samedi 19 mars 2011

La pinasse du Bassin d'Arcachon










Les amoureux du bassin d'Arcachon qui viennent à sa rencontre ont dû apercevoir soit dans un petit port, soit sagement amarées, soit navigant, les célèbrissimes et mythiques pinasses. Blanches et rouges, vertes et jaunes,bleues et blanches, bleues et rouges, noires et jaunes; jamais une embarcation n'a aussi bien que la pinasse du Bassin d'Arcachon correspondue à un milieu aquatique. Ces bateaux sont véritablement l'âme de ce site unique.
Sur un point de vue étymologique le mot pinasse pourrait venir du latin "pinax"; c'est à dire la planche. La pinasse aurait pour ancêtre la pirogue monoxyde.
Au début du XXe siècle, on pouvait distinguer la grande pinasse accueillant seize hommes d'équipage, elle était réservée à la pêche en haute mer (9 mètres de long). On peut distinguer historiquement plusieurs types de pinasses, mais aujourd'hui, le type arcachonnais de référence fait 9 mètres de longueur sur deux de large avec un déplacement de 1,3 à 1,5 tonne. La bâtarde (8,50 mètres de long) et enfin la pinassote qui accusait moins de 7 mètres de long. Elles étaient soit à voile, soit à rames.
Albert Couach et Auguste Bert ont mis au point la première pinasse à moteur. Libellule fut mise à l'eau en 1903. Elle Fonctionnait alors au pétrôle lampant. Les gens du pays la surnommèrent "la pétrôleuse". On peut encore en croiser quelques-unes, si reconnaissables à leur bruit de moteur tellement caractéristique.
Il faudra attendre les années 1948-1949 pour assister à la construction en série de ces merveilleux bateaux.
Aujourd'hui, des chantiers navals continuent de construire des pinasses. Les coques ne sont parfois plus en bois, quelques unes sont équipées de moteur électrique mais l'allure reste la même.
Les passionnés de pinasses anciennes ne manquent pas de les contempler et de les photographier lors de rassemblements de bateaux traditionnel ou de régates de pinassote à voile pour un instant d'éternité.

La pinasse du Bassin d'Arcachon










Les amoureux du bassin d'Arcachon qui viennent à sa rencontre ont dû apercevoir soit dans un petit port, soit sagement amarées, soit navigant, les célèbrissimes et mythiques pinasses. Blanches et rouges, vertes et jaunes,bleues et blanches, bleues et rouges, noires et jaunes; jamais une embarcation n'a aussi bien que la pinasse du Bassin d'Arcachon correspondue à un milieu aquatique. Ces bateaux sont véritablement l'âme de ce site unique.
Sur un point de vue étymologique le mot pinasse pourrait venir du latin "pinax"; c'est à dire la planche. La pinasse aurait pour ancêtre la pirogue monoxyde.
Au début du XXe siècle, on pouvait distinguer la grande pinasse accueillant seize hommes d'équipage, elle était réservée à la pêche en haute mer (9 mètres de long). On peut distinguer historiquement plusieurs types de pinasses, mais aujourd'hui, le type arcachonnais de référence fait 9 mètres de longueur sur deux de large avec un déplacement de 1,3 à 1,5 tonne. La bâtarde (8,50 mètres de long) et enfin la pinassote qui accusait moins de 7 mètres de long. Elles étaient soit à voile, soit à rames.
Albert Couach et Auguste Bert ont mis au point la première pinasse à moteur. Libellule fut mise à l'eau en 1903. Elle Fonctionnait alors au pétrôle lampant. Les gens du pays la surnommèrent "la pétrôleuse". On peut encore en croiser quelques-unes, si reconnaissables à leur bruit de moteur tellement caractéristique.
Il faudra attendre les années 1948-1949 pour assister à la construction en série de ces merveilleux bateaux.
Aujourd'hui, des chantiers navals continuent de construire des pinasses. Les coques ne sont parfois plus en bois, quelques unes sont équipées de moteur électrique mais l'allure reste la même.
Les passionnés de pinasses anciennes ne manquent pas de les contempler et de les photographier lors de rassemblements de bateaux traditionnel ou de régates de pinassote à voile pour un instant d'éternité.

