Ile-de-France quitte les côtes de France
Île-de-France était un paquebot de la Compagnie générale transatlantique. Il fait partie des paquebots postaux qui transportaient passagers et courriers. Il naviguera de 1927 à 1959.
Son lancement a lieu le dimanche 14 mars 1926 aux Ateliers et chantiers de France à Saint-Nazaire - Penhoët. Toute sa vie est un roman. Placé sur la ligne de New York, il devient un haut lieu de la débauche pour tous ceux qui fuient la prohibition, au point d'être surnommé The longest gangplank (la plus grande cachette de gangsters). La belle vie du bord se déroule dans une ambiance artistique art déco dont il est le précurseur. La guerre fait de lui un héros. Pendant quatre ans, il va transporter plus d'un demi-million de soldats de Durban au Canada, de Bombay à Suez, de Sydney à San Francisco, ce qui lui vaut de recevoir la Croix de Guerre et d'être nommé chevalier du Mérite maritime. Retourné à la vie civile, il perd une cheminée dans une refonte complète où il gagne une partie du décor de Normandie et une piscine supplémentaire. Cette période est marquée par ses nombreuses interventions auprès de navires en péril qui lui vaudront le surnom de "saint-bernard des mers". Sa fin de vie ne manque pas d'originalité car il servira de cadre à un film hollywoodien avant d'être démantelé au Japon après une cérémonie shinto.
Son lancement a lieu le dimanche 14 mars 1926 aux Ateliers et chantiers de France à Saint-Nazaire - Penhoët. Toute sa vie est un roman. Placé sur la ligne de New York, il devient un haut lieu de la débauche pour tous ceux qui fuient la prohibition, au point d'être surnommé The longest gangplank (la plus grande cachette de gangsters). La belle vie du bord se déroule dans une ambiance artistique art déco dont il est le précurseur. La guerre fait de lui un héros. Pendant quatre ans, il va transporter plus d'un demi-million de soldats de Durban au Canada, de Bombay à Suez, de Sydney à San Francisco, ce qui lui vaut de recevoir la Croix de Guerre et d'être nommé chevalier du Mérite maritime. Retourné à la vie civile, il perd une cheminée dans une refonte complète où il gagne une partie du décor de Normandie et une piscine supplémentaire. Cette période est marquée par ses nombreuses interventions auprès de navires en péril qui lui vaudront le surnom de "saint-bernard des mers". Sa fin de vie ne manque pas d'originalité car il servira de cadre à un film hollywoodien avant d'être démantelé au Japon après une cérémonie shinto.