mardi 4 mai 2010

7 mai 1915 : la fin de Lusitania

Le paquebot transatlantique de la compagnie britannique Cunard RMS Lusitania fut construit en deux ans et lancé le 7 juin 1907 à Clydebank, en Écosse. Il sera torpillé par un sous-marin allemand, le 7 mai 1915, au large de l’Irlande.

«Le vendredi 7 mai, un sous-marin allemand, qu’il a été impossible d’identifier, a torpillé et coulé, sans avertissement, le paquebot-poste anglais de la Cunard Line, à huit milles dans le sud-ouest de Kinsale, sur la côte sud de l’Irlande. Ce paquebot venant de New York, faisait route vers Liverpool, avec environ dix-neuf cents passagers et hommes d’équipage…»

Voilà comment L’Illustration du 15 mai 1915 présentait en croquis et dessin «L’assassinat de douze cents passagers en pleine mer: le torpillage du Lusitania».
La guerre navale allemande (dessin de J. Simont)
«Plus de quarante enfants ont péri dans le torpillage du Lusitania… L'un d'eux, un petit bonhomme de trois ans reposait dans les bras de sa mère : quand on les recueillit, flottant sur l'eau, la mort même n'avait pas pu faire se desserrer l'étreinte»
Ce crime effroyable viole le droit des gens et les conventions de tous les civilisés. Nous portons donc contre les officiers du sous-marin allemand, contre l'empereur et le gouvernement de l’Allemagne, qui leur en ont donné l’ordre, l’accusation d’Assassinat en bloc. Verdict du jury de Queenstown

Le commencement de la catastrophe ; l'explosion produite à 2h22 par la torpille comme on la vit du pont tribord
(croquis de Oliver P. Bernard)

«Oliver P. Bernard, peintres de décors de Covent garden, survivant de la catastrophe. il était monté sur le pont après le lunch, vit le périscope du sous-marin et l’effet de l'explosion. Il prit place dans le dernier canot qui put s’éloigner.»

(croquis de Oliver P. Bernard)
«Il n’y eut pas de cris perçant, dit un des survivants. C’est accompagné d’un long gémissement que le transatlantique disparut vers les profondeurs de l’Océan.»

Lusitania coulant par l’avant, dix-huit minutes après l'explosion. (Dessin de Norman Wilkinson, d’après les indications d’un survivant, M. Thomas K. Turpin, de Victoria)

La lutte pour la vie, après l'engloutissement du paquebot.
(Dessin de S. Begg, d’après les indications d’un survivant, M. Thomas K. Turpin, de Victoria)



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La drague Charlemagne au Havre

Sur le forum Marine Marchande* s'échangent des propos parfois un peu énergiques à propos de la situation actuelle de la Mar-Mar mais aussi nombre de photos, souvent intéressantes. J'ai ainsi reçu une série sur la drague Charlemagne qui m'a beaucoup surpris. J'avais en effet en mémoire les "marie-salopes" de mon enfance à Fécamp (qui n'avaient pas tout à fait la même fonction) et l'on me présentait là un navire spécialisé dont l'aspect n'avait rien à envier à certains bateaux de croisière! L'auteur des photos m'a autorisé à faire partager aux lecteurs de ce blog l'objet de mon étonnement. Voilà donc quelques clichés de cette luxueuse drague…
*(marine-marchande@yahoogroupes.fr)

101 mètres de long, 20 mètres de large, Charlemagne, baptisé à Dieppe en 2002, présente un gabarit de colosse. L'empereur à la barbe fleurie a donné son nom à la plus grande drague lancée en Europe, propriété du groupe belge Deme. Drague à élindes traînantes de 5 682 tonnes construite aux chantiers navals IAC aux Pays Bas, Charlemagne a une capacité de 10 200 tonnes et fonctionne avec deux équipes de onze hommes d’équipage. Sa technique de pointe lui permet d’aspirer dans des gisements jusqu’à 60 mètres de profondeur.






La drague Charlemagne au Havre le mercredi 21 avril 2010.
©Jean-Claude Sinnesael

Plus de dragues havraises sur le site de niavlysLH76

La drague Charlemagne au Havre

Sur le forum Marine Marchande* s'échangent des propos parfois un peu énergiques à propos de la situation actuelle de la Mar-Mar mais aussi nombre de photos, souvent intéressantes. J'ai ainsi reçu une série sur la drague Charlemagne qui m'a beaucoup surpris. J'avais en effet en mémoire les "marie-salopes" de mon enfance à Fécamp (qui n'avaient pas tout à fait la même fonction) et l'on me présentait là un navire spécialisé dont l'aspect n'avait rien à envier à certains bateaux de croisière! L'auteur des photos m'a autorisé à faire partager aux lecteurs de ce blog l'objet de mon étonnement. Voilà donc quelques clichés de cette luxueuse drague…
*(marine-marchande@yahoogroupes.fr)

101 mètres de long, 20 mètres de large, Charlemagne, baptisé à Dieppe en 2002, présente un gabarit de colosse. L'empereur à la barbe fleurie a donné son nom à la plus grande drague lancée en Europe, propriété du groupe belge Deme. Drague à élindes traînantes de 5 682 tonnes construite aux chantiers navals IAC aux Pays Bas, Charlemagne a une capacité de 10 200 tonnes et fonctionne avec deux équipes de onze hommes d’équipage. Sa technique de pointe lui permet d’aspirer dans des gisements jusqu’à 60 mètres de profondeur.






La drague Charlemagne au Havre le mercredi 21 avril 2010.
©Jean-Claude Sinnesael

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RMS Atlantis dans les fjords norvégiens

SS Andes, paquebot de la compagnie britannique Royal Mail Steam Packet Company fut construit en 1913 par Harland and Wolff ainsi que son sister-ship Alcantara. Il desservit essentiellement la ligne reliant l'Angleterre à l'Amérique du Sud puis après 1948 l'Océanie comme navire d'immigrants. Il servit aussi la Royal Navy pendant les guerres mondiales (croiseur auxiliaire dans la première, navire-hôpital dans la seconde).
La Royal Mail l'avait convertit en navire de croisière en 1930. Il fut entièrement rééquipé pour accueillir 450 passagers de 1° classe et fut rebaptisé Atlantis et croisa notamment au Spitzberg, dans les fjords norvégiens ainsi qu'aux Caraïbes.

The Atlantis (former Andes) was built by Harland and Wolff for the Royal mail Line in 1913 and saw service as an armed merchant cruiser in WWI and as an hospital ship in WWII.

Nous avons déjà eu l'occasion de parler du peintre de marine Kenneth D. Shoesmith (voir notre blog), le site Svalbard Republic (par ailleurs très sérieux avec ses photos de l'île de Svalbard entre mer de Barents et océan arctique et loufoque avec sa Polie université du non-savoir) lui consacre d'excellentes pages présentant d'autres réalisation de ce merveilleux artiste.
En voici quelques-unes du paquebot Atlantis.


On doit aussi à Kenneth D. Shoesmith les illustrations des catalogues de The Blue Funnel Line.

La terre vue de la mer, le regard des marins grecs sur le monde

Sur votre agenda

Dans le cadre des Mardis de la mer et des Français organisés par l’institut français de la Mer (IFM) et le Centre d’études de la Mer de l’Institut catholique de Paris (Cetmer)

dernière soirée-débat de la saison

Mardi 11 mai 2010 de 17h30 à 19h30

Grand amphi de l’Institut catholique de Paris
21 rue d’Assas 75006 Paris

La terre vue de la mer, le regard des marins grecs sur le monde

par Jean-Marie Kowalski, professeur à l’École navale