mercredi 1 septembre 2010

1er septembre 1939,Le cuirassé allemand SCHLESWIG-HOLSTEIN ouvre le feu sur Danzig; ainsi débute la seconde guerre mondiale.

Le cuirassé SCHLESWIG-HOLSTEIN tire sur Westerplatte(photo collection Alain V)

Le premier septembre 1939, à 5 h 47,le vieux cuirassé allemand, SCHLESWIG-HOLSTEIN ouvre le feu, à tir tendu, sur les positions polonaises de la garnison de la Westerplatte.

Au cours de cette journée, le SCHLESWIG-HOLSTEIN va tirer 112 obus de 280mm; 425 de 150 mm; et 355 de 88mm, sur Westerplatte dans la zone libre de Danzig, et également sur le port de Gdynia.
Le SCHLESWIG-HOLSTEIN utilisé pour cette première attaque allemande, était un vieux cuirassé, antérieur à la première guerre mondiale; un pré-dreadnought du type Deutschland. Lancé en 1906 il est entré en service en 1908; c'est un des navires que la marine allemande avait été autorisée à conserver lors du Traité de Versailles.
Refondu en 1926 il a été utilisé dans l'entre deux guerres comme navire école.
D'un déplacement de 12 300 tonnes; d'une longueur de 125,9 mètres,largeur 22,2 mètres
puissance 18 000 cv,vitesse 18 noeuds
Armement: 4 canons de 280 mm
10 canons de 150 mm
4canons de 88mm
4 mitrailleuses
Équipage :725 hommes
Il sera bombardé et coulé à Gdynia le 21 mars 1945;et son épave démolie de 1950 à 1956.

Depuis le Traité de Versailles et la Convention de Paris du 9 novembre 1920,Danzig est" ville libre" rattachée administrativement à la Pologne, à laquelle elle est reliée par un corridor qui offre au nouvel état polonais, un accès à une étroite bande de territoire sur la Baltique.
Les polonais créent sur ce territoire, un port moderne Gdynia.

Les allemands doivent traverser ce corridor pour rejoindre la Prusse Orientale; dès l'arrivée au pouvoir des nazis, ceux ci provoquent des incidents avec les polonais, les derniers incidents sont relatifs aux fonctionnaires en mission dans la ville libre de Danzig; il s'agit bien entendu de prétextes, pour envenimer la situation et provoquer la Pologne.

Le pacte germano-soviétique signé le 24 août 1939 donne les mains libres à Hitler pour attaquer la Pologne.

Les gouvernements britanniques et français envoient un ultimatum, aux autorités allemandes les sommant de suspendre leur attaque sur la Pologne; ultimatum repoussé par les allemands.

La marine polonaise intervient rapidement; les navires GRYF et MEWA quittent Gdynia pour mouiller des mines lorsqu'ils sont attaqués par la Luftwaffe. Le torpilleur polonais Mazur est coulé dans le port de Gdynia le 2 septembre.

Le 3 septembre; la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre au Reich.
Alain

1er septembre 1939,Le cuirassé allemand SCHLESWIG-HOLSTEIN ouvre le feu sur Danzig; ainsi débute la seconde guerre mondiale.

Le cuirassé SCHLESWIG-HOLSTEIN tire sur Westerplatte(photo collection Alain V)

Le premier septembre 1939, à 5 h 47,le vieux cuirassé allemand, SCHLESWIG-HOLSTEIN ouvre le feu, à tir tendu, sur les positions polonaises de la garnison de la Westerplatte.

Au cours de cette journée, le SCHLESWIG-HOLSTEIN va tirer 112 obus de 280mm; 425 de 150 mm; et 355 de 88mm, sur Westerplatte dans la zone libre de Danzig, et également sur le port de Gdynia.
Le SCHLESWIG-HOLSTEIN utilisé pour cette première attaque allemande, était un vieux cuirassé, antérieur à la première guerre mondiale; un pré-dreadnought du type Deutschland. Lancé en 1906 il est entré en service en 1908; c'est un des navires que la marine allemande avait été autorisée à conserver lors du Traité de Versailles.
Refondu en 1926 il a été utilisé dans l'entre deux guerres comme navire école.
D'un déplacement de 12 300 tonnes; d'une longueur de 125,9 mètres,largeur 22,2 mètres
puissance 18 000 cv,vitesse 18 noeuds
Armement: 4 canons de 280 mm
10 canons de 150 mm
4canons de 88mm
4 mitrailleuses
Équipage :725 hommes
Il sera bombardé et coulé à Gdynia le 21 mars 1945;et son épave démolie de 1950 à 1956.

