Le 10 septembre 2008, faute de repreneur et après 44 ans de carrière, le Portzic a été coulé aux abords de l’Ile de Sainte-Hélène par 24 mètres de fond à 13h11, heure locale. C’était le dernier langoustier mauritanien de Camaret encore en activité.
Le Portzic fut construit en 1964 sur coque bois par le Chantier Péron à Camaret. Long de 27 m pour 7,12 m de large, il jaugeait 164 tonneaux et était propulsé par un moteur de 400 cv. Il était équipé d’un vivier et d’un congélateur pour le produit de la pêche. Les langoustes se pêchaient au filet, aux casiers et au chalut latéral.
Le Portzic, qui fut immatriculé CM 231633, a été sorti de flotte de pêche nationale en 1993 et vendu. Durant plusieurs années, l’ancien langoustier a été basé à l'Ile de Sainte-Hélène, en Atlantique Sud, pratiquant la pêche à partir de là. Il a également fréquenté le port de Walvis Bay sur la côte de Namibie. Fin 2007, l'ancien langoustier est à vendre et ne trouve pas preneur. Son sort est scellé.
Peut-on encore voir des langoustiers mauritaniens bretons? A Camaret, sur le Sillon, quelques exemplaires finissent leur vie loin de leur lieu d'aventure. A Douarnenez, on peut visiter le Notre Dame de Rocamadour au Musée du bateau à Port Rhu. C’est la dernière unité de ce type encore existante. Ce mauritanien avait débuté sa carrière à Camaret.
Cette pêche fit la renommée des ports de Camaret et de Douarnenez dans les années 1950 et 1960. Les premiers langoustiers étaient à voiles puis on arriva à une forme de bateaux motorisés qui fut certainement une des plus abouties et une des plus belles qui soient. Mais, à cause du changement de la réglementation et de la diminution de la ressource, les flottilles de langoustiers mauritaniens vont s’étioler. Les dernières unités seront sorties de flotte au début des années 1990. Si Camaret n’eut pas vraiment d'alternative, le port de Douarnenez va parallèlement se reconvertir au chalutage semi-industriel avec succès durant une trentaine d'années. Ce sera l'épopée de l'Armement coopératif finistérien (ACF), jusqu’à la fin des années 1990 (lire à ce propos le livre de Philippe Madiot et de Philippe Malpertu, Histoires d’armements à la pêche hauturière, de l’ACF à la Scapêche, paru aux éditions MDV Maîtres du Vent).
Un grand merci à Bruce Salt (de l'Ile Sainte-Hélène) pour les infos et photos.
Pour en savoir un peu plus sur les langoustiers mauritaniens, visiter le site http://www.bateauxdepeche.net/ et en particulier les pages : http://www.bateauxdepeche.net/langmaurcm.htm et http://www.bateauxdepeche.net/langmaur.htm
Sur le Portzic : http://www.bateauxdepeche.net/langmaurcm2.htm
Le Portzic fut construit en 1964 sur coque bois par le Chantier Péron à Camaret. Long de 27 m pour 7,12 m de large, il jaugeait 164 tonneaux et était propulsé par un moteur de 400 cv. Il était équipé d’un vivier et d’un congélateur pour le produit de la pêche. Les langoustes se pêchaient au filet, aux casiers et au chalut latéral.
Le Portzic, qui fut immatriculé CM 231633, a été sorti de flotte de pêche nationale en 1993 et vendu. Durant plusieurs années, l’ancien langoustier a été basé à l'Ile de Sainte-Hélène, en Atlantique Sud, pratiquant la pêche à partir de là. Il a également fréquenté le port de Walvis Bay sur la côte de Namibie. Fin 2007, l'ancien langoustier est à vendre et ne trouve pas preneur. Son sort est scellé.
Peut-on encore voir des langoustiers mauritaniens bretons? A Camaret, sur le Sillon, quelques exemplaires finissent leur vie loin de leur lieu d'aventure. A Douarnenez, on peut visiter le Notre Dame de Rocamadour au Musée du bateau à Port Rhu. C’est la dernière unité de ce type encore existante. Ce mauritanien avait débuté sa carrière à Camaret.
Cette pêche fit la renommée des ports de Camaret et de Douarnenez dans les années 1950 et 1960. Les premiers langoustiers étaient à voiles puis on arriva à une forme de bateaux motorisés qui fut certainement une des plus abouties et une des plus belles qui soient. Mais, à cause du changement de la réglementation et de la diminution de la ressource, les flottilles de langoustiers mauritaniens vont s’étioler. Les dernières unités seront sorties de flotte au début des années 1990. Si Camaret n’eut pas vraiment d'alternative, le port de Douarnenez va parallèlement se reconvertir au chalutage semi-industriel avec succès durant une trentaine d'années. Ce sera l'épopée de l'Armement coopératif finistérien (ACF), jusqu’à la fin des années 1990 (lire à ce propos le livre de Philippe Madiot et de Philippe Malpertu, Histoires d’armements à la pêche hauturière, de l’ACF à la Scapêche, paru aux éditions MDV Maîtres du Vent).
Un grand merci à Bruce Salt (de l'Ile Sainte-Hélène) pour les infos et photos.
Pour en savoir un peu plus sur les langoustiers mauritaniens, visiter le site http://www.bateauxdepeche.net/ et en particulier les pages : http://www.bateauxdepeche.net/langmaurcm.htm et http://www.bateauxdepeche.net/langmaur.htm
Sur le Portzic : http://www.bateauxdepeche.net/langmaurcm2.htm
2 commentaires:
Merci pour ces images !
Impressionnant : originaire de Camaret, je l'ai connu en pleine gloire !
Merci pour ces images !
Impressionnant : originaire de Camaret, je l'ai connu en pleine gloire !
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