Un sperrbrecher est une classe de dragueurs de mines utilisée en particulier par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Leur nom signifie « forceur de blocus ». Ils faisaient partie intégrante de la Kriegsmarine. Il s'agissait de navires réquisitionnés dans la marine marchande ou de prises de guerre.
L’objectif des sperrbrecher étant uniquement de créer un chenal à travers un champ de mines à l'aide d'un navire qui navigue devant et fait exploser les mines avant qu'elles ne puissent nuire à un bâtiment beaucoup plus important et beaucoup plus précieux que lui. Pour cela, ils précédaient les convois (bateaux ou sous-marins) pour créer un passage sûr à travers les mines et les protéger contre les attaques aériennes. Ils étaient dotés d'un armement anti-aérien imposant et souvent protégés par ballons captifs.
Les sperrbrecher étaient des navires très robustes qui étaient équipés d'une double coque (ou d’une ceinture) de cuivre, contre les mines magnétiques, pourvus d'une réserve de flottabilité conséquente car ils transportaient dans leur soutes une grande quantité de liège et d'une longue perche à l'avant parcourue par un courant électrique pour faire sauter les mines. Le mât articulé sur l'étrave du navire, lorsqu'il était en position basse, servait à remorquer sur chaque bord ce que l'on appelle des paravanes, destinées à écarter les dragues, et composées de câbles d'acier munis parfois de cisailles explosives qui sectionnaient les orins des mines de contact qui remontaient à la surface et que l'on coulait ensuite au canon léger, à la mitrailleuse ou même au fusil. Les dragues étaient traînées au travers des champs de mines, à une profondeur réglable.
Pour le dragage à influence magnétique, des câbles qui ceinturent l'avant du navire émettaient un fort courant électrique qui permettait de faire sauter les mines magnétiques. Ils étaient équipés d'un système VES (Vibration Explosion System), un énorme générateur de champ magnétique qui faisait exploser des mines magnétiques à bonne distance.
L’objectif des sperrbrecher étant uniquement de créer un chenal à travers un champ de mines à l'aide d'un navire qui navigue devant et fait exploser les mines avant qu'elles ne puissent nuire à un bâtiment beaucoup plus important et beaucoup plus précieux que lui. Pour cela, ils précédaient les convois (bateaux ou sous-marins) pour créer un passage sûr à travers les mines et les protéger contre les attaques aériennes. Ils étaient dotés d'un armement anti-aérien imposant et souvent protégés par ballons captifs.
Les sperrbrecher étaient des navires très robustes qui étaient équipés d'une double coque (ou d’une ceinture) de cuivre, contre les mines magnétiques, pourvus d'une réserve de flottabilité conséquente car ils transportaient dans leur soutes une grande quantité de liège et d'une longue perche à l'avant parcourue par un courant électrique pour faire sauter les mines. Le mât articulé sur l'étrave du navire, lorsqu'il était en position basse, servait à remorquer sur chaque bord ce que l'on appelle des paravanes, destinées à écarter les dragues, et composées de câbles d'acier munis parfois de cisailles explosives qui sectionnaient les orins des mines de contact qui remontaient à la surface et que l'on coulait ensuite au canon léger, à la mitrailleuse ou même au fusil. Les dragues étaient traînées au travers des champs de mines, à une profondeur réglable.
Pour le dragage à influence magnétique, des câbles qui ceinturent l'avant du navire émettaient un fort courant électrique qui permettait de faire sauter les mines magnétiques. Ils étaient équipés d'un système VES (Vibration Explosion System), un énorme générateur de champ magnétique qui faisait exploser des mines magnétiques à bonne distance.
Plus de 100 navires, principalement d'anciens navires de la marine marchande, ont été utilisées pendant la guerre. Près de 50 % ont été perdus.
Les navires survivants furent utilisés plus tard comme navires marchands jusque dans les années 1970.
Les navires survivants furent utilisés plus tard comme navires marchands jusque dans les années 1970.