vendredi 5 mars 2010

Passage du nord-est ou cul de sac du nord-est

La mort de Willem Barentz peinte par Christiaan Julius Lodewyck Portman (Wikipedia)

Nous avions déjà évoqué ici l'ouverture du passage du nord-est à la navigation, un rêve déjà caressé par Willem Barentz (ci-dessus), il y a plus de quatre cents ans. Le réchauffement climatique depuis longtemps annoncé comme une catastrophe devait néanmoins avoir un aspect positif, l'exploitation des fonds sous-marins et la libre circulation par le passage du nord-est.
Patatras, un petit coup de froid est passé par là et Associated press communique que
«Une cinquantaine de navires dont un ferry transportant plus d'un millier de personnes étaient bloqués vendredi dans les glaces de la mer Baltique, à une vingtaine de kilomètres au large de la côte est de la Suède».




Nous voilà revenus à la case départ comme ci-dessous !

Les rares navires qui croisent dans les eaux de l’arctique russe doivent suivre en convoi le sillage des brise-glace nucléaires, comme ici le Yamal. (source Géo n°353)

2 commentaires:

Anonymous a dit…

Netter Beitrag

lecteur attentif a dit…

Certes, le golfe de Botnie où les navires étaient bloqués est un cul-de-sac naturel par définition! Mais cela ne concerne aucunement le passage du nord-est! Cependant, on peut facilement s'imaginer que ce qui se passait à l'est de la Suède aurait été encore pire quelque deux cents kilomètres plus au nord si le passage avait été ouvert…