Depuis le Traité de Versailles et la Convention de Paris du 9 novembre 1920,Danzig est" ville libre" rattachée administrativement à la Pologne, à laquelle elle est reliée par un corridor qui offre au nouvel état polonais, un accès à une étroite bande de territoire sur la Baltique.
Les polonais créent sur ce territoire, un port moderne Gdynia.

Les allemands doivent traverser ce corridor pour rejoindre la Prusse Orientale; dès l'arrivée au pouvoir des nazis, ceux ci provoquent des incidents avec les polonais, les derniers incidents sont relatifs aux fonctionnaires en mission dans la ville libre de Danzig; il s'agit bien entendu de prétextes, pour envenimer la situation et provoquer la Pologne.

Le pacte germano-soviétique signé le 24 août 1939 donne les mains libres à Hitler pour attaquer la Pologne.

Les gouvernements britanniques et français envoient un ultimatum, aux autorités allemandes les sommant de suspendre leur attaque sur la Pologne; ultimatum repoussé par les allemands.

La marine polonaise intervient rapidement; les navires GRYF et MEWA quittent Gdynia pour mouiller des mines lorsqu'ils sont attaqués par la Luftwaffe. Le torpilleur polonais Mazur est coulé dans le port de Gdynia le 2 septembre.

Le 3 septembre; la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre au Reich.
Alain

Il y a cent ans… Courbet, le premier dreadnought français

1911 Courbet en achèvement à Lorient

Courbet à son entrée en service en 1913

Courbet aprés sa première refonte en 1924



Juin 1944 Courbet sabordé sur les plages du débarquement en normandie 
(photos collection Alain V)

Il y a 100 ans était mis sur cale le Courbet, premier dreadnought français.
Le premier septembre 1910 était, enfin, mis sur cale le premier dreadnought français; enfin car c'était 5 ans après le Dreadnought britannique, prototype d'une nouvelle classe de cuirassés qui surclassait et rendait obsolète toutes les constructions antérieures. Le Dreadnought se distinguait par l'unité de calibre de l'artillerie principale permettant un tir groupé facilitant le réglage du tir; une bordée nettement plus conséquente; une vitesse de 20 nœuds minimum pour engager le combat dans les meilleures condition. En France, on ne suivit pas tout de suite cette voie, en 1906 soit alors même que le Dreadnought entrait en service, on mis sur cale une série de cuirassés de 18 000 t mais avec dualité de calibre: 4 canons de 305mm ,et 12 canons de 240 mm, qui atteignirent péniblement 20 nœuds aux essais, ce fut les six Danton qui lorsqu'ils entrèrent en service en 1911 étaient dejà dépassés.
L'ingénieur en chef H. Lyasse dés son arrivée à la direction des constructions navales en 1910 jeta les bases d'un programme de cuirassés de 23 500 t soit un accroissement de 30% par rapport aux Danton armés de 12 canons de 305mm ; ce fut les Courbet premiers dreadnought français.

Caractéristiques des Courbet :
-Longueur 166 mètres, largeur 27 mètres, tirant d'eau moyen arrière 9,04 mètres
-protection: ceinture cuirassée de 270 mm à 180 mm aux extrémités; tourelles blindées à 320 mm
-propulsion 24 chaudières chauffant au charbon alimentant 4 turbines développant 28 000 cv 4 hélices,vitesse 21 nœuds
-Armement 12 canons de 305mm portée 13 500 m, 22 canons de 138,6 mm en casemates, 4 canons de 47mm, 4 tubes lance-torpilles sous marins. Équipage 1115 hommes

Les Courbet seront construits en quatre exemplaires:
Courbet construit par l'arsenal de Lorient; sur cale le 1er septembre 1910; lancé le 23 septembre 1911; en service le 19 novembre 1913.
Jean-Bart construit par l'arsenal de Brest; sur cale le 15 novembre 1910;lancé le 22 septembre 1911;en service le 19 novembre 1913
Paris construit par FCM à La Seyne sur Mer;sur cale le 10 novembre 1911;lancé le 28 septembre 1912;en service le 1er aout 1914
France, construit par ACL à Saint-Nazaire;sur cale le 30 novembre 1911;lancé le 7 novembre 1912;en service le 10 octobre 1914

