OPERATION CATAPULT DU 2 AU 8 JUILLET 1940
Le cabinet de guerre britannique sous la direction de Winston Churchill, Premier ministre, décide de s'emparer ou de détruire tous les bâtiments français, ou qu'ils soient stationnés.
L'opération baptisée Catapult est déclenchée le 2 juillet 1940; elle ne suscite pas l'adhésion unanime des chefs d'escadre britanniques. Elle se déroule en plusieurs phases quasiment simultanées pour garantir l'effet de surprise :
- dans les ports britanniques contre les navires français réfugiés, suite à l'invasion allemande
- à MERS- EL- KEBIR, contre la principale force française
- à ALEXANDRIE base britannique en Egypte, contre la force X.
- à DAKAR, ou se trouve le cuirassé RICHELIEU
Le cabinet de guerre britannique sous la direction de Winston Churchill, Premier ministre, décide de s'emparer ou de détruire tous les bâtiments français, ou qu'ils soient stationnés.
L'opération baptisée Catapult est déclenchée le 2 juillet 1940; elle ne suscite pas l'adhésion unanime des chefs d'escadre britanniques. Elle se déroule en plusieurs phases quasiment simultanées pour garantir l'effet de surprise :
- dans les ports britanniques contre les navires français réfugiés, suite à l'invasion allemande
- à MERS- EL- KEBIR, contre la principale force française
- à ALEXANDRIE base britannique en Egypte, contre la force X.
- à DAKAR, ou se trouve le cuirassé RICHELIEU
Dans les ports britanniques:
A Portsmouth se trouvent le COURBET, 1contre- torpilleur, 5 torpilleurs, 2 sous-marins, 6 avisos
A Plymouth : le PARIS, 1 contre- torpilleur, 3 torpilleurs, 3 sous-marins dont le SURCOUF, croiseur sous-marin, 2 avisos
Le COURBET et le PARIS sont deux cuirassés anciens conservés pour les écoles
Dans divers autres ports britanniques : quelques avisos, patrouilleurs et bâtiments divers
Les marins français ont fait l'objet d'un véritable guet-apens, pour s'emparer des navires; attirés sur les navires britanniques pour les faire boire et les éloigner de leur bord. Le 3 juillet à 4 heures du matin, ceux qui sont restés à bord au saut du lit sont surpris, un officier annonce un pli urgent pour le commandant, pour s'introduire à bord derrière le planton, profitant des bonnes relations passées pour endormir leur méfiance. En dépit de ces ruses, il y eu quelques coups de revolver qui firent 4 morts dont 3 anglais. Les Anglais essayèrent de convaincre des marins de continuer le combat avec le Général de Gaulle mais sans résultat, ceux- ci ayant été humiliés, restèrent fidèle au gouvernement du maréchal Pétain et furent rapatriés.