Le 27 novembre 1942, en deux heures, près de 90 bâtiments de la flotte française se sabordent pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. Tous les grands bâtiments de combat sont coulés et irrécupérables. Mon père y était, il nous a laissé quelques photos.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Net Marine.
Mon père, Henri Mouquet, est le premier, debout, à gauche.
Le Commandant-Teste. C’était un transport d'hydravions, construit par les chantiers de la Gironde entre 1927 et 1929. Il connut une carrière agitée et fut présent dans les principaux drames de la marine française pendant la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Mers el Kebir et le sabordage de la flotte à Toulon. Il sera renfloué en 1943 par les Italiens, puis de nouveau coulé en 1944 par des bombardiers alliés. Il sera condamné en 1950, puis vendu pour être démoli en 1963.
Base flottante de ravitaillement, il était doté de quatre catapultes et de cinq grues d'une capacité de 12 t. Il était aussi doté d'un grand hangar (84 m x 27 m x 7 m) lui permettant d'accueillir à son bord 26 hydravions de type CAMS 55.Côté propulsion, il était doté de deux hélices entraînées par des turbines à engrenage Schneider-Zoelly, fonctionnant avec quatre chaudières à vapeur. Le tout développait une puissance de 21 000 ch.
Kersaint et Vauquelin
Provence et Commandant-Teste.
Le Strasbourg.
Char allemand devant le Strasbourg.
Le croiseur Algérie a été construit à Brest entre 1930 et 1931. Il a été lancé le 21 mai de l’année suivante et mis en service en 1934. Sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, il a été renfloué pour démolition. Poids : 10 000 tonnes, longueur : 185,70 mètres, largeur : 20 m, tirant d'eau : 7,10 m, Puissance : 84 000 ch, Vitesse : 31 noeuds, Effectif : 616 hommes. Armement : 8 canons de 203 mm, 12 canons de 100 mm, 8 canons de 37 mm, 16 mitrailleuses, 6 tubes LT2 catapultes 3 avions
Le Colbert
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