Le cuirassé Leonardo da Vinci à son entrée en service en 1914
En 1919 la coque retournée du Leonardo da Vinci
En 1921 le retournement de la coque du Leonardo da Vinci
Le Leonardo da Vinci à l'endroit, les superstructures ont été rasées lors du renflouement.
Le dreadnought Leonardo da Vinci appartenait à une série de trois cuirassés italiens, le Conte di Cavour, le Giulio Cesare et le Leonardo da Vinci. Ce dernier est mis sur cale en juillet 1910, aux chantiers navals Odero de Gênes, lancé le 14 octobre 1911, il entre en service le 17 mai 1914. Basé sur Tarente à partir de 1915, il explose dans la nuit du 2 août 1916. La soute avant des 305 mm vient de sauter, provoquant une série d'explosions et d'incendies, et le chavirage du navire, tuant 249 marins; l’enquête conclut à un sabotage d'agents autrichiens. Deux personnes seront arrêtées et condamnées à la prison à vie.
La question du relevage de l'épave se posa rapidement pour des raisons militaires, c'était le plus récent des cuirassés italiens, de plus il encombrait le port de Tarente, ses munitions constituaient un danger pour les autres navires.
Des experts britanniques et américains conclurent que le relevage n'était pas possible.
Le général Ferrati eut l'idée d'envoyer de l'air comprimé dans la coque retournée; les travaux démarrèrent au printemps 1917; les plongeurs récupérèrent les munitions dans des conditions particulièrement difficiles; 1000 obus de 305 mm; 3000 de 120 mm ainsi que des torpilles furent ainsi remontées; ensuite ils fallut colmater les brèches et ouvertures pour rendre la coque étanche, avant d'insuffler l'air comprimé, qui fit remonter le navire retourné à la surface, on put alors accéder aux soutes à charbon ce qui permit de l'alléger d'avantage.
Il fallait maintenant relever le navire; les superstructures et cheminées furent découpées; 8 pontons capables de lever chacun 350 tonnes furent utilisés; le 17 septembre 1919 la coque toujours quille en l'air fut enfin amenée dans un bassin; puis en janvier 1921 elle fut redressée. Il fut un moment question de le réparer et de le remettre en service en supprimant la tourelle centrale, mais la crise économique et le traité naval de Washington du 6 février 1922 portant réduction du tonnage des principales Marines eurent raison de ce projet, et finalement le cuirassé fut vendu à la démolition le 22 mars 1923.
Des experts britanniques et américains conclurent que le relevage n'était pas possible.
Le général Ferrati eut l'idée d'envoyer de l'air comprimé dans la coque retournée; les travaux démarrèrent au printemps 1917; les plongeurs récupérèrent les munitions dans des conditions particulièrement difficiles; 1000 obus de 305 mm; 3000 de 120 mm ainsi que des torpilles furent ainsi remontées; ensuite ils fallut colmater les brèches et ouvertures pour rendre la coque étanche, avant d'insuffler l'air comprimé, qui fit remonter le navire retourné à la surface, on put alors accéder aux soutes à charbon ce qui permit de l'alléger d'avantage.
Il fallait maintenant relever le navire; les superstructures et cheminées furent découpées; 8 pontons capables de lever chacun 350 tonnes furent utilisés; le 17 septembre 1919 la coque toujours quille en l'air fut enfin amenée dans un bassin; puis en janvier 1921 elle fut redressée. Il fut un moment question de le réparer et de le remettre en service en supprimant la tourelle centrale, mais la crise économique et le traité naval de Washington du 6 février 1922 portant réduction du tonnage des principales Marines eurent raison de ce projet, et finalement le cuirassé fut vendu à la démolition le 22 mars 1923.
Les techniques mises au point pour le Leonardo da Vinci fut cependant utilisées par la suite, lors du renflouement des cuirassés allemands sabordés à Scapa Flow.
Alain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire