passe ses dernières années de carrière autour du monde, comme conserve du bâtiment porte-hélicoptère Jeanne d'Arc (1983 à 1989). Vendu en 1990 à la marine uruguayenne avec deux autres avisos escorteurs, Amiral Charner (Montevideo) et Victor Schoelcher (General Artigas), il devient l'Uruguay. Il sera désarmé en avril 2008. 

Commentaire du bulletin
du ministère des Postes et Télécommunications. - 1972. - N° 13


La pêche à la morue a été depuis plusieurs siècles une industrie très active pour de nombreux ports de la Manche et de la mer du Nord, armant des navires pour Terre-Neuve et l'Islande. La morue est en effet abondante au point de rencontre des courants polaires et des cou­rants tièdes.
Pour ces campagnes lointaines, les armateurs français ont longtemps gréé des navires en bricks ou en trois-mâts barques. Ils adoptèrent ensuite, pour une manœuvre plus facile, les trois-mâts goélettes, dont seul le mât de misaine a des vergues et des voiles carrées, les deux autres portant des voiles auriques.
Ces bâtiments quittent le port à la pleine lune de mars et effectuent en trois semaines leur traversée souvent contrariée par le vent d'ouest.
La pêche se pratiqua longtemps du bord des navires au moyen de lignes tenues par les hommes. Elle se renouvela à la fin du XIXe siècle par l'emploi du doris. Cette embarcation à fond plat s'éloigne du navire chaque après-midi, armée de deux hommes qui vont tendre 10 à 30 pièces de lignes de 133 mètres, portant chacune 70 hameçons amorcés avec des bulots, des encornets ou des harengs congelés.
Les lignes sont relevées le lendemain de très bonne heure pour que le poisson soit vidé, tranché et salé dans la matinée. La plupart de ces voiliers, depuis 1930, quittent le Grand Banc en juillet et remontent vers la côte ouest du Groenland, lieu de pêche très intéressant.
Les retours ne s'effectuent que les cales pleines, aussi s'échelonnent-ils de fin août à mi-octobre. On imagine les joies des retrouvailles, après six mois de séparation et d'inquiétude.
Le Côte d'Emeraude, sujet de ce timbre, fut un des derniers voiliers de grande pêche, construit en 1925. Long de plus de 40 mètres, large de plus de 9, d'un creux de 4,12 m, il était armé de 14 doris, et son équipage de 38 hommes ramenait de chaque campagne environ 450 tonnes de morue,
Il connut une fin tragique en 1941. Revenu de Saint­-Pierre et Miquelon, il venait de livrer sa pêche à Casa­blanca, quand il reçut de l'Amirauté l'ordre de rallier Port-Lyautey pour y être désarmé. Gêné au cours de sa manœuvre par le mauvais temps, il s'échoua et se brisa à l'embouchure de l'oued Sebou, où plusieurs marins périrent dans le naufrage.
En dépit de l'évolution des temps, les passionnés de la voile, les amoureux de la mer et aussi les philatélistes avertis, ne manqueront pas d'admirer cette série de voiliers commencée en 1970 avec le Firecrest d'Alain Gerbault, continuée en 1971 par le cap-hornier Antoi­nette, et enrichie cette année de l'altière silhouette du Côte d'Emeraude.

mardi 14 juin 2011

Le paquebot El Mansour de la CNM vu par Roger Chapelet

Le paquebot El Mansour vu par le peintre de la Marine Roger Chapelet
Plus d'informations sur El Mansour et la Compagnie de navigation mixte sur Notre blog

Le paquebot El Mansour de la CNM vu par Roger Chapelet

Le paquebot El Mansour vu par le peintre de la Marine Roger Chapelet
Plus d'informations sur El Mansour et la Compagnie de navigation mixte sur Notre blog

lundi 16 mai 2011

Koutoubia de la CNP


Dans un précédent article sur le Koutoubia (voir ce blog), faute de photo de ce paquebot, nous avions présenté son sister-ship Djenné (voir ce blog). Pour nous rattraper, voici des clichés de Koutoubia à Casablanca.

 Koutoubia par le peintre de la marine Roger Chapelet

Koutoubia sera renommé Phocée en 1961, moins de deux ans avant d'être désarmé, pour servir au sein de la Compagnie française de navigation créée par Paquet pour sa ligne Marseille-Haifa-Limassol-Venise afin de contourner le boycott de la Ligne arabe contre les compagnies commerçant avec Israël.




Photos source NordNet
Pour découvrir d'autres paquebots de la compagnie Paquet, voir notre blog.

Koutoubia de la CNP


Dans un précédent article sur le Koutoubia (voir ce blog), faute de photo de ce paquebot, nous avions présenté son sister-ship Djenné (voir ce blog). Pour nous rattraper, voici des clichés de Koutoubia à Casablanca.

 Koutoubia par le peintre de la marine Roger Chapelet

Koutoubia sera renommé Phocée en 1961, moins de deux ans avant d'être désarmé, pour servir au sein de la Compagnie française de navigation créée par Paquet pour sa ligne Marseille-Haifa-Limassol-Venise afin de contourner le boycott de la Ligne arabe contre les compagnies commerçant avec Israël.




