N°86 (35 m,N° 75 à 125) surnommés dos de chameau
N°126 (126 Normand, n° 126 à 129) prototype, construit par Normand, des torpilleurs de défense mobile lancés postérieurement.
N°137 à Saint Malo (130 Normand, n° 130 à 144) surnommés Ventre-à-terre
N°154 à Morlaix (Normand modifié, n°152 à 171)
N°187 à Royan (Normand modifié, n°172 à 200), certains ont deux cheminées, parce que celle d'origine a été remplacée par deux chaudières.
N°209 (type 37 m, n°201 à 292)
N°319 en 1908 au Havre (type 38 m, N°295 à 369)
N°362 à Bizerte(type 38 m, N°295 à 369) (photos collection Alain V)
Les torpilleurs numérotés en France
Il n'est pas de cartes postales de port vers 1900, ou l'on n'observe ces petits navires de guerre surnommés le plus souvent "la défense mobile", il s'agit des torpilleurs numérotés, leur origine se trouve dans l'exploitation d'une nouvelle arme, qui a obtenu des résultats inattendus lors de la guerre de Sécession, la torpille, la marine est intéressée par cette arme du pauvre, puisque des petits bâtiments semblaient pouvoir tenir tête aux gros, il y eut au début deux modèles de torpilles; les torpilles portées au bout d'un espar devant être amenées au contact du vaisseau ennemi, qui furent bien vite abandonnées pour les torpilles automobiles, inventées en 1872 par M. Whitehead , qui se révélèrent nettement plus utilisables; en France, les essais se firent sur plusieurs bâtiments expérimentaux, les torpilleurs N°1 à 7, tous différents, commandés en 1875 à divers chantiers pour comparer les performances, et plus ou moins réussis; et on commanda les N°8 à 19 au chantier britannique Thornycroft, qui avait fourni l'un des plus réussis de ces prototypes; jusqu'en 1908 il fut construits 370 torpilleurs, dont 294 de 1885 à 1904 pendant la période faste de la "Jeune Ecole"farouche partisan des torpilleurs; les meilleurs furent à partir du N°126, les torpilleurs sortant des chantiers Augustin Normand au Havre, qui furent reproduits à de nombreux exemplaires, et servirent de modèles à de nombreux autres chantiers y compris à l'exportation;beaucoup de marines eurent alors leurs torpilleurs Normand.
On retrouve au début du XXéme siècle des torpilleurs issus des chantiers Normand, ou construits sur leurs plans dans les marines suivantes: Espagne; Danemark; Gréce; Turquie; Russie; Roumanie; Suède; Bulgarie; Japon; un des torpilleur Normand bulgare; le DERZKI existe toujours, conservé comme navire musée à Varna.
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