Dans cet hebdomadaire, on apprend nombre de choses. Ainsi, bien avant que les sociétés d'assistance laïques ou religieuses ne s'intéressent aux pêcheurs sur leurs lieux de pêche éloignés, des «industriels sans scrupules» y avaient déjà pensé et «leurs bateaux, connus en Angleterre sous le nom de Dutch Coper, croisaient sur les lieux de pêche sous prétexte de vendre aux marins des objets utiles, en réalité pour y débiter de l'alcool frelaté sous toutes ses formes et des ouvrages obscènes […] c'étaient des sortes de cabarets flottants, lieux de tous les désordres. Ces navires maudits n'existent plus aujourd'hui». Le premier coup leur fut porté par un ancien pêcheur qui, en 1880, rassembla quelques bonnes volonté pour affréter un premier bateau, l'Anti-Coper, sur lequel on vendait aux pêcheurs à prix coûtant du tabac, des vivres, des vêtements et du linge. C'est l'origine de la mission qui comptait (en 1902) vingt-cinq bâtiments qui fournirent très vite également une solide assistance médicale. Ils comprennent des Medical mission ships et des hospital vessels de plus grande taille.
En France, de nombreuses tentatives furent faites —sans suite pour cause d'amateurisme et de l'opposition farouche des "marchands d'hommes" qui voyaient dans le placement gratuit pratiqué par les associations un danger pour leur industrie –, avant que les Œuvres de mer ne fussent créées en 1895. Pour plus d'information sur les Œuvres de mer et leurs bateaux, voir notre "sister-blog" navires-hôpitaux. (documentation agence Adhémar).
En France, de nombreuses tentatives furent faites —sans suite pour cause d'amateurisme et de l'opposition farouche des "marchands d'hommes" qui voyaient dans le placement gratuit pratiqué par les associations un danger pour leur industrie –, avant que les Œuvres de mer ne fussent créées en 1895. Pour plus d'information sur les Œuvres de mer et leurs bateaux, voir notre "sister-blog" navires-hôpitaux. (documentation agence Adhémar).