Histoire maritime internationale - Marines marchande ou de guerre - Grands et petits voiliers - Culture maritime (antiquariat, memorabilia, littérature, peinture…) - Tout ce qui concerne la mer et les lacs et ceux qui naviguent dessus (ou dessous) nous passionne…
jeudi 7 octobre 2010
12 octobre 2000 : attentat contre USS Cole à Aden
Le 12 octobre 2000, le destroyer USS Cole de l'US Navy a été l'objet d'une attaque terroriste alors qu'il était amarré dans le port yéménite d'Aden.
La construction du USS Cole commence le 28 février 1994, aux chantiers Ingalls Shipbuilding Inc. de Pascagoula (Mississippi). Il est lancé le 10 février 1995 et admis au service actif le 8 juin 1996. Il est le 17e destroyer multi-fonctions de la classe Arleigh Burke de l'US Navy. Son appellation est un hommage au sergent Darrell Samuel Cole, héros de la guerre du Pacifique.
En 2000, il fut affecté au groupe aéronaval du porte-avions USS George Washington. En compagnie des autres navires du groupe, il a quitté Norfolk le 8 août 2000 pour un déploiement en Méditerranée et dans l'océan Indien. Le retour à Norfolk est prévu pour le 21 décembre. L'escale à Aden n'est qu'un simple arrêt technique à la sortie de la mer Rouge avant d'effectuer une visite de représentation à Bahrain.
USS Cole le 14 septembre 2000 lors de son voyage vers la Méditerranée (doc US NAvy)
.
Rien de particulier n'est signalé en ce matin du 12 octobre et la routine de la Navy fait que tout se déroule normalement lors des opérations de remplissage des soutes du navire à quai. Sans avoir particulièrement attiré l'attention, un canot se dirige à grande vitesse vers le bâtiment américain. Il est chargé d'explosifs et percute le flanc bâbord du destroyer à 11 heures 18. L'explosion est énorme, le bruit assourdissant et la surorise totale. Le bilan humain est lourd : 17 morts et 39 blessés. Les dégâts matériels sont particulièrement importants, eux aussi. Un trou de plusieurs mètres carrés est percé dans la coque du bâtiment, de part et d'autre de la ligne de flottaison. L'équipage réagit rapidement. L'efficacité de son action permet d'éviter la propagation d'incendies et que le bâtiment ne se couche sur le flanc. Dans les heures qui suivirent, l'attaque suicide (les deux occupants du canot trouvèrent bien sur la mort dans l'explosion) fut revendiquée par l'Armée islamique d’Aden et par Al Qaida.
Une opération de rapatriement vers un chantier américain est organisée. Le 29 octobre, le bâtiment est amené en eaux profondes par le remorqueur de sauvetage Cataba du Military Sealift Command puis placé à bord du navire de transport semi-submersible Blue Marlin affrété auprès de Offshore Heavy Transport of Oslo, Norway. Le voyage de retour commence le 31 octobre et s'achève le 13 décembre 2000 au chantier Ingalls (groupe Northrop Grumman), sélectionné parmi d'autres chantiers américains et qui est le constructeur du bâtiment.
Le retour de USS Cole à son chantier de Pascagoula (docs US Navy).
C'est ici qu'a lieu la remise en état du destroyer selon des plans établis alors même que le navire était encore dans l'océan Indien et mis à jour avec des informations recueillies et transmises pendant le voyage de retour du navire blessé. Selon ces plans, c'est un bâtiment entièrement rénové et répondant aux derniers critères de la classe Arleigh Burke qui rentre en flotte 14 mois plus tard le 19 avril 2002 et rejoint Norfolk, son port d'attache. En novembre 2003, le bâtiment rejoint les forces de l'OTAN en méditerranée et participe par la suite à de nombreux exercices.
USS Cole à Norfolk le 1er septembre 2010 (doc US Navy)
Pour plus de renseignements concernant les destroyers américains de la classe Arleigh Burke, voir la page consacré aux navires de cette classe sur le site de l'US Navy.
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Sortie du Havre de La Touques, navire à vapeur et roues à aubes
La liaison maritime entre Le Havre et la Basse-Normandie est très ancienne. Sans doute même avant la création de la grande ville normande, des embarcations sillonnaient l'estuaire. Bien avant l'aventure transatlantique, la ligne principale vers Honfleur est à l'origine de la tradition du transport de passagers au Havre. Le trafic concernait aussi les fruits et légumes et la volaille produits en quantité dans l'arrière-pays de la rive gauche de la Seine. C'est en 1565 qu'est instauré un premier service régulier entre Le Havre et Honfleur. En 1686, l'hôpital du Havre se verra concéder le privilège d'armer les bateaux de passagers, exploitation qu'il continuera jusqu'en 1975. L'arrivée de la vapeur permet le développement rapide du grand cabotage jusqu'à Nantes et Bordeaux, faisant peu à peu passer au second plan l'exploitation trans-estuaire.
La Touques, navire à vapeur et roues à aubes de la fin du XIXe siècle a été construit à La Seyne sur Mer. Il servait sur la ligne de Basse-Normandie.
Depuis la découverte du site en 1825 par le peintre de marines Charles Mozin, Trouville s'était imposée comme un des hauts lieux de villégiature. Le décret impérial du 25 juin 1860 autorisa le démarrage des grands chantiers: rectification du cours de la Touques, construction d'un pont sur la rivière, aménagement d’une ligne de chemin de fer et percement d’un bassin à flot.
