lundi 14 juin 2010

Bateau école de pilotage Le Chamois à Paimpol

Bateau école de pilotage Le Chamois à Paimpol

Le décret ministériel, portant institution d'école de pilotage et de pilotes brevetés fut signé le 14 juillet 1865. Une école de pilotage était créée dans chacune des divisions navales de la Manche et de l'Océan Atlantique, sous le direction des commandants de ces divisions.
En 1882, une quarantaine de pilotes avaient été formés par les deux écoles. Le décret du 11 juillet 1882 porta création d'une école de pilotage unique sur proposition de l'amiral Jaureguiberry alors ministre de la Marine. La durée des cours était portée de trois à cinq ans. L'école de l'Ouest fut supprimée. Les instructeurs et les élèves embarquèrent alors sur l'Elan qui resta affecté à l'école de pilotage de la Flotte jusqu'en 1906, date à laquelle il fut remplacé par Chamois, aviso mixte à deux mâts. Le fonctionnement de l'école fut interrompu en raison de la Première Guerre mondiale. d'août 1914 à août 1919. A sa réouverture, l'école se vit réaffecter Chamois et ses deux cotres Mutin et Railleur, plus un vieux torpilleur, Audacieux, remplacé en 1920 par Alerte, navire plus rapide qui permettait de développer l' enseignement de la navigation pratique plus loin de la côte. Chamois commençait à vieillir et nécessitait des réparations de plus en plus fréquentes. A la demande du capitaine de frégate Darlan, alors commandant de l'école, il fut remplacé en 1924, par l'aviso Ancre, navire plus rapide et tenant bien la mer.

Bateau école de pilotage Le Chamois à Paimpol

Bateau école de pilotage Le Chamois à Paimpol

Le décret ministériel, portant institution d'école de pilotage et de pilotes brevetés fut signé le 14 juillet 1865. Une école de pilotage était créée dans chacune des divisions navales de la Manche et de l'Océan Atlantique, sous le direction des commandants de ces divisions.
En 1882, une quarantaine de pilotes avaient été formés par les deux écoles. Le décret du 11 juillet 1882 porta création d'une école de pilotage unique sur proposition de l'amiral Jaureguiberry alors ministre de la Marine. La durée des cours était portée de trois à cinq ans. L'école de l'Ouest fut supprimée. Les instructeurs et les élèves embarquèrent alors sur l'Elan qui resta affecté à l'école de pilotage de la Flotte jusqu'en 1906, date à laquelle il fut remplacé par Chamois, aviso mixte à deux mâts. Le fonctionnement de l'école fut interrompu en raison de la Première Guerre mondiale. d'août 1914 à août 1919. A sa réouverture, l'école se vit réaffecter Chamois et ses deux cotres Mutin et Railleur, plus un vieux torpilleur, Audacieux, remplacé en 1920 par Alerte, navire plus rapide qui permettait de développer l' enseignement de la navigation pratique plus loin de la côte. Chamois commençait à vieillir et nécessitait des réparations de plus en plus fréquentes. A la demande du capitaine de frégate Darlan, alors commandant de l'école, il fut remplacé en 1924, par l'aviso Ancre, navire plus rapide et tenant bien la mer.

Le Français de Charcot à Saint-Malo


Le Français de Charcot à Saint-Malo
Charcot entreprend la première expédition française dans les mers antarctiques, retrouvant en cela un esprit de découverte délaissé depuis les expéditions australes de Dumont d’Urville en 1838-1840. Il s’agira du premier hivernage français dans les glaces australes, cinq ans seulement après le Belge Gerlache de Gomery, auteur du premier jamais réalisé.
Jean-Baptiste Charcot a investi la plus grande partie de sa fortune personnelle dans son projet, mais elle ne couvre pas le financement d’une telle opération. Il avait espéré que la France, à l’instar des autres pays européens, se mêlerait aux élans conquérants des pôles et qu’il bénéficierait d’un véritable soutien financier pour préparer ses expéditions. S’il obtient l’appui des hauts personnages de l’époque, le patronage des académies et ministères et du président de la République, Charcot sera toujours très déçu par la modestie des subventions officielles qui ne couvriront jamais la totalité des fonds nécessaires à une expédition d’envergure. Jean-Baptiste Charcot ne dut le salut de son expédition qu’au Chantier Gautier qui fit d’énormes efforts financiers pour continuer la construction malgré les retards de paiement et au journal Le Matin qui lança une vague de souscription nationale. Le quotidien participa à hauteur du tiers du budget total (150000 francs) et permit au grand public de découvrir le commandant qui devint un héros populaire, s’affranchissant à l’occasion de l’aura de son père.
Pour remercier tous les Français qui ont suivi l’initiative du Matin, Jean-Baptiste Charcot changera le nom de son bateau pour le baptiser Le Français. (source pourquoi Pas). C'est un trois-mâts goélette de 32 mètres construit à Saint-Malo en 1903 aux chantiers chantiers Gautier.

Le Français de Charcot à Saint-Malo


Le Français de Charcot à Saint-Malo
Charcot entreprend la première expédition française dans les mers antarctiques, retrouvant en cela un esprit de découverte délaissé depuis les expéditions australes de Dumont d’Urville en 1838-1840. Il s’agira du premier hivernage français dans les glaces australes, cinq ans seulement après le Belge Gerlache de Gomery, auteur du premier jamais réalisé.
Jean-Baptiste Charcot a investi la plus grande partie de sa fortune personnelle dans son projet, mais elle ne couvre pas le financement d’une telle opération. Il avait espéré que la France, à l’instar des autres pays européens, se mêlerait aux élans conquérants des pôles et qu’il bénéficierait d’un véritable soutien financier pour préparer ses expéditions. S’il obtient l’appui des hauts personnages de l’époque, le patronage des académies et ministères et du président de la République, Charcot sera toujours très déçu par la modestie des subventions officielles qui ne couvriront jamais la totalité des fonds nécessaires à une expédition d’envergure. Jean-Baptiste Charcot ne dut le salut de son expédition qu’au Chantier Gautier qui fit d’énormes efforts financiers pour continuer la construction malgré les retards de paiement et au journal Le Matin qui lança une vague de souscription nationale. Le quotidien participa à hauteur du tiers du budget total (150000 francs) et permit au grand public de découvrir le commandant qui devint un héros populaire, s’affranchissant à l’occasion de l’aura de son père.
Pour remercier tous les Français qui ont suivi l’initiative du Matin, Jean-Baptiste Charcot changera le nom de son bateau pour le baptiser Le Français. (source pourquoi Pas). C'est un trois-mâts goélette de 32 mètres construit à Saint-Malo en 1903 aux chantiers chantiers Gautier.