Image 1 : "Que c'est beau d'être marin!» s'écria un jour le petit Yvonnick en voyant passer un officier, tout chamarré d'or, des marins de la garde.
Image 2 : Et le surlendemain, Yvonnik, portant son baluchon au bout d'un bâton, partit pour Brest.
Image 3 : Comme il était trop petit pour s'engager dans la marine de guerre, Yvonnik s'adressa à un armateur et partit en qualité de mousse pour pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve.
Image 4 : Six semaines plus tard, voici notre petit Breton en vigie sur les haubans de son bateau de pêche. «Un trois-mâts à bâbord!» s'écrie-t-il, et à ce cri répond un coup de canon… le navire signalé était un corsaire anglais!
Image 5 : Que peut faire un pauvre bateau de pêche contre une frégate armée de trente canons? Le petit navire français, aimant mieux périr que de se rendre, fut coulé après une défense héroïque.
Image 6 : de tout l'équipage français, Yvonnik, seul, fut sauvé. Prisonnier des Anglais, il fut placé sous bonne garde, un boulet au pied.
Image 7 : Un vrai Breton ne perd jamais courage. Yvonnik, enfermé à fond de cale, réussit à détacher son boulet et à en fabriquer un autre avec la mie de pain de son gros pain noir.
Image 8 : Et lorsque, à midi, un soldat anglais lui apporta sa maigre pitance, le petit Breton, se faisant une massue du boulet de fer, en asséna un coup formidable formidable à son geôlier.
Image 9 : Puis il s'échappa par la porte entr'ouverte et se faufila dans la soute aux poudres.
Image 10 : Notre Breton était à peine installé parmi les barils de poudre et les obus qu'un grand tumulte se fit entendre : une frégate française attaquait les Anglais.
Image 11 : "si vous ne vous rendez pas aux Français dans cinq minutes, a fait dire Yvonnik aux officiers anglais, je laisse tomber ma pipe dans la soute aux poudres. On juge de l'embarras des officiers!
Image 12 : Pendant qu'ils discutent entre eux, Yvonnick saute par un sabord et nage vers le navire français ; une barque, envoyée à son secours, le recueille.
Image 13 : Mais avant de sauter, ce diable d'Yvonnik avait posé sa pipe sur un baril de poudre, et, cinq minutes plus tard, le navire anglais sautait.
Bande dessinée publiée dans Le petit journal illustré de la Jeunesse en 1905.
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vendredi 19 mars 2010
La pipe d'Yvonnik, conte maritime pour enfants
Image 1 : "Que c'est beau d'être marin!» s'écria un jour le petit Yvonnick en voyant passer un officier, tout chamarré d'or, des marins de la garde.
Image 2 : Et le surlendemain, Yvonnik, portant son baluchon au bout d'un bâton, partit pour Brest.
Image 3 : Comme il était trop petit pour s'engager dans la marine de guerre, Yvonnik s'adressa à un armateur et partit en qualité de mousse pour pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve.
Image 4 : Six semaines plus tard, voici notre petit Breton en vigie sur les haubans de son bateau de pêche. «Un trois-mâts à bâbord!» s'écrie-t-il, et à ce cri répond un coup de canon… le navire signalé était un corsaire anglais!
Image 5 : Que peut faire un pauvre bateau de pêche contre une frégate armée de trente canons? Le petit navire français, aimant mieux périr que de se rendre, fut coulé après une défense héroïque.
Image 6 : de tout l'équipage français, Yvonnik, seul, fut sauvé. Prisonnier des Anglais, il fut placé sous bonne garde, un boulet au pied.
Image 7 : Un vrai Breton ne perd jamais courage. Yvonnik, enfermé à fond de cale, réussit à détacher son boulet et à en fabriquer un autre avec la mie de pain de son gros pain noir.
Image 8 : Et lorsque, à midi, un soldat anglais lui apporta sa maigre pitance, le petit Breton, se faisant une massue du boulet de fer, en asséna un coup formidable formidable à son geôlier.
Image 9 : Puis il s'échappa par la porte entr'ouverte et se faufila dans la soute aux poudres.
Image 10 : Notre Breton était à peine installé parmi les barils de poudre et les obus qu'un grand tumulte se fit entendre : une frégate française attaquait les Anglais.
Image 11 : "si vous ne vous rendez pas aux Français dans cinq minutes, a fait dire Yvonnik aux officiers anglais, je laisse tomber ma pipe dans la soute aux poudres. On juge de l'embarras des officiers!
Image 12 : Pendant qu'ils discutent entre eux, Yvonnick saute par un sabord et nage vers le navire français ; une barque, envoyée à son secours, le recueille.
Image 13 : Mais avant de sauter, ce diable d'Yvonnik avait posé sa pipe sur un baril de poudre, et, cinq minutes plus tard, le navire anglais sautait.
Bande dessinée publiée dans Le petit journal illustré de la Jeunesse en 1905.
Image 2 : Et le surlendemain, Yvonnik, portant son baluchon au bout d'un bâton, partit pour Brest.
Image 3 : Comme il était trop petit pour s'engager dans la marine de guerre, Yvonnik s'adressa à un armateur et partit en qualité de mousse pour pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve.
Image 4 : Six semaines plus tard, voici notre petit Breton en vigie sur les haubans de son bateau de pêche. «Un trois-mâts à bâbord!» s'écrie-t-il, et à ce cri répond un coup de canon… le navire signalé était un corsaire anglais!
Image 5 : Que peut faire un pauvre bateau de pêche contre une frégate armée de trente canons? Le petit navire français, aimant mieux périr que de se rendre, fut coulé après une défense héroïque.
Image 6 : de tout l'équipage français, Yvonnik, seul, fut sauvé. Prisonnier des Anglais, il fut placé sous bonne garde, un boulet au pied.
Image 7 : Un vrai Breton ne perd jamais courage. Yvonnik, enfermé à fond de cale, réussit à détacher son boulet et à en fabriquer un autre avec la mie de pain de son gros pain noir.
Image 8 : Et lorsque, à midi, un soldat anglais lui apporta sa maigre pitance, le petit Breton, se faisant une massue du boulet de fer, en asséna un coup formidable formidable à son geôlier.
Image 9 : Puis il s'échappa par la porte entr'ouverte et se faufila dans la soute aux poudres.
Image 10 : Notre Breton était à peine installé parmi les barils de poudre et les obus qu'un grand tumulte se fit entendre : une frégate française attaquait les Anglais.
Image 11 : "si vous ne vous rendez pas aux Français dans cinq minutes, a fait dire Yvonnik aux officiers anglais, je laisse tomber ma pipe dans la soute aux poudres. On juge de l'embarras des officiers!
Image 12 : Pendant qu'ils discutent entre eux, Yvonnick saute par un sabord et nage vers le navire français ; une barque, envoyée à son secours, le recueille.
Image 13 : Mais avant de sauter, ce diable d'Yvonnik avait posé sa pipe sur un baril de poudre, et, cinq minutes plus tard, le navire anglais sautait.
Bande dessinée publiée dans Le petit journal illustré de la Jeunesse en 1905.
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