vendredi 30 juillet 2010

Le paquebot-casino Lydia ensablé à Port-Barcarès

Couché de soleil sur le paquebot Lydia à son dernier mouillage à Port-Barcarès. (Coll agence Adhémar)

Construit au Danemark dans les chantiers navals Burmeister et Wainpour pour le compte de l'armement australien Adelaïde Steamship Company Ltd, ce paquebot de 90 mètres a été lancé en juin 1931 sous le nom de Moonta.

Moonta à Adélaïde (coll Jacques Hiron)

Jusqu'en 1955, il fera des croisières dans les eaux australiennes avant d'être revendu à la compagnie grecque Hellenic Mediterranean Lines qui double sa capacité (il passe de 140 à 280 passagers). Ainsi modifié, il se voit affecter la ligne Beyrouth-Marseille (via Gênes, Naples, Le Pirée, Alexandrie et Limassol) et change son nom en Lydia.

Lydia sous pavillon grec (coll Jacques Hiron)

Désarmé en 1967, il est revendu à la Semeta dont le président, Gaston Pams, cherchait un symbole fort pour marquer la naissance des futures stations balnéaires de Barcarès et de Leucate. Ensablé, il sera le premier bâtiment de la nouvelle côte. Il sera revendu en 1974 à un groupe japonais qui y construit une discothèque et un casino. Puis il passera au groupe Partouche qui relance le casino. Ce serait le seul paquebot ensablé au monde!

Le paquebot-casino Lydia ensablé à Port-Barcarès

Couché de soleil sur le paquebot Lydia à son dernier mouillage à Port-Barcarès. (Coll agence Adhémar)

Construit au Danemark dans les chantiers navals Burmeister et Wainpour pour le compte de l'armement australien Adelaïde Steamship Company Ltd, ce paquebot de 90 mètres a été lancé en juin 1931 sous le nom de Moonta.

Moonta à Adélaïde (coll Jacques Hiron)

Jusqu'en 1955, il fera des croisières dans les eaux australiennes avant d'être revendu à la compagnie grecque Hellenic Mediterranean Lines qui double sa capacité (il passe de 140 à 280 passagers). Ainsi modifié, il se voit affecter la ligne Beyrouth-Marseille (via Gênes, Naples, Le Pirée, Alexandrie et Limassol) et change son nom en Lydia.

Lydia sous pavillon grec (coll Jacques Hiron)

Désarmé en 1967, il est revendu à la Semeta dont le président, Gaston Pams, cherchait un symbole fort pour marquer la naissance des futures stations balnéaires de Barcarès et de Leucate. Ensablé, il sera le premier bâtiment de la nouvelle côte. Il sera revendu en 1974 à un groupe japonais qui y construit une discothèque et un casino. Puis il passera au groupe Partouche qui relance le casino. Ce serait le seul paquebot ensablé au monde!

Dans les coulisses du paquebot Paris

Le paquebot Paris de la CGT

Paris est un paquebot transatlantique «cousin» du France de 1912. Fleuron de la Compagnie général transatlantique, sa carrière de 18 ans se fait cependant dans l'ombre de ce dernier et d'Île-de-France mis en service en 1927. Il manquera de chance tout au long de sa vie, ponctuée de nombreux accidents, depuis sa construction aux chantiers de l'Atlantique retardée par la Première Guerre mondiale jusqu'à son incendie dans le port du Havre le 18 avril 1939. Il sera toujours porte-poisse même après puisque Liberté (ex-Europa), récemment acquis par la CGT au titre des dommages de guerre, heurtera son épave et sombrera.
Il sera néanmoins le premier paquebot équipé d'une salle de cinéma et d'un dancing. Il était par ailleurs très bien équipé comme le montre la série de photos suivante.

Passerelle de navigation du Paris

Poste de diffusion phonographique du Paris

Poste radio-émetteur du Paris

Tableau central de la machine du Paris

Salle des machines du Paris

Plus sur Paris? Voir notre blog

Dans les coulisses du paquebot Paris

Le paquebot Paris de la CGT

Paris est un paquebot transatlantique «cousin» du France de 1912. Fleuron de la Compagnie général transatlantique, sa carrière de 18 ans se fait cependant dans l'ombre de ce dernier et d'Île-de-France mis en service en 1927. Il manquera de chance tout au long de sa vie, ponctuée de nombreux accidents, depuis sa construction aux chantiers de l'Atlantique retardée par la Première Guerre mondiale jusqu'à son incendie dans le port du Havre le 18 avril 1939. Il sera toujours porte-poisse même après puisque Liberté (ex-Europa), récemment acquis par la CGT au titre des dommages de guerre, heurtera son épave et sombrera.
Il sera néanmoins le premier paquebot équipé d'une salle de cinéma et d'un dancing. Il était par ailleurs très bien équipé comme le montre la série de photos suivante.

Passerelle de navigation du Paris

Poste de diffusion phonographique du Paris

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Tableau central de la machine du Paris

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