A l'exception du France disparu prématurément ces cuirassés feront l'objet de deux refontes qui modifieront considérablement leur aspect.
Courbet refonte de 1923/1924: chauffe au mazout; 305 mm accroissement de la portée à 26 000 m;installation d'un tripode et d'une direction de tir; les deux cheminées sont réunies en une seul haute et plus grosse; et refonte de 1927/1931 appareil propulsif rénové;direction de tir modernisée
Paris refonte de 1922/1923:chauffe au mazout partielle;305 mm portée à 26 000 m;installation d'un tripode et d'une direction de tir;première cheminée reculée;cheminées plus hautes;et refonte de 1927/1929 conduite de tir modernisée
Jean Bart refonte de1923/1925 ;et refonte de 1929/1931 identiques au COURBET

HISTOIRE DES COURBET

Pendant la Première Guerre mondiale, les COURBET sont affectés en méditerranée à la première armée navale commandée par l'amiral Boué de Lapeyrère,à l'exception en juillet 1914 d'une visite en Russie du Président de la République, Raymond Poincaré sur FRANCE, escorté par le JEAN BART.
En 1919 JEAN BART et FRANCE sont en mer noire
une mutinerie éclate à bord du FRANCE à Sébastopol le 19 avril 1919,le 25 juillet il rentre à Toulon ou un conseil de guerre juge les mutins.
Le 26 aout 1922 le FRANCE est perdue par accident de navigation au large de Quiberon il s'échoue sur une roche inconnue et chavire.
1923 COURBET est école de canonnage
A partir de 1934 les trois cuirassés sont affectés aux écoles en méditerranée:
-COURBET toujours école de canonnage
-PARIS école de timonerie et des chauffeurs
-JEAN BART école des électriciens et torpilleurs
1937 le JEAN BART est rebaptisé OCEAN;le nom de JEAN BART étant réservé au nouveau cuirassé de 35 000 t mis sur cale;il est désarmé en décembre 1937 est utilisé comme caserne à Toulon.
En juillet 1939. COURBET et PARIS toujours écoles rallient Brest
En mai 1940, COURBET et PARIS sont réarmés à effectif de guerre
Avec l'invasion allemande le 18 juin 1940 les deux cuirassé se réfugient en Angleterre
-COURBET à Portsmouth
-PARIS à Plymouth
Les deux cuirassés sont saisis par les britanniques le 3 juillet 1940 lors de l'opération Catapult
PARIS est utilisé par les britanniques comme base pour les patrouilleurs de Plymouth
COURBET est remis aux Forces Navales Françaises Libres le 10 juillet,est utilisé comme dépôt des équipages et participe à la défense anti- aérienne de Porsmouth
1942 le COURBET est désarmé
1942 L'OCEAN ex JEAN BART est à Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942,il n'est pas sabordé mais remorqué à Saint- Mandier, il est touché par les bombardements américains de 1944 précédant la libération de Toulon.
l'épave sera démolie en 1945
1944 le 9 juin 1944, le COURBET remorqué depuis Portsmouth est sabordé comme bockship du port artificiel à Hermanville;lors du débarquement de normandie,l'épave sera démolie après la guerre.
1945, le PARIS est restitué à la France et remorqué à Brest, ou il sert de bâtiment base pour la flotte de la IIèm région maritime jusqu'en 1955.
Il sera démoli en 1956 à la Seyne sur Mer ou il a été remorqué.

Alain

Il y a cent ans… le premier dreadnought français

1911 Courbet en achèvement à Lorient

Courbet à son entrée en service en 1913

Courbet aprés sa première refonte en 1924



Juin 1944 Courbet sabordé sur les plages du débarquement en normandie (photos collection Alain V)