Brise-glace d'évacuation de personnel - Crew salvage icebreaker


À la fois brise-glace et embarcation de sauvetage, l'Ice Breaking Emergency Evacuation Vessels (IBEEV) commandé par le pétrolier italien Agip est destiné à assurer l'éventuelle évacuation des personnels travaillant sur les installations off-shore de la mer Caspienne. Le chantier polonais Remontowa de Gdansk a construit six exemplaires de ce bâtiment très particulier (données techniques).

In the same time icebreaker and salvage boat for crew of Agip's offshore installations on Caspian sea, Ice Breaking Emergency Evacuation Vessels (IBEEV) has been built by Polish shipyard Remontowa. Six units have been built (technical data).

Photo Remontowa.

Gotland, croiseur suédois porte-hydravions

Le croiseur porte hydravions Gotland à son entrée en service, la longue plage arrière permet de stocker 8 hydravions Osprey Hawker.

Cette vue aérienne du Gotland permet de voir le détail des installations aviation: a partir de la poupe, on distingue successivement: la grue de hissage des hydravions; les Osprey ailes repliées; la catapulte de lancement, et la tourelle arrière de 152mm.


Le Gotland après refonte, les installations aviation et les hydravions ont été débarqués, et remplacés par une DCA renforcée.(photos collection Alain V)

La marine suédoise présente un intérêt certain, parce qu'elle fait construire des navires originaux et intéressants à plus d'un titre; qui ne sont pas comme souvent dans les petites marines, des copies des unités conçues par les grandes nations maritimes, mais au contraire sont bien adaptés aux spécificités et aux besoins locaux, tout en ayant une silhouette agréable et équilibrée; il en est ainsi du croiseur porte-hydravions Gotland.

Les études pour un navire porte- hydravions ont commencée en Suède en 1926; un premier projet d'un navire de 5 000 tonnes présenté en 1927, est rejeté comme trop coûteux, il est remplacé en 1930 par un projet moins ambitieux, qui est accepté; le Gotland est construit à Gotaverken, il est lancé le 14 septembre 1933, et mis en service le 14 décembre 1934. Il transportait sur une longue plage arrière, 6 hydravions Osprey Hawker, sa capacité était de 8, mais la marine Suédoise n'a pu s'en procurer que 6, le modèle n'étant plus produit.
Les hydravions étaient exposés au mauvais temps, ce obligeait souvent le navire à rentrer au port.

Au cours de la seconde guerre mondiale, le Gotland a aperçut le cuirassé allemand Bismarck s’échappant de la mer Baltique, son message adressé à l’Amirauté Suédoise a été intercepté par les britanniques, qui ont ainsi été informés de sa présence dans l'Atlantique, et ont entrepris sa poursuite.
En 1944, le Gotland subit une importante refonte, l'absence d'hydravions modernes, susceptibles de remplacer les vieux Osprey, conduit à faire du Gotland un croiseur anti aérien, il est réarmé après refonte en 1946. Au cours de celle ci, les installations aviations sont remplacés par une artillerie anti aérienne de 4 x 40 mmAA et de 2 x 20 mmAA.

Après la seconde guerre mondiale, il est utilisé comme navire- école. En 1953/1954, il est modifié pour servir de navire de commandement en temps de guerre, et d'entraînement en temps de paix; à cette occasion, les 2 canons de 152 mm en casemates, de chaque coté de la passerelle, sont supprimés, des affûts de 40 mmAA supplémentaires sont ajoutés, et les tubes lance torpilles débarqués en 1946 sont rétablis.
Le Gotland est mis en réserve en 1956, il est rayé en 1960; vendu en 1962, et démoli en 1963.

Caractéristiques:
déplacement: 4 600 tonnes
dimensions: 134,75 m; l.15,43 m; tirant d'eau 4,50 m
machines: turbines à engrenages Laval; 4 chaudières Penhoet timbrées à 20 kg
puissance: 33 000 cv; vitesse 27,5 nœuds; 2 hélices
protection: ceinture 28 mm; artillerie 51mm.