Dès 1860, Donon et Olliffe avaient cédé au domaine les terrains nécessaires à la construction d’un avant-port éclusé et d’un bassin à flot. Ces aménagements portuaires devaient compléter les deux jetées aménagées entre 1846 et 1849 à l'initiative de la municipalité de Trouville pour fixer le chenal et faciliter l'accès à son port d'échouage. Large de 80 mètres, long de 300 mètres et disposant d'une cale de débarquement, le bassin à flot fut inauguré le 1er août 1866 et relié, cette même année, à la ligne de chemin de fer par un embranchement ferroviaire. La « presqu'île de la Touques », espace compris entre le bassin à flot et la rivière, fut alors investie par des usines spécialisées dans le traitement de la houille et du bois importés d'Angleterre et des pays du Nord.
Sortie du Havre de La Touques, navire à vapeur et roues à aubes de la ligne de Trouville |
Depuis la découverte du site en 1825 par le peintre de marines Charles Mozin, Trouville s'était imposée comme un des hauts lieux de villégiature. Le décret impérial du 25 juin 1860 autorisa le démarrage des grands chantiers: rectification du cours de la Touques, construction d'un pont sur la rivière, aménagement d’une ligne de chemin de fer et percement d’un bassin à flot.
Dès 1860, Donon et Olliffe avaient cédé au domaine les terrains nécessaires à la construction d’un avant-port éclusé et d’un bassin à flot. Ces aménagements portuaires devaient compléter les deux jetées aménagées entre 1846 et 1849 à l'initiative de la municipalité de Trouville pour fixer le chenal et faciliter l'accès à son port d'échouage. Large de 80 mètres, long de 300 mètres et disposant d'une cale de débarquement, le bassin à flot fut inauguré le 1er août 1866 et relié, cette même année, à la ligne de chemin de fer par un embranchement ferroviaire. La « presqu'île de la Touques », espace compris entre le bassin à flot et la rivière, fut alors investie par des usines spécialisées dans le traitement de la houille et du bois importés d'Angleterre et des pays du Nord.
Sortie du Havre de La Touques, navire à vapeur et roues à aubes
La liaison maritime entre Le Havre et la Basse-Normandie est très ancienne. Sans doute même avant la création de la grande ville normande, des embarcations sillonnaient l'estuaire. Bien avant l'aventure transatlantique, la ligne principale vers Honfleur est à l'origine de la tradition du transport de passagers au Havre. Le trafic concernait aussi les fruits et légumes et la volaille produits en quantité dans l'arrière-pays de la rive gauche de la Seine. C'est en 1565 qu'est instauré un premier service régulier entre Le Havre et Honfleur. En 1686, l'hôpital du Havre se verra concéder le privilège d'armer les bateaux de passagers, exploitation qu'il continuera jusqu'en 1975. L'arrivée de la vapeur permet le développement rapide du grand cabotage jusqu'à Nantes et Bordeaux, faisant peu à peu passer au second plan l'exploitation trans-estuaire.
La Touques, navire à vapeur et roues à aubes de la fin du XIXe siècle a été construit à La Seyne sur Mer. Il servait sur la ligne de Basse-Normandie.
Depuis la découverte du site en 1825 par le peintre de marines Charles Mozin, Trouville s'était imposée comme un des hauts lieux de villégiature. Le décret impérial du 25 juin 1860 autorisa le démarrage des grands chantiers: rectification du cours de la Touques, construction d'un pont sur la rivière, aménagement d’une ligne de chemin de fer et percement d’un bassin à flot.
Dès 1860, Donon et Olliffe avaient cédé au domaine les terrains nécessaires à la construction d’un avant-port éclusé et d’un bassin à flot. Ces aménagements portuaires devaient compléter les deux jetées aménagées entre 1846 et 1849 à l'initiative de la municipalité de Trouville pour fixer le chenal et faciliter l'accès à son port d'échouage. Large de 80 mètres, long de 300 mètres et disposant d'une cale de débarquement, le bassin à flot fut inauguré le 1er août 1866 et relié, cette même année, à la ligne de chemin de fer par un embranchement ferroviaire. La « presqu'île de la Touques », espace compris entre le bassin à flot et la rivière, fut alors investie par des usines spécialisées dans le traitement de la houille et du bois importés d'Angleterre et des pays du Nord.
Sortie du Havre de La Touques, navire à vapeur et roues à aubes de la ligne de Trouville |
Depuis la découverte du site en 1825 par le peintre de marines Charles Mozin, Trouville s'était imposée comme un des hauts lieux de villégiature. Le décret impérial du 25 juin 1860 autorisa le démarrage des grands chantiers: rectification du cours de la Touques, construction d'un pont sur la rivière, aménagement d’une ligne de chemin de fer et percement d’un bassin à flot.
Dès 1860, Donon et Olliffe avaient cédé au domaine les terrains nécessaires à la construction d’un avant-port éclusé et d’un bassin à flot. Ces aménagements portuaires devaient compléter les deux jetées aménagées entre 1846 et 1849 à l'initiative de la municipalité de Trouville pour fixer le chenal et faciliter l'accès à son port d'échouage. Large de 80 mètres, long de 300 mètres et disposant d'une cale de débarquement, le bassin à flot fut inauguré le 1er août 1866 et relié, cette même année, à la ligne de chemin de fer par un embranchement ferroviaire. La « presqu'île de la Touques », espace compris entre le bassin à flot et la rivière, fut alors investie par des usines spécialisées dans le traitement de la houille et du bois importés d'Angleterre et des pays du Nord.
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