«Le Cap-Horn, quand la rive droite était plantée», les mâts se confondaient avec les arbres et les clochers. Ce Cap Horn désigne un quartier de Quimper. (cl. Duclos)
Dans son livre La Cornouaille, paru dans les années mille neuf cent trente aux éditions Jean de Gigord, Auguste Dupouy évoque la fin de la marine de pêche à la voile. Il a parfois des accents et des constatations qui pourraient encore servir aujourd’hui. Il évoque d’abord une industrie et une pêche en décadence, celle de la sardine.
Le port de Camaret (cl. J. E. Auclair)
Finies, les longues processions de leurs voiles en ciseaux, par vent arrière, le soir entre le Cabellou et la digue… (cl. Villard)
Finis, les alignements de chaloupes bord à bord, sur un même front, à la marée descendante, toutes échouées au retour de la pêche, leurs filets hissés pour sécher, leurs béquilles aux flancs… (cl. Duclos)
Finies, les longues processions de leurs voiles en ciseaux, par vent arrière, le soir entre le Cabellou et la digue… (cl. Villard)
Finis, les alignements de chaloupes bord à bord, sur un même front, à la marée descendante, toutes échouées au retour de la pêche, leurs filets hissés pour sécher, leurs béquilles aux flancs… (cl. Duclos)
Finis, leurs campements par centaines dans les baies où passer la nuit, sous penfret, Beg-Meil et Pen-Hir ! (cl. Le Doaré)
Rien de plus beau à voir qu'un cotre du Cap-Sizun filant à toute allure entre les remous du Raz, dans l'étroit chenal de Gorlé-Cost… (cl. Yvon)
C’est la mésaventure survenue près de Plovan à un thonier lorientais presque neuf qui portait le nom poétique de Muse des flots. (cl. P. Dupouy)
Thoniers de Concarneau et de Douarnenez (cl. J. E. Auclair)
C’est la mésaventure survenue près de Plovan à un thonier lorientais presque neuf qui portait le nom poétique de Muse des flots. (cl. P. Dupouy)
«Les pires dangers ne sont pas au large, mais près des côtes. L’anse de Dinant, la baie des Tépassés, la baie d’Audierne ont des brisants terribles par gros temps. Malheur au voilier qui, louvoyant près d’eux, manque son virage! Malheur à celui qui, trompé par la brume, ne s’est pas relevé à point! S’il talonne, s’il reste échoué sur le sable, autant dire qu'il est perdu…»
Thoniers de Concarneau et de Douarnenez (cl. J. E. Auclair)
Nota : tous les commentaires datent de l'époque du livre, avant la Seconde Guerre mondiale.