mardi 7 juin 2011

Débarquement en Normandie,participation de la frégate des FNFL, La Surprise.



La frégate La Surprise ex-Torridge du type River britannique de 1 450 tonnes, dont six exemplaires nous seront transférées; L'Aventure, La Surprise, L'Escarmouche, La Découverte en 1944; Croix de Lorraine et Tonkinois en 1945. 
La Surprise qui est transférée le 9 mars 1944 à la marine française participe sous les ordres du capitaine de corvette Jean Levasseur au débarquement en Normandie; sa mission le jour J consiste à appuyer les troupes débarquant à Gold Beach, elle sera légèrement endommagée par une mine acoustique le 20 juin 1944, elle est réparée à Portsmouth. Elle combat ensuite les poches allemandes de l'Atlantique jusqu'en mai 1945 ; Elle rallie Brest le 8 juin 1945. La Surprise est mise en réserve en 1957, elle sera vendue au Maroc en 1964 et deviendra yacht royal sous le nom de El Maouna, elle sera désarmée en 1975.
Alain


Débarquement en Normandie,participation de la frégate des FNFL, La Surprise.



La frégate La Surprise ex Torridge du type River britannique de 1 450 tonnes, dont six exemplaires nous seront transférées; L'Aventure, La Surprise, L'Escarmouche, La Découverte en 1944; Croix de Lorraine et Tonkinois en 1945. La Surprise qui est transférée le 9 mars 1944 à la marine française participe sous les ordres du capitaine de corvette Jean Levasseur au débarquement en Normandie; sa mission le jour J consiste à appuyer les troupes débarquant à Gold Beach, elle sera légèrement endommagée par une mine acoustique le 20 juin 1944, elle est réparée à Portsmouth. Elle combat ensuite les poches allemandes de l'Atlantique jusqu'en mai 1945 ; Elle rallie Brest le 8 juin 1945; La Surprise est mise en réserve en 1957; elle sera vendue au Maroc en 1964 et deviendra yacht royal sous le nom de El Maouna, elle sera désarmée en 1975.


Alain


Débarquement en Normandie, une victime des mines et de la tempête

(photo Alain V)
Une des victimes des mines et de la tempête, le destroyer britannique Fury du type F, lancé en 1934, il a été avarié par mines le 21 juin 1944, il aurait pu être facilement réparé, si la tempête qui se déchaînait alors, ne l'avait jeté à la côte, au pied de la falaise d'Arromanches.
Il sera dégagé pour être ferraillé en septembre 1944.
Alain

Débarquement en Normandie, une victime des mines et de la tempête

(photo Alain V)
Une des victimes des mines et de la tempête, le destroyer britannique Fury du type F, lancé en 1934, il a été avarié par mines le 21 juin 1944, il aurait pu être facilement réparé, si la tempête qui se déchaînait alors, ne l'avait jeté à la côte, au pied de la falaise d'Arromanches.
Il sera dégagé pour être ferraillé en septembre 1944.
Alain

6 juin 1944, les ports artificiels du débarquement en Normandie

Il y eut deux ports artificiels, l'un en face d'Omaha Beach ou débarquaient les Américains, l'autre en face d'Arromanches, zone de débarquement des Britanniques. La tempête du 20 juin 1944 détruisit totalement le premier.
Les ports artificiels ou Mulberries étaient protégés par des Gooseberries constitués de blockships c'est à dire de vieux navires reformés lestés et coulés pour constituer des brise-lames; parmi ceux-ci un certain nombre de vieux navires de guerre dont voici quelques photos.


Les gooseberries. Au premier plan, le vieux cuirassé britannique Centurion de 1913, déclassé depuis 1926, qui termine sa carrière en Normandie. A droite, un caisson Phoenix et un digue constituée de navires coulés.
Ici on aperçoit sur la droite, le vieux cuirassé français Courbet qui a été remorqué depuis Portsmouth ou il était depuis le 20 juin 1940, utilisé par les FNFL, il a été coulé le 9 juin 1944 devant Hermanville, il sera démoli sur place après la guerre.

Le vieux croiseur britannique Dragon du type D, datant de 1918, mis a la disposition de la marine polonaise en 1943, il est remplacé par le Danae du même type mais en meilleur état et coulé comme blockship en Normandie.

