Poursuivons nos publications de clichés insolites...
Voici aujourd'hui Aquarel, un petit bateau de promenade sur le lac Léman qui a la particularité d'être propulsé exclusivement à l'énergie solaire.
Mais cette propulsion "propre" et donc très "tendance" (pour utiliser le mot à la mode) n'est pas réservée à nos lacs. Une traversée transatlantique a été réalisée grâce à elle et à des ingénieurs helvétiques. En voici l'histoire.
Afin de prouver l’efficacité et la fiabilité de l’énergie solaire dans le domaine de la navigation hauturière, l’association suisse Transatlantic 21 avait pour projet de faire traverser l’Atlantique à une embarcation exclusivement propulsée par cette énergie.
Le bateau choisi (construit, comme Aquarel, par la société suisse MW Line spécialisée dans la construction de bateaux électriques et auparavant utilisé lors de l’Expo 02 sur le lac de Morat pour le transport du public), baptisé Sun 21, est un catamaran ; ses flotteurs en polyester sont reliés par une plateforme en aluminium et en bois. Il mesure 14 mètres de long et 6,6 mètres de large et pèse environ 12 tonnes. Il est équipé de deux moteurs électriques d’une puissance de 8 kW permettant une vitesse maximale de 7 noeuds. L’énergie recueillie par des panneaux solaires (d’une surface totale de 65 m2 sur un pont couvrant la plateforme reliant les deux flotteurs) est stockée dans des accumulateurs au plomb.
Document "Transatlantic 21"
Comme on le voit sur le cliché, le port d'attache est Bâle et le bateau navigue sous pavillon helvètique. Après avoir quitté Bâle le 16 octobre 2006, Sun 21 descend le Rhin et atteint Rotterdam le 26 octobre. Il y est embarqué sur le cargo Joanna afin de gagner Cadix d’où doit avoir lieu le départ de la tentative transatlantique. C’est le 3 décembre que ce départ s’effectue ; le bateau visitera successivement l’archipel des Canaries, la Martinique, la République Dominicaine, les Bahamas et la Floride avant d’arriver à New York où il accostera à la marina de North Cove, près de Battery Park le 8 mai 2007. Il aura parcouru 7 000 milles.
Histoire maritime internationale - Marines marchande ou de guerre - Grands et petits voiliers - Culture maritime (antiquariat, memorabilia, littérature, peinture…) - Tout ce qui concerne la mer et les lacs et ceux qui naviguent dessus (ou dessous) nous passionne…
mardi 26 février 2008
Bateaux solaires
Poursuivons nos publications de clichés insolites...
Voici aujourd'hui Aquarel, un petit bateau de promenade sur le lac Léman qui a la particularité d'être propulsé exclusivement à l'énergie solaire.
Mais cette propulsion "propre" et donc très "tendance" (pour utiliser le mot à la mode) n'est pas réservée à nos lacs. Une traversée transatlantique a été réalisée grâce à elle et à des ingénieurs helvétiques. En voici l'histoire.
Afin de prouver l’efficacité et la fiabilité de l’énergie solaire dans le domaine de la navigation hauturière, l’association suisse Transatlantic 21 avait pour projet de faire traverser l’Atlantique à une embarcation exclusivement propulsée par cette énergie.
Le bateau choisi (construit, comme Aquarel, par la société suisse MW Line spécialisée dans la construction de bateaux électriques et auparavant utilisé lors de l’Expo 02 sur le lac de Morat pour le transport du public), baptisé Sun 21, est un catamaran ; ses flotteurs en polyester sont reliés par une plateforme en aluminium et en bois. Il mesure 14 mètres de long et 6,6 mètres de large et pèse environ 12 tonnes. Il est équipé de deux moteurs électriques d’une puissance de 8 kW permettant une vitesse maximale de 7 noeuds. L’énergie recueillie par des panneaux solaires (d’une surface totale de 65 m2 sur un pont couvrant la plateforme reliant les deux flotteurs) est stockée dans des accumulateurs au plomb.
Document "Transatlantic 21"
Comme on le voit sur le cliché, le port d'attache est Bâle et le bateau navigue sous pavillon helvètique. Après avoir quitté Bâle le 16 octobre 2006, Sun 21 descend le Rhin et atteint Rotterdam le 26 octobre. Il y est embarqué sur le cargo Joanna afin de gagner Cadix d’où doit avoir lieu le départ de la tentative transatlantique. C’est le 3 décembre que ce départ s’effectue ; le bateau visitera successivement l’archipel des Canaries, la Martinique, la République Dominicaine, les Bahamas et la Floride avant d’arriver à New York où il accostera à la marina de North Cove, près de Battery Park le 8 mai 2007. Il aura parcouru 7 000 milles.
Voici aujourd'hui Aquarel, un petit bateau de promenade sur le lac Léman qui a la particularité d'être propulsé exclusivement à l'énergie solaire.