Armement à l'origine:
6 canons de 152 mm, (2tourelles doubles + 2 en casemates à l'avant)
4 x 75 mmAA
4 x 25 mmAA
4 x 8 mmAA
6 tubes lance torpilles
100 mines
1 catapulte, 8 hydravions (6 embarqués effectivement)
équipage 454 h

Armement en 1946
6 canons de 152 mm
4 x 75 mmAA
8 x 40 mmAA
12 x 25 mmAA
2 x 20 mmAA
(les tubes lance torpilles, et hydravions sont débarqués)

Armement en 1955
4 canons de 152 mm (les casemates sont supprimées)
13 x 40 mmAA
2 x 25 mmAA
6 tubes lance torpilles (rétablis)

Alain

Gotland, croiseur suédois porte-hydravions

Le croiseur porte hydravions Gotland à son entrée en service, la longue plage arrière permet de stocker 8 hydravions Osprey Hawker.

Cette vue aérienne du Gotland permet de voir le détail des installations aviation: a partir de la poupe, on distingue successivement: la grue de hissage des hydravions; les Osprey ailes repliées; la catapulte de lancement, et la tourelle arrière de 152mm.


Le Gotland après refonte, les installations aviation et les hydravions ont été débarqués, et remplacés par une DCA renforcée.(photos collection Alain V)

La marine suédoise présente un intérêt certain, parce qu'elle fait construire des navires originaux et intéressants à plus d'un titre; qui ne sont pas comme souvent dans les petites marines, des copies des unités conçues par les grandes nations maritimes, mais au contraire sont bien adaptés aux spécificités et aux besoins locaux, tout en ayant une silhouette agréable et équilibrée; il en est ainsi du croiseur porte-hydravions Gotland.

Les études pour un navire porte- hydravions ont commencée en Suède en 1926; un premier projet d'un navire de 5 000 tonnes présenté en 1927, est rejeté comme trop coûteux, il est remplacé en 1930 par un projet moins ambitieux, qui est accepté; le Gotland est construit à Gotaverken, il est lancé le 14 septembre 1933, et mis en service le 14 décembre 1934. Il transportait sur une longue plage arrière, 6 hydravions Osprey Hawker, sa capacité était de 8, mais la marine Suédoise n'a pu s'en procurer que 6, le modèle n'étant plus produit.
Les hydravions étaient exposés au mauvais temps, ce obligeait souvent le navire à rentrer au port.

Au cours de la seconde guerre mondiale, le Gotland a aperçut le cuirassé allemand Bismarck s’échappant de la mer Baltique, son message adressé à l’Amirauté Suédoise a été intercepté par les britanniques, qui ont ainsi été informés de sa présence dans l'Atlantique, et ont entrepris sa poursuite.
En 1944, le Gotland subit une importante refonte, l'absence d'hydravions modernes, susceptibles de remplacer les vieux Osprey, conduit à faire du Gotland un croiseur anti aérien, il est réarmé après refonte en 1946. Au cours de celle ci, les installations aviations sont remplacés par une artillerie anti aérienne de 4 x 40 mmAA et de 2 x 20 mmAA.

Après la seconde guerre mondiale, il est utilisé comme navire- école. En 1953/1954, il est modifié pour servir de navire de commandement en temps de guerre, et d'entraînement en temps de paix; à cette occasion, les 2 canons de 152 mm en casemates, de chaque coté de la passerelle, sont supprimés, des affûts de 40 mmAA supplémentaires sont ajoutés, et les tubes lance torpilles débarqués en 1946 sont rétablis.
Le Gotland est mis en réserve en 1956, il est rayé en 1960; vendu en 1962, et démoli en 1963.

Caractéristiques:
déplacement: 4 600 tonnes
dimensions: 134,75 m; l.15,43 m; tirant d'eau 4,50 m
machines: turbines à engrenages Laval; 4 chaudières Penhoet timbrées à 20 kg
puissance: 33 000 cv; vitesse 27,5 nœuds; 2 hélices
protection: ceinture 28 mm; artillerie 51mm.

Armement à l'origine:
6 canons de 152 mm, (2tourelles doubles + 2 en casemates à l'avant)
4 x 75 mmAA
4 x 25 mmAA
4 x 8 mmAA
6 tubes lance torpilles
100 mines
1 catapulte, 8 hydravions (6 embarqués effectivement)
équipage 454 h

Armement en 1946
6 canons de 152 mm
4 x 75 mmAA
8 x 40 mmAA
12 x 25 mmAA
2 x 20 mmAA
(les tubes lance torpilles, et hydravions sont débarqués)

Armement en 1955
4 canons de 152 mm (les casemates sont supprimées)
13 x 40 mmAA
2 x 25 mmAA
6 tubes lance torpilles (rétablis)

Alain