Sur cette photo on peut voir deux anciens croiseurs coulés comme blockships en Normandie. Le croiseur néerlandais Sumatra lancé en 1920, et le britannique Durban du type D lancé en 1919.
Alain

6 juin 1944, les ports artificiels du débarquement en Normandie

Il y eut deux ports artificiels, l'un en face d'Omaha Beach ou débarquaient les Américains, l'autre en face d'Arromanches, zone de débarquement des Britanniques. La tempête du 20 juin 1944 détruisit totalement le premier.
Les ports artificiels ou Mulberries étaient protégés par des Gooseberries constitués de blockships c'est à dire de vieux navires reformés lestés et coulés pour constituer des brise-lames; parmi ceux-ci un certain nombre de vieux navires de guerre dont voici quelques photos.


Les gooseberries. Au premier plan, le vieux cuirassé britannique Centurion de 1913, déclassé depuis 1926, qui termine sa carrière en Normandie. A droite, un caisson Phoenix et un digue constituée de navires coulés.
Ici on aperçoit sur la droite, le vieux cuirassé français Courbet qui a été remorqué depuis Portsmouth ou il était depuis le 20 juin 1940, utilisé par les FNFL, il a été coulé le 9 juin 1944 devant Hermanville, il sera démoli sur place après la guerre.

Le vieux croiseur britannique Dragon du type D, datant de 1918, mis a la disposition de la marine polonaise en 1943, il est remplacé par le Danae du même type mais en meilleur état et coulé comme blockship en Normandie.

Sur cette photo on peut voir deux anciens croiseurs coulés comme blockships en Normandie. Le croiseur néerlandais Sumatra lancé en 1920, et le britannique Durban du type D lancé en 1919.
Alain

Le steamer Sussex entrant à Dieppe au début du XXe siècle

Nous avions déjà évoqué les liaisons trans-Manche et le ferry Sussex dans ce blog. Voici une belle carte postale de ce dernier entre les jetées de Dieppe au début du XXe siècle.
Le steamer Sussex à l'entrée de Dieppe. (coll agence Adhémar)

Sussex a été construit en 1896 par les chantiers W. Denny and Bros à Dumbarton (à côté de Glasgow, Ecosse) pour London, Brighton and So. Coast Railway Co de Newhaven. Il a été vendu en 1914 aux Chemins de fer de l'Etat français qui en confie la gestion à la même compagnie anglaise. Le ferry est torpillé sans sommation par l'U-boat UB 29 allemand (commandé par Herbert Pustkuchen) à 18 milles de Boulogne, le 24 mars 1916. Il y eu cinquante morts dont le célèbre compositeur et pianiste espagnol Enrique Granados. Deux Américains furent également blessés, ce qui eu pour conséquence la menace d'une restriction unilatérale des relations diplomatiques entre Américains et Allemands. Ces derniers y répondirent par le Sussex pledge (4 mai 1916), un engagement à ne plus s'attaquer à des navires de passagers et à prévenir l'équipage et le mettre en sûreté avant de couler un bâtiment de commerce. L'accord fut observé jusqu'à février 1917 quand reprit la guerre maritime à outrance.

Sussex est ensuite réparé pour être utilisé comme dragueur de mines sous réquisition de la Marine française. En 1921, il est vendu à une compagnie grecque qui le renomme Aghia Sophia pour peu de temps puisqu'il est démoli peu après.

Le steamer Sussex entrant à Dieppe au début du XXe siècle

Nous avions déjà évoqué les liaisons trans-Manche et le ferry Sussex dans ce blog. Voici une belle carte postale de ce dernier entre les jetées de Dieppe au début du XXe siècle.
Le steamer Sussex à l'entrée de Dieppe. (coll agence Adhémar)

Sussex a été construit en 1896 par les chantiers W. Denny and Bros à Dumbarton (à côté de Glasgow, Ecosse) pour London, Brighton and So. Coast Railway Co de Newhaven. Il a été vendu en 1914 aux Chemins de fer de l'Etat français qui en confie la gestion à la même compagnie anglaise. Le ferry est torpillé sans sommation par l'U-boat UB 29 allemand (commandé par Herbert Pustkuchen) à 18 milles de Boulogne, le 24 mars 1916. Il y eu cinquante morts dont le célèbre compositeur et pianiste espagnol Enrique Granados. Deux Américains furent également blessés, ce qui eu pour conséquence la menace d'une restriction unilatérale des relations diplomatiques entre Américains et Allemands. Ces derniers y répondirent par le Sussex pledge (4 mai 1916), un engagement à ne plus s'attaquer à des navires de passagers et à prévenir l'équipage et le mettre en sûreté avant de couler un bâtiment de commerce. L'accord fut observé jusqu'à février 1917 quand reprit la guerre maritime à outrance.

Sussex est ensuite réparé pour être utilisé comme dragueur de mines sous réquisition de la Marine française. En 1921, il est vendu à une compagnie grecque qui le renomme Aghia Sophia pour peu de temps puisqu'il est démoli peu après.