vendredi 23 juillet 2010

En souvenir de la Jeanne

Les 21 et 22 novembre 2009, le diptyque philatélique créé par la Poste en hommage à la Jeanne d’Arc et à ses marins (voir notre blog) faisait un tabac dans les trois bureaux de poste temporaires ouverts pour l’occasion: musée de la Marine de Brest, musée de la Marine de Paris et Domrémy la Pucelle, ville natale de Jeanne d’Arc. Plus de 45000 timbres vendus en un week-end dont 40000 rien qu’à Brest. Jean-Jacques Oliviéro, membre de la commission philatélique de Saint-Pierre et Miquelon, se dit qu’il ne pouvait pas laisser passer la Jeanne d’Arc à Saint-Pierre sans provoquer à son tour l’ouverture d’un bureau de poste temporaire. L’engouement né de cette idée a convaincu Alain Bailhache, peintre officiel de la marine, de dessiner un timbre illustrant La Jeanne dans l’archipel. La courte escale du groupe école dans la baie de Saint-Pierre, le 22 avril, a donc été l’occasion pour La Poste d’organiser à bord de chacun des deux bâtiments une vaste opération «1er jour». Pour l’anecdote, il faut savoir que le timbre a failli rater l’escale de la Jeanne d’Arc à Saint-Pierre et Miquelon en raison des perturbations dans les liaisons aériennes consécutives à l’éruption du volcan en Islande. Imprimés en métropole, les timbres ne sont arrivés sur l’archipel que la veille de l’escale !

En souvenir de la Jeanne

Les 21 et 22 novembre 2009, le diptyque philatélique créé par la Poste en hommage à la Jeanne d’Arc et à ses marins (voir notre blog) faisait un tabac dans les trois bureaux de poste temporaires ouverts pour l’occasion: musée de la Marine de Brest, musée de la Marine de Paris et Domrémy la Pucelle, ville natale de Jeanne d’Arc. Plus de 45000 timbres vendus en un week-end dont 40000 rien qu’à Brest. Jean-Jacques Oliviéro, membre de la commission philatélique de Saint-Pierre et Miquelon, se dit qu’il ne pouvait pas laisser passer la Jeanne d’Arc à Saint-Pierre sans provoquer à son tour l’ouverture d’un bureau de poste temporaire. L’engouement né de cette idée a convaincu Alain Bailhache, peintre officiel de la marine, de dessiner un timbre illustrant La Jeanne dans l’archipel. La courte escale du groupe école dans la baie de Saint-Pierre, le 22 avril, a donc été l’occasion pour La Poste d’organiser à bord de chacun des deux bâtiments une vaste opération «1er jour». Pour l’anecdote, il faut savoir que le timbre a failli rater l’escale de la Jeanne d’Arc à Saint-Pierre et Miquelon en raison des perturbations dans les liaisons aériennes consécutives à l’éruption du volcan en Islande. Imprimés en métropole, les timbres ne sont arrivés sur l’archipel que la veille de l’escale !

Dans le ventre du Champlain

Le paquebot Champlain de la CGT (1932-1940) peu après sa mise en service. (collection agence adhémar)

Paquebot en acier construit en 1930 aux chantiers et ateliers de Saint-Nazaire. Long de 185m sur 25,27m, il jauge 28094tx. Il est équipé de deux groupes de turbines Parsons à engrenages qui développent 25500cv. Sa vitesse en service est de 20nœuds.
En service sur le ligne Le Havre-New York pour la Compagnie générale transatlantique (CGT) en même temps que De Grasse et Lafayette, il effectue aussi des croisières en Europe et dans les Caraïbes. Champlain subit des modifications en 1936 et voit sa cheminée rehaussée.
Au début de la Seconde Guerre mondiale (le 17 juin 1940), alors qu'il s'est réfugié en rade de La Pallice, le paquebot, qui transportait 3000 tonnes de cuivre et 30 avions de chasse Curtiss H-75, heurte une mine magnétique et coule. Il y aura 12 victimes. Son épave ne sera démolie qu'en 1964.
Grâce au livre Le paquebot (par M. Kunstler, librairie Bernardin-Béchet, oct 1932) de la série Le secret des machines, nous allons entrer dans le ventre du Champlain. (collection agence adhémar)

Mise en place de l'arbre d'une hélice latérale lors de la construction du Champlain.

Le sondeur électrique du Champlain donne toutes les trois minutes les profondeurs sous-marines.

Tableau de manœuvre des machines motrices du Champlain de chacune 12500cv.

Le livre Le paquebot de M. Kunstler dont sont extraites ces photos nous permettra prochainement d'aller faire un tour dans le ventre du Paris. A suivre…

Dans le ventre du Champlain

Le paquebot Champlain de la CGT (1932-1940) peu après sa mise en service. (collection agence adhémar)

Paquebot en acier construit en 1930 aux chantiers et ateliers de Saint-Nazaire. Long de 185m sur 25,27m, il jauge 28094tx. Il est équipé de deux groupes de turbines Parsons à engrenages qui développent 25500cv. Sa vitesse en service est de 20nœuds.
En service sur le ligne Le Havre-New York pour la Compagnie générale transatlantique (CGT) en même temps que De Grasse et Lafayette, il effectue aussi des croisières en Europe et dans les Caraïbes. Champlain subit des modifications en 1936 et voit sa cheminée rehaussée.
Au début de la Seconde Guerre mondiale (le 17 juin 1940), alors qu'il s'est réfugié en rade de La Pallice, le paquebot, qui transportait 3000 tonnes de cuivre et 30 avions de chasse Curtiss H-75, heurte une mine magnétique et coule. Il y aura 12 victimes. Son épave ne sera démolie qu'en 1964.
Grâce au livre Le paquebot (par M. Kunstler, librairie Bernardin-Béchet, oct 1932) de la série Le secret des machines, nous allons entrer dans le ventre du Champlain. (collection agence adhémar)

Mise en place de l'arbre d'une hélice latérale lors de la construction du Champlain.

Le sondeur électrique du Champlain donne toutes les trois minutes les profondeurs sous-marines.

Tableau de manœuvre des machines motrices du Champlain de chacune 12500cv.

Le livre Le paquebot de M. Kunstler dont sont extraites ces photos nous permettra prochainement d'aller faire un tour dans le ventre du Paris. A suivre…