jeudi 28 octobre 2010

Le port de Sète, débouché du canal du Midi


Sète au début des années vingt du XXe siècle. (coll agence Adhémar)

C'est le 29 juillet 1666 qu'est inauguré le port de Sète. Louis XIV avait d'abord souhaité un abri pour ses galères, ce qui donna par là-même un débouché maritime structuré au Canal du Midi. Le port (le vieux actuel) fut créé sur ordre de Colbert et aménagé par Pierre-Paul Riquet, architecte du Canal, qui ouvrit également le bassin de Thau sur la mer. Les photos des quais de Cette (le nom de la ville ne s'est orthographiée Sète définitivement qu'en 1928), encombrés de barriques sont nombreuses. En effet, c'était un grand port exportateur de vin jusqu'à la fin du XVIIe siècle (vins et les liqueurs du Languedoc). Après 1865, année du phylloxéra qui détruisit la vigne, ce sont les importations qui prennent le dessus (d'Espagne et d'Italie, puis d'Algérie). Sur le quai de la Méditerranée ci-dessus, c'est un cargo portugais qui est déchargé.

Le port de Sète, débouché du canal du Midi


Sète au début des années vingt du XXe siècle. (coll agence Adhémar)

C'est le 29 juillet 1666 qu'est inauguré le port de Sète. Louis XIV avait d'abord souhaité un abri pour ses galères, ce qui donna par là-même un débouché maritime structuré au Canal du Midi. Le port (le vieux actuel) fut créé sur ordre de Colbert et aménagé par Pierre-Paul Riquet, architecte du Canal, qui ouvrit également le bassin de Thau sur la mer. Les photos des quais de Cette (le nom de la ville ne s'est orthographiée Sète définitivement qu'en 1928), encombrés de barriques sont nombreuses. En effet, c'était un grand port exportateur de vin jusqu'à la fin du XVIIe siècle (vins et les liqueurs du Languedoc). Après 1865, année du phylloxéra qui détruisit la vigne, ce sont les importations qui prennent le dessus (d'Espagne et d'Italie, puis d'Algérie). Sur le quai de la Méditerranée ci-dessus, c'est un cargo portugais qui est déchargé.

Paquebot "La Provence" de la Compagnie générale transatlantique



Le cinquantième anniversaire du paquebot France et l'ouverture dans quelques mois de l'exposition qui lui sera consacrée au musée de la marine de Paris ne doit pas faire oublier les autres paquebots de ligne Le Havre - New York dont certains marquèrent, eux aussi, leur époque. Parmi eux figure La Provence.

En ce début de XXème siècle, la guerre de la vitesse est déclarée sur l'Atlantique nord et elle est alors remportée par les armements allemands. Mais la Compagnie générale transatlantique ne veut pas se lancer dans cette compétition onéreuse. Ses armes seront autres : confort des installations, aménagement des volumes, art de vivre sont des réponses inédites, même en première classe. Citons en particulier la rédaction et la distribution quotidiennes à son bord des premiers numéros du journal "L'Atlantique" qui informe les passagers des dernières informations mondiales. Et ce sont bien des "nouvelles" puisqu'elles viennent d'être reçues à bord par "télégraphie sans fil", ce nouveau système de communications dont le navire est le premier équipé. Il y a également ces petites tables de la salle à manger qui rompent avec la tradition de la longue table impersonnelle. Et encore une bibliothèque et une salle de gymnastique…

Construite par les chantiers de Penhoët à St-Nazaire, La Provence est lancée le 21 mars 1905 et livrée à son armateur en avril 1906. Avec ses 191 mètres de long, c'est le plus grand paquebot français qui quitte Le Havre le 20 avril 1906 pour son voyage inaugural vers New York. Il s'illustra le 31 mai 1906, en établissant le record de vitesse de traversée entre New York et Plymouth, contre le Deutschland de la Hamburg Amerika Linie. Cette victoire, même si elle n'était pas recherchée par la compagnie, permit à la Transat de reprendre pied sur le marché de la clientèle internationale de l'Atlantique nord.

Malheureusement, la carrière du beau navire est interrompue par la guerre. En août 1914, La Provence est réquisitionné et aménagé en croiseur auxiliaire. Un cuirassé portant le même nom, elle devient Provence II. C'est alors les patrouilles en Méditerranée et les transports de troupes vers le front d'Orient. Il finit sa carrière en Méditerranée, torpillé, le 26 février 1916, par le sous-marin allemand U 35, à l'ouest de l'île grecque de Cerigo. Le naufrage fera plus de 900 disparus. La citation à l'Ordre de l'Armée précise : "Le croiseur auxiliaire Provence II, torpillé le 26 février 1916 en Méditerranée, a disparu avec une partie de son équipage qui a fait preuve, jusqu’au dernier moment, du plus grand courage et du plus grand sang-froid".





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