Mais cette propulsion "propre" et donc très "tendance" (pour utiliser le mot à la mode) n'est pas réservée à nos lacs. Une traversée transatlantique a été réalisée grâce à elle et à des ingénieurs helvétiques. En voici l'histoire.
Afin de prouver l’efficacité et la fiabilité de l’énergie solaire dans le domaine de la navigation hauturière, l’association suisse Transatlantic 21 avait pour projet de faire traverser l’Atlantique à une embarcation exclusivement propulsée par cette énergie.
Le bateau choisi (construit, comme Aquarel, par la société suisse MW Line spécialisée dans la construction de bateaux électriques et auparavant utilisé lors de l’Expo 02 sur le lac de Morat pour le transport du public), baptisé Sun 21, est un catamaran ; ses flotteurs en polyester sont reliés par une plateforme en aluminium et en bois. Il mesure 14 mètres de long et 6,6 mètres de large et pèse environ 12 tonnes. Il est équipé de deux moteurs électriques d’une puissance de 8 kW permettant une vitesse maximale de 7 noeuds. L’énergie recueillie par des panneaux solaires (d’une surface totale de 65 m2 sur un pont couvrant la plateforme reliant les deux flotteurs) est stockée dans des accumulateurs au plomb.
Document "Transatlantic 21"
Comme on le voit sur le cliché, le port d'attache est Bâle et le bateau navigue sous pavillon helvètique. Après avoir quitté Bâle le 16 octobre 2006, Sun 21 descend le Rhin et atteint Rotterdam le 26 octobre. Il y est embarqué sur le cargo Joanna afin de gagner Cadix d’où doit avoir lieu le départ de la tentative transatlantique. C’est le 3 décembre que ce départ s’effectue ; le bateau visitera successivement l’archipel des Canaries, la Martinique, la République Dominicaine, les Bahamas et la Floride avant d’arriver à New York où il accostera à la marina de North Cove, près de Battery Park le 8 mai 2007. Il aura parcouru 7 000 milles.
La marcophilie aussi s'intéresse aux paquebots
La marcophilie est la collection des marques, flammes et oblitérations apposées sur des objets postaux.
Assez naturellement, elle s’intéresse aussi au transport du courrier et, donc, à la marine.
J’ai ainsi trouvé dans Les feuilles marcophiles (elles paraissent encore et ont même un site) des sujets aussi pointus que «Les premiers paquebots à vapeur transatlantiques 1840-1868»
ou une autre étude de Henri Tristan, de l'académie de philatélie, portant sur «La desserte des colonies françaises par les paquebots réguliers britanniques de 1849 à 1863».
Sur le numéro ci-dessus, l'illustration présente le SS Ripon de 1908 tonnes à son arrivée à Southampton le 3avril 1864. Il avait à son bord le général Garibaldi et sa suite.
Assez naturellement, elle s’intéresse aussi au transport du courrier et, donc, à la marine.
J’ai ainsi trouvé dans Les feuilles marcophiles (elles paraissent encore et ont même un site) des sujets aussi pointus que «Les premiers paquebots à vapeur transatlantiques 1840-1868»
ou une autre étude de Henri Tristan, de l'académie de philatélie, portant sur «La desserte des colonies françaises par les paquebots réguliers britanniques de 1849 à 1863».
Sur le numéro ci-dessus, l'illustration présente le SS Ripon de 1908 tonnes à son arrivée à Southampton le 3avril 1864. Il avait à son bord le général Garibaldi et sa suite.
La marcophilie aussi s'intéresse aux paquebots
La marcophilie est la collection des marques, flammes et oblitérations apposées sur des objets postaux.
Assez naturellement, elle s’intéresse aussi au transport du courrier et, donc, à la marine.
J’ai ainsi trouvé dans Les feuilles marcophiles (elles paraissent encore et ont même un site) des sujets aussi pointus que «Les premiers paquebots à vapeur transatlantiques 1840-1868»
ou une autre étude de Henri Tristan, de l'académie de philatélie, portant sur «La desserte des colonies françaises par les paquebots réguliers britanniques de 1849 à 1863».
Sur le numéro ci-dessus, l'illustration présente le SS Ripon de 1908 tonnes à son arrivée à Southampton le 3avril 1864. Il avait à son bord le général Garibaldi et sa suite.
Assez naturellement, elle s’intéresse aussi au transport du courrier et, donc, à la marine.
J’ai ainsi trouvé dans Les feuilles marcophiles (elles paraissent encore et ont même un site) des sujets aussi pointus que «Les premiers paquebots à vapeur transatlantiques 1840-1868»
ou une autre étude de Henri Tristan, de l'académie de philatélie, portant sur «La desserte des colonies françaises par les paquebots réguliers britanniques de 1849 à 1863».
Sur le numéro ci-dessus, l'illustration présente le SS Ripon de 1908 tonnes à son arrivée à Southampton le 3avril 1864. Il avait à son bord le général Garibaldi et sa suite.
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