Dans un style fleuri, Sud-Atlantique vante les perfectionnements des deux sister-ships destinés à remplacer une flotte vieillie en service sur l'Amérique du Sud et dont la médiocrité avait étonné Georges Clemenceau en voyage là-bas. (voir ce blog) |
A partir de 1912, les liaisons vers l’Amérique du Sud à partir de Bordeaux ne sont plus assurées par les Messageries maritimes mais par la compagnie Sud-Atlantique, filiale des Chargeurs réunis.
Gallia à quai à Paulliac, sur la Gironde, le 19 janvier 1914. |
En 1915, il est réquisitionné pour assurer le transport de troupes. Il est transformé en croiseur auxiliaire, et naviguera pour l'armée d'Orient en Méditerranée.
Le 3 octobre 1916, le convoyeur Guichen (voir ce blog) n'ayant pu l'attendre à la suite d'un incident, il part seul de Toulon vers Salonique (Grèce), avec à son bord 2 350 personnes (1 650 soldats français des 235e RI, 55e, 59e, 113e RIT et 15e escadron du train, des soldats serbes et 350 marins).
Le 4 octobre, il est prévenu de la présence d'un sous-marin ennemi venant des Baléares et se dirigeant vers la mer Adriatique. Le lieutenant de vaisseau Kerboul, commandant du navire, fait aussitôt modifier la route mais le Gallia se trouve encore entre les côtes de Sardaigne et la Tunisie, lorsqu'une torpille vient le toucher par le travers de la cale avant chargée de munitions. Le navire coule en moins de quinze minutes, faisant 1740 victimes. La torpille avait été lancée par le sous-marin allemand U-35, commandé par le Kapitän-Leutnant Lothar von Arnauld de La Perière. .
Le 5 octobre, le Châteaurenault aperçoit des rescapés et réussit à recueillir près de 600 personnes. Voir le détail de ce drame, en cliquant ici.
Lutétia à son arrivée à Bordeaux. |
1000 passagers environ. Équipage de 345 hommes.
Lutétia a servi de croiseur auxiliaire de 1915 à 1917. Le 4 octobre 1916, il transporte avec le Guichen des troupes russes à Salonique. Il est déréquisitionné le 13 octobre 1917 (source pages 14-18). Il est démoli en Angleterre en 1938. (voir ce blog)
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