lundi 8 mars 2010

Le navire-hôpital australien AHS Centaur

Le navire-hôpital australien (Australian Hospital Ship) AHS Centaur a été attaqué et coulé par le sous-marin japonais I-177 au large des côtes du Queensland (Australie), le 14 mai 1943, à son second voyage comme transport médical entre la Nouvelle-Guinée et l'Australie. Des 332 personnes composant le service médical et l'équipage civil, 268 périrent.

Le paquebot mixte Centaur a sauvé les victimes allemandes du combat de 1941 entre le croiseur auxiliaire Kormoran et le cuirassé léger HMAS Sydney.
Il ne sera transformé en navire-hôpital qu'en 1943.

Début 1923, Ocean Steamship Company (une filiale de la Blue Funnel Line d'Alfred Holt) décide de la construction d'un nouveau paquebot pour remplacer le vieillissant Charon sur la route reliant l'Ouest australien à Singapour. Le paquebot mixte devait pouvoir transporter des passagers et des marchandises autant que du bétail. Il devait aussi être capable de tenir droit dans la vase des ports australiens qui subissent des marées de plus de huit mètres d'amplitude. Scotts Shipbuilding and Engineering Company de Greenock, en écosse fut choisi pour construire Centaur. Construit pour 72 passagers et 450 têtes de bétail, le paquebot a été livré en quatre morceaux le 29 août 1924. Il a coûté 146 750 livres sterling. Les deux ponts inférieurs étaient prévus pour le bétail, ils servirent souvent de stockage supplémentaire pour les marchandises. La coque était du type "turret deck", les ponts sous la ligne de flottaison étant plus large que ceux du dessus. Centaur fut parmi les premiers navires civils à posséder un moteur Diesel. Pour respecter les conditions de construction de l'époque, il se caractérisait par une haute cheminée de 11 mètres surdimensionnée pour un Diesel.

NH Centaur


Le navire-hôpital australien (Australian Hospital Ship) AHS Centaur a été attaqué et coulé par le sous-marin japonais I-177 au large des côtes du Queensland (Australie), le 14 mai 1943.
Des 332 personnes composant le service médical et l'équipage civil, 268 périrent.

La sauvegarde du patrimoine maritime reste un combat de tous les instants

«Nouvelle tentative de sauvetage du paquebot SS United States» titre notre excellent confrère Mer et marine. De quoi rappeler que la sauvegarde du patrimoine est une affaire sérieuse qui coûte cher dès le début et nécessite des revenus réguliers. De quoi consoler aussi les auteurs des projets les plus sérieux et les plus farfelus qui voulaient sauver France Norway Blue Lady à tout prix et leur rappeler que pour cela il faut beaucoup d'argent, et beaucoup d'argent à perte de vue. Seuls certains ont eu du nez...

SS United States Scrap ? (à la casse ?)
s'interroge l'incontournable Maritime Matters


Le paquebot SS United States est inscrit à l'équivalent américain de l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, la compagnie NCL ne pouvait donc pas l'envoyer à la casse...
... Sauf si la coque se détériorait au point de constituer un danger pour son intégrité et donc pour le port de Philadelphie. Cela pourrait être ce qui se passe, à moins que les autorités américaines n'interviennent. En attendant la SS United States Foundation lance son (ultime ?) SOS.
Signalons dans le récent Cunard, les majestés de l'Atlantique et leurs concurrents de Gilles Barnichon, Daniel Hillion et Luc Watin-Augouard, quelques belles pages (au titre de la concurrence bien entendu) sur United States.

On trouve aussi sur YouTube nombre de films sur le big U, citons, entre autres, L'appel aux armes réalisé par un organisme de sauvegarde du patrimoine maritime.

La sauvegarde du patrimoine maritime reste un combat de tous les instants

«Nouvelle tentative de sauvetage du paquebot SS United States» titre notre excellent confrère Mer et marine. De quoi rappeler que la sauvegarde du patrimoine est une affaire sérieuse qui coûte cher dès le début et nécessite des revenus réguliers. De quoi consoler aussi les auteurs des projets les plus sérieux et les plus farfelus qui voulaient sauver France Norway Blue Lady à tout prix et leur rappeler que pour cela il faut beaucoup d'argent, et beaucoup d'argent à perte de vue. Seuls certains ont eu du nez...

SS United States Scrap ? (à la casse ?)
s'interroge l'incontournable Maritime Matters


Le paquebot SS United States est inscrit à l'équivalent américain de l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, la compagnie NCL ne pouvait donc pas l'envoyer à la casse...
... Sauf si la coque se détériorait au point de constituer un danger pour son intégrité et donc pour le port de Philadelphie. Cela pourrait être ce qui se passe, à moins que les autorités américaines n'interviennent. En attendant la SS United States Foundation lance son (ultime ?) SOS.
Signalons dans le récent Cunard, les majestés de l'Atlantique et leurs concurrents de Gilles Barnichon, Daniel Hillion et Luc Watin-Augouard, quelques belles pages (au titre de la concurrence bien entendu) sur United States.

On trouve aussi sur YouTube nombre de films sur le big U, citons, entre autres, L'appel aux armes réalisé par un organisme de sauvegarde du patrimoine maritime.