La Loire à Saint-Nazaire, affrété par l'Etat pour le transport des forçats (coll. agence Adhémar)
En 1891, le gouvernement français décida de faire appel à des armements privés pour transporter les forçats aux bagnes de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. C'est la Société nantaise de navigation à vapeur qui se substitua aux militaires pour effectuer ce transport. Elle fit construire ou acheta successivement les vapeurs Ville de Saint Nazaire, Calédonie et La Loire. Auparavant cette compagnie, plus connue sous le nom de La Nantaise, effectuait du cabotage international entre Hambourg et Bayonne.
La Loire, qui succéda aux deux premiers fut spécialement construit aux chantiers de Quevilly pour le transport de forçats. Sous les ordres du commandant Dano, il effectuait chaque année deux voyages vers la Guyane, et le reste du temps restait désarmé à Saint-Nazaire.
En 1914, le second de Dano, de Langlais en pris le commandement. Transportant des troupes en Méditerranée, La Loire reçut une torpille sur son avant. On le remorqua alors jusqu'à une ile de l'archipel grec, mais en entrant dans une baie où l'on espérait pouvoir le réparer, il toucha sur des récifs et fut définitivement perdu. Tout l'équipage s'en tira sain et sauf.
Après la guerre, la Nantaise reçut en dommage de guerre l'allemand Duala qui fut rebaptisé La Martinière (du nom du canal parallèle à la Loire, devenu cimetière de grands voiliers). Vendu en 1937 à la Transat, il resta sur la ligne des Antilles, puis fut désarmé à Lorient en 1939. Il fut coulé lors d'une attaque aérienne en 1940. (Source : Les derniers voiliers antillais de Louis Lacroix). Pour plus de détails sur ce Loire et son identification, voir l'excellent forum pages 14-18.
La Loire, qui succéda aux deux premiers fut spécialement construit aux chantiers de Quevilly pour le transport de forçats. Sous les ordres du commandant Dano, il effectuait chaque année deux voyages vers la Guyane, et le reste du temps restait désarmé à Saint-Nazaire.
En 1914, le second de Dano, de Langlais en pris le commandement. Transportant des troupes en Méditerranée, La Loire reçut une torpille sur son avant. On le remorqua alors jusqu'à une ile de l'archipel grec, mais en entrant dans une baie où l'on espérait pouvoir le réparer, il toucha sur des récifs et fut définitivement perdu. Tout l'équipage s'en tira sain et sauf.
Après la guerre, la Nantaise reçut en dommage de guerre l'allemand Duala qui fut rebaptisé La Martinière (du nom du canal parallèle à la Loire, devenu cimetière de grands voiliers). Vendu en 1937 à la Transat, il resta sur la ligne des Antilles, puis fut désarmé à Lorient en 1939. Il fut coulé lors d'une attaque aérienne en 1940. (Source : Les derniers voiliers antillais de Louis Lacroix). Pour plus de détails sur ce Loire et son identification, voir l'excellent forum pages 14-18.