Il y a 100 ans était mis sur cale le Courbet, premier dreadnought français.
Le premier septembre 1910 était, enfin, mis sur cale le premier dreadnought français; enfin car c'était 5 ans après le Dreadnought britannique, prototype d'une nouvelle classe de cuirassés qui surclassait et rendait obsolète toutes les constructions antérieures. Le Dreadnought se distinguait par l'unité de calibre de l'artillerie principale permettant un tir groupé facilitant le réglage du tir; une bordée nettement plus conséquente; une vitesse de 20 nœuds minimum pour engager le combat dans les meilleures condition. En France, on ne suivit pas tout de suite cette voie, en 1906 soit alors même que le Dreadnought entrait en service, on mis sur cale une série de cuirassés de 18 000 t mais avec dualité de calibre: 4 canons de 305mm ,et 12 canons de 240 mm, qui atteignirent péniblement 20 nœuds aux essais, ce fut les six Danton qui lorsqu'ils entrèrent en service en 1911 étaient dejà dépassés.
L'ingénieur en chef H. Lyasse dés son arrivée à la direction des constructions navales en 1910 jeta les bases d'un programme de cuirassés de 23 500 t soit un accroissement de 30% par rapport aux Danton armés de 12 canons de 305mm ; ce fut les Courbet premiers dreadnought français.
Caractéristiques des Courbet :
-Longueur 166 mètres,largeur 27 mètres,tirant d'eau moyen arrière 9,04 mètres
-protection: ceinture cuirassée de 270 mm à 180 mm aux extrémités; tourelles blindées à 320 mm
-propulsion 24 chaudières chauffant au charbon alimentant 4 turbines développant 28 000 cv 4 hélices,vitesse 21 nœuds
-Armement 12 canons de 305mm portée 13 500 m, 22 canons de 138,6 mm en casemates, 4 canons de 47mm, 4 tubes lance-torpilles sous marins. Équipage 1115 hommes
Les Courbet seront construits en quatre exemplaires:
Courbet construit par l'arsenal de Lorient; sur cale le 1er septembre 1910; lancé le 23 septembre 1911; en service le 19 novembre 1913.
Jean-Bart construit par l'arsenal de Brest; sur cale le 15 novembre 1910;lancé le 22 septembre 1911;en service le 19 novembre 1913
Paris construit par FCM à La Seyne sur Mer;sur cale le 10 novembre 1911;lancé le 28 septembre 1912;en service le 1er aout 1914
France, construit par ACL à Saint-Nazaire;sur cale le 30 novembre 1911;lancé le 7 novembre 1912;en service le 10 octobre 1914

A l'exception du France disparu prématurément ces cuirassés feront l'objet de deux refontes qui modifieront considérablement leur aspect.
Courbet refonte de 1923/1924: chauffe au mazout; 305 mm accroissement de la portée à 26 000 m;installation d'un tripode et d'une direction de tir; les deux cheminées sont réunies en une seul haute et plus grosse; et refonte de 1927/1931 appareil propulsif rénové;direction de tir modernisée
Paris refonte de 1922/1923:chauffe au mazout partielle;305 mm portée à 26 000 m;installation d'un tripode et d'une direction de tir;première cheminée reculée;cheminées plus hautes;et refonte de 1927/1929 conduite de tir modernisée
Jean Bart refonte de1923/1925 ;et refonte de 1929/1931 identiques au COURBET

HISTOIRE DES COURBET

Pendant la Première Guerre mondiale, les COURBET sont affectés en méditerranée à la première armée navale commandée par l'amiral Boué de Lapeyrère,à l'exception en juillet 1914 d'une visite en Russie du Président de la République, Raymond Poincaré sur FRANCE, escorté par le JEAN BART.
En 1919 JEAN BART et FRANCE sont en mer noire
une mutinerie éclate à bord du FRANCE à Sébastopol le 19 avril 1919,le 25 juillet il rentre à Toulon ou un conseil de guerre juge les mutins.
Le 26 aout 1922 le FRANCE est perdue par accident de navigation au large de Quiberon il s'échoue sur une roche inconnue et chavire.
1923 COURBET est école de canonnage
A partir de 1934 les trois cuirassés sont affectés aux écoles en méditerranée:
-COURBET toujours école de canonnage
-PARIS école de timonerie et des chauffeurs
-JEAN BART école des électriciens et torpilleurs
1937 le JEAN BART est rebaptisé OCEAN;le nom de JEAN BART étant réservé au nouveau cuirassé de 35 000 t mis sur cale;il est désarmé en décembre 1937 est utilisé comme caserne à Toulon.
En juillet 1939. COURBET et PARIS toujours écoles rallient Brest
En mai 1940, COURBET et PARIS sont réarmés à effectif de guerre
Avec l'invasion allemande le 18 juin 1940 les deux cuirassé se réfugient en Angleterre
-COURBET à Portsmouth
-PARIS à Plymouth
Les deux cuirassés sont saisis par les britanniques le 3 juillet 1940 lors de l'opération Catapult
PARIS est utilisé par les britanniques comme base pour les patrouilleurs de Plymouth
COURBET est remis aux Forces Navales Françaises Libres le 10 juillet,est utilisé comme dépôt des équipages et participe à la défense anti- aérienne de Porsmouth
1942 le COURBET est désarmé
1942 L'OCEAN ex JEAN BART est à Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942,il n'est pas sabordé mais remorqué à Saint- Mandier, il est touché par les bombardements américains de 1944 précédant la libération de Toulon.
l'épave sera démolie en 1945
1944 le 9 juin 1944, le COURBET remorqué depuis Portsmouth est sabordé comme bockship du port artificiel à Hermanville;lors du débarquement de normandie,l'épave sera démolie après la guerre.
1945, le PARIS est restitué à la France et remorqué à Brest, ou il sert de bâtiment base pour la flotte de la IIèm région maritime jusqu'en 1955.
Il sera démoli en 1956 à la Seyne sur Mer ou il a été remorqué.

