En 1879, Alfred de Courcy, président du Comité des assureurs maritimes de Paris, fonde la Société de secours aux familles des marins naufragés, reconnue d'utilité publique, le 12 mars 1880. Très nombreux et fréquents étaient les naufrages qui endeuillaient les familles de marins à cette époque. Depuis, la situation a heureusement évolué, la Société de secours s'est adaptée et est surtout sollicitée pour venir en aide aux familles de marins de la pêche.
Histoire maritime internationale - Marines marchande ou de guerre - Grands et petits voiliers - Culture maritime (antiquariat, memorabilia, littérature, peinture…) - Tout ce qui concerne la mer et les lacs et ceux qui naviguent dessus (ou dessous) nous passionne…
vendredi 17 juin 2011
Société de secours aux familles des marins naufragés
Société de secours aux familles des marins naufragés - Fête de charité de 1890
Société de secours aux familles des marins naufragés - Fête de charité de 1893
En 1999, la Société absorbe l'Office des Pupilles de la Marine marchande et reprend les missions de celle-ci.
Grâce à une étroite collaboration avec l'Union sociale maritime et le Service social des pêches maritimes, elle distribue ses aides selon deux grandes orientations : les secours d'urgence et les secours scolaires. Elle siège à l'Enim.
Société de secours aux familles des marins naufragés
Société de secours aux familles des marins naufragés - Fête de charité de 1890
Société de secours aux familles des marins naufragés - Fête de charité de 1893
En 1879, Alfred de Courcy, président du Comité des assureurs maritimes de Paris, fonde la Société de secours aux familles des marins naufragés, reconnue d'utilité publique, le 12 mars 1880. Très nombreux et fréquents étaient les naufrages qui endeuillaient les familles de marins à cette époque. Depuis, la situation a heureusement évolué, la Société de secours s'est adaptée et est surtout sollicitée pour venir en aide aux familles de marins de la pêche.
En 1999, la Société absorbe l'Office des Pupilles de la Marine