En 1905, le port du Havre est au sommet de son expansion, cette année-là est inaugurée la digue nord (850m) de l'avant-port. C'est aussi l'année de la construction du "Nice havrais", la colline de Sainte-Adresse sur laquelle vont s'étager les superbes villas des armateurs et négociants qui ont fait la fortune du Havre. Pour recevoir les grands transatlantiques, des travaux sont entrepris qui ne se terminèrent qu'en 1929.
C'est toujours la Porte océane empruntée par les paquebots et les cargos mais aussi la voie d'accès au cœur de la France et à sa capitale pour des centaines de caboteurs venus du nord de l'Europe ou de Méditerranée. C'est aussi une époque charnière pour la marine qui voit encore se côtoyer voiliers et vapeurs quand ce ne sont pas des voiliers à vapeur. C'est aussi l'époque des grandes peurs, celles de voir les marchés américains et asiatiques concurrencer sérieusement le Vieux Continent. Ainsi, Paul Bourdarie, devant la société de géographie du Havre en 1905, craint le "péril jaune" et s'inquiète de voir "la Chine transformée en une vaste usine dont nous serions peut-être les clients". Décidément, il faut que tout change pour que rien ne change!
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vendredi 21 janvier 2011
L'entrée du port du Havre en 1905
En 1905, le port du Havre est au sommet de son expansion, cette année-là est inaugurée la digue nord (850m) de l'avant-port. C'est aussi l'année de la construction du "Nice havrais", la colline de Sainte-Adresse sur laquelle vont s'étager les superbes villas des armateurs et négociants qui ont fait la fortune du Havre. Pour recevoir les grands transatlantiques, des travaux sont entrepris qui ne se terminèrent qu'en 1929.
C'est toujours la Porte océane empruntée par les paquebots et les cargos mais aussi la voie d'accès au cœur de la France et à sa capitale pour des centaines de caboteurs venus du nord de l'Europe ou de Méditerranée. C'est aussi une époque charnière pour la marine qui voit encore se côtoyer voiliers et vapeurs quand ce ne sont pas des voiliers à vapeur. C'est aussi l'époque des grandes peurs, celles de voir les marchés américains et asiatiques concurrencer sérieusement le Vieux Continent. Ainsi, Paul Bourdarie, devant la société de géographie du Havre en 1905, craint le "péril jaune" et s'inquiète de voir "la Chine transformée en une vaste usine dont nous serions peut-être les clients". Décidément, il faut que tout change pour que rien ne change!
C'est toujours la Porte océane empruntée par les paquebots et les cargos mais aussi la voie d'accès au cœur de la France et à sa capitale pour des centaines de caboteurs venus du nord de l'Europe ou de Méditerranée. C'est aussi une époque charnière pour la marine qui voit encore se côtoyer voiliers et vapeurs quand ce ne sont pas des voiliers à vapeur. C'est aussi l'époque des grandes peurs, celles de voir les marchés américains et asiatiques concurrencer sérieusement le Vieux Continent. Ainsi, Paul Bourdarie, devant la société de géographie du Havre en 1905, craint le "péril jaune" et s'inquiète de voir "la Chine transformée en une vaste usine dont nous serions peut-être les clients". Décidément, il faut que tout change pour que rien ne change!
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