Alain

Paquebot El Mansour de la Compagnie de navigation mixte (CNM)



Paquebot El Mansour de la Compagnie de navigation mixte (CNM) en service sur l'Algérie et la Tunisie pour la compagnie de 1933 à 1963. Il finira ses jours sous le nom de Maine pour la Royale en 1974 sous les coups de canon de l'aviso Doudart de Lagrée. (collection agence Adhémar)

Après la commande de l'El Kantara, à la fin de l'année 1931, la Compagnie de navigation mixte annonce un bénéfice de 3821335,53 francs, dû à sa bonne gestion. Continuant son programme de constructions, elle fait construire par des chantiers français, deux nouveaux paquebots afin de compléter la remarquable série des El. El Mansour et El Djezair seront construits par les Forges & chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer.
El Mansour est lancé le 22 octobre 1932. Il a une jauge brute de 5 835 tonneaux et un port en lourd de 1 555 tonnes. Sa longueur hors tout est de 121,70 m pour une largeur de 16,47 m et un creux de 7,25 m. C'est le plus important bâtiment construit pour la CNM à ce jour. Il est équipé de deux groupes de turbines Parsons à engrenage simple réduction, d'une puissance de 12 000 chevaux à 180 tours-minute. Sa vitesse de service est de 20 nœuds pour une puissance correspondant à 8 500 chevaux et à une allure de 160 tours-minute avec une consommation de 5 050 kilos de mazout par heure.
Il sera livré par les chantiers navals de La Seyne le 29 avril 1933 et sera mis en service, le 21 mai de la même année, sur la ligne de Port-Vendres, Alger, Port- Vendres-Oran, effectuant avant cela sa première croisière sur les ports d'Italie. Ce navire et son frère El Djezair représentent des réalisations véritablement en avance sur leur temps. On le comprendra aisément, lorsque l'on verra trente ans plus tard El Mansour être, par ses dispositions intérieures et sa vitesse, un des meilleurs navires français desservant les lignes d'Afrique du Nord. Pour en savoir plus, lire Bernard Bernadac.

Paquebot El Mansour de la Compagnie de navigation mixte (CNM)



Paquebot El Mansour de la Compagnie de navigation mixte (CNM) en service sur l'Algérie et la Tunisie pour la compagnie de 1933 à 1963. Il finira ses jours sous le nom de Maine pour la Royale en 1974 sous les coups de canon de l'aviso Doudart de Lagrée. (collection agence Adhémar)

Après la commande de l'El Kantara, à la fin de l'année 1931, la Compagnie de navigation mixte annonce un bénéfice de 3821335,53 francs, dû à sa bonne gestion. Continuant son programme de constructions, elle fait construire par des chantiers français, deux nouveaux paquebots afin de compléter la remarquable série des El. El Mansour et El Djezair seront construits par les Forges & chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer.
El Mansour est lancé le 22 octobre 1932. Il a une jauge brute de 5 835 tonneaux et un port en lourd de 1 555 tonnes. Sa longueur hors tout est de 121,70 m pour une largeur de 16,47 m et un creux de 7,25 m. C'est le plus important bâtiment construit pour la CNM à ce jour. Il est équipé de deux groupes de turbines Parsons à engrenage simple réduction, d'une puissance de 12 000 chevaux à 180 tours-minute. Sa vitesse de service est de 20 nœuds pour une puissance correspondant à 8 500 chevaux et à une allure de 160 tours-minute avec une consommation de 5 050 kilos de mazout par heure.
Il sera livré par les chantiers navals de La Seyne le 29 avril 1933 et sera mis en service, le 21 mai de la même année, sur la ligne de Port-Vendres, Alger, Port- Vendres-Oran, effectuant avant cela sa première croisière sur les ports d'Italie. Ce navire et son frère El Djezair représentent des réalisations véritablement en avance sur leur temps. On le comprendra aisément, lorsque l'on verra trente ans plus tard El Mansour être, par ses dispositions intérieures et sa vitesse, un des meilleurs navires français desservant les lignes d'Afrique du Nord. Pour en savoir plus, lire Bernard Bernadac.