Photos source NordNet
Pour découvrir d'autres paquebots de la compagnie Paquet, voir notre blog.

vendredi 28 mai 2010

La Bretagne et La Provence, sister-ships de la SGTM

La Bretagne est un paquebot transatlantique de la compagnie SGTM construit en 1951 à, Saint-Nazaire. D'une puissance de 20 000 tonneaux, il a été exploité sur la ligne France-Amérique du Sud en alternance avec son sister-ship La Provence. Roger Chapelet, peintre de la marine exécuta cette toile sur laquelle on peut lire les deux noms confondus. (coll. agence Adhémar)

SS Bretagne was an ocean liner launched on 20 July 1951 out of Saint-Nazaire; the second of two ships built for the Société Générale de Transport Maritimes (SGTM) which operated passenger lines out of Marseilles. Her sister ship Provence was launched a year earlier at Newcastle. Bretagne was constructed with three boilers and Provence with only two, making Provence less capable of increasing speed to counteract possible delays.

La Bretagne et La Provence, sister-ships de la SGTM

La Bretagne est un paquebot transatlantique de la compagnie SGTM construit en 1951 à, Saint-Nazaire. D'une puissance de 20 000 tonneaux, il a été exploité sur la ligne France-Amérique du Sud en alternance avec son sister-ship La Provence. Roger Chapelet, peintre de la marine exécuta cette toile sur laquelle on peut lire les deux noms confondus. (coll. agence Adhémar)

SS Bretagne was an ocean liner launched on 20 July 1951 out of Saint-Nazaire; the second of two ships built for the Société Générale de Transport Maritimes (SGTM) which operated passenger lines out of Marseilles. Her sister ship Provence was launched a year earlier at Newcastle. Bretagne was constructed with three boilers and Provence with only two, making Provence less capable of increasing speed to counteract possible delays.

mercredi 7 avril 2010

Lyautey de la CNP par Roger Chapelet

Lyautey (1952-1974) de la CNP
par Roger Chapelet, peintre de la marine


Lyautey, construit en 1952 pour la compagnie Paquet. En mai 1967, il est vendu à l'Italie et rebaptisé Margarita. Il s'appellera ensuite Lindos pour une compagnie grecque, avant d'être vendu à la démolition en 1974 après 23 ans de service.
Avec la Compagnie française de navigation, filiale de Paquet, spécialement créée pour la ligne Marseille-Israël, il prenra le nom de Galilée une courte saison entre fin 1965 et mi-1966 date à laquelle il reprendra son nom d'origine (en réintégrant la CNP). Il ne portera le nom Margarita que quelques mois (mai à novembre 1967) puisque aussitôt revendu à l'armateur grec Eftymiadis du Pirée. Il naviguera huit ans sous le nom de Lindos.
142 x 19,5 x 11,2 m - TE 6,6 m - JB 9 931 - JN 5 532 - PL 2 694 t - Cap. 1 000 à 1 200 passagers selon le type de voyage - 17 350 kW (trois chaudières à tubes d'eau construites par les chantiers et alimentées au mazout / deux groupes de trois turbines Parsons / deux hélices) - V 22 nds - Constr. 1952 (Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne, France).

Lyautey de la CNP par Roger Chapelet

Lyautey (1952-1974) de la CNP
par Roger Chapelet, peintre de la marine


Lyautey, construit en 1952 pour la compagnie Paquet. En mai 1967, il est vendu à l'Italie et rebaptisé Margarita. Il s'appellera ensuite Lindos pour une compagnie grecque, avant d'être vendu à la démolition en 1974 après 23 ans de service.
Avec la Compagnie française de navigation, filiale de Paquet, spécialement créée pour la ligne Marseille-Israël, il prenra le nom de Galilée une courte saison entre fin 1965 et mi-1966 date à laquelle il reprendra son nom d'origine (en réintégrant la CNP). Il ne portera le nom Margarita que quelques mois (mai à novembre 1967) puisque aussitôt revendu à l'armateur grec Eftymiadis du Pirée. Il naviguera huit ans sous le nom de Lindos.
142 x 19,5 x 11,2 m - TE 6,6 m - JB 9 931 - JN 5 532 - PL 2 694 t - Cap. 1 000 à 1 200 passagers selon le type de voyage - 17 350 kW (trois chaudières à tubes d'eau construites par les chantiers et alimentées au mazout / deux groupes de trois turbines Parsons / deux hélices) - V 22 nds - Constr. 1952 (Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne, France).

mercredi 22 octobre 2008

Le cap-hornier Antoinette

Grand prix de l’art philatélique 1971 à Claude Durrens (le graveur) et Roger Chapelet (peintre de la marine) pour ce timbre en l'honneur du cap-hornier Antoinette.
En second plan, la Tour Solidor à Saint Servan (Saint-Malo) qui héberge le musée des cap-horniers.

Le cap-hornier Antoinette

Grand prix de l’art philatélique 1971 à Claude Durrens (le graveur) et Roger Chapelet (peintre de la marine) pour ce timbre en l'honneur du cap-hornier Antoinette.
En second plan, la Tour Solidor à Saint Servan (Saint-Malo) qui héberge le musée des cap-horniers.

lundi 21 juillet 2008

Les paquebots mixtes des messageries maritimes Viet-Nam et Laos

Les paquebots mixtes des messageries maritimes Viet-Nam et Laos. En bas, en situation, saisis par Roger Chapelet (1903-1995), peintre de la marine. Célèbre également pour ses affiches destinées aux compagnies maritimes.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Philippe Ramona, auteur de Paquebots vers l’Orient, consacré aux Messageries maritimes.

Les paquebots mixtes des messageries maritimes Viet-Nam et Laos

Les paquebots mixtes des messageries maritimes Viet-Nam et Laos. En bas, en situation, saisis par Roger Chapelet (1903-1995), peintre de la marine. Célèbre également pour ses affiches destinées aux compagnies maritimes.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Philippe Ramona, auteur de Paquebots vers l’Orient, consacré aux Messageries maritimes.