vendredi 26 février 2010

Le cuirassé Amiral-Aube en mer Blanche


Suite à notre article d'hier, un lecteur nous a signalé que le croiseur Amiral-Aube a participé à un épisode peu connu de notre histoire, l'intervention internationale antibolchévique.

Navires de guerre alliés (français et anglais) au mouillage de Mourmansk, devant Alexandrovsk (L'illustration)

En Russie du Nord, le rôle principal pour l’organisation des forces blanches est confié à l’officier de marine G.E. Tchapline, capitaine de vaisseau. À la fin du mois de mai 1918, à la tête de 20 officiers, il se rend à Vologda puis à Arkhangelsk où, avec l’accord des alliés, il commence à préparer le soulèvement antibolchévique. Dans la nuit du 1er au 2 août, l’organisation de Tchapline (environ 500 hommes) renverse le pouvoir bolchévique dans la ville où les alliés débarquent rapidement.
Dans la flotte alliée figurait Amiral-Aube, détaché en mer Blanche du 28 mai au 10 novembre 1918.

Voici un autre cliché, pris en août 1918 à Arkhangelsk. Aucun nom de navire n'est donné. Toutefois, le croiseur que l'on aperçoit sur la gauche de la photo ressemble furieusement à Amiral-Aube.

Le 1er août 1918 au matin une force franco-anglaise placée sous le commandement de l'amiral Kemp franchissait la barre et le chenal de la Dvina et mouillait le soir devant Arkhangelsk. Cette force comportait un croiseur cuirassé, deux petits croiseurs dont l'un était un porte-hydravions, le yacht armé de l'amiral Kemp, des torpilleurs russes armés par des équipages alliés, des dragueurs de mines et des transports de troupes. Les soldats engagés dans l'opération étaient français, anglais, américains, slaves et polonais. Il y aurait eu deux marins français tués "par les bolchéviques". La rapidité de l'action permit de reprendre Arkhangelsk. Les alliés voulaient reconstituer un front allant de la mer Blanche à la Caspienne, afin de rejoindre l'armée tchécoslovaque qui se battait sur la Volga. Or, la Russie avait fait défection après le traité de Brest-Litovsk, laissant les mains libres aux Allemands sur le front Ouest. (source forum 14-18)

Le cuirassé Amiral-Aube en mer Blanche


Suite à notre article d'hier, un lecteur nous a signalé que le croiseur Amiral-Aube a participé à un épisode peu connu de notre histoire, l'intervention internationale antibolchévique.

Navires de guerre alliés (français et anglais) au mouillage de Mourmansk, devant Alexandrovsk (L'illustration)

En Russie du Nord, le rôle principal pour l’organisation des forces blanches est confié à l’officier de marine G.E. Tchapline, capitaine de vaisseau. À la fin du mois de mai 1918, à la tête de 20 officiers, il se rend à Vologda puis à Arkhangelsk où, avec l’accord des alliés, il commence à préparer le soulèvement antibolchévique. Dans la nuit du 1er au 2 août, l’organisation de Tchapline (environ 500 hommes) renverse le pouvoir bolchévique dans la ville où les alliés débarquent rapidement.
Dans la flotte alliée figurait Amiral-Aube, détaché en mer Blanche du 28 mai au 10 novembre 1918.

Voici un autre cliché, pris en août 1918 à Arkhangelsk. Aucun nom de navire n'est donné. Toutefois, le croiseur que l'on aperçoit sur la gauche de la photo ressemble furieusement à Amiral-Aube.

Le 1er août 1918 au matin une force franco-anglaise placée sous le commandement de l'amiral Kemp franchissait la barre et le chenal de la Dvina et mouillait le soir devant Arkhangelsk. Cette force comportait un croiseur cuirassé, deux petits croiseurs dont l'un était un porte-hydravions, le yacht armé de l'amiral Kemp, des torpilleurs russes armés par des équipages alliés, des dragueurs de mines et des transports de troupes. Les soldats engagés dans l'opération étaient français, anglais, américains, slaves et polonais. Il y aurait eu deux marins français tués "par les bolchéviques". La rapidité de l'action permit de reprendre Arkhangelsk. Les alliés voulaient reconstituer un front allant de la mer Blanche à la Caspienne, afin de rejoindre l'armée tchécoslovaque qui se battait sur la Volga. Or, la Russie avait fait défection après le traité de Brest-Litovsk, laissant les mains libres aux Allemands sur le front Ouest. (source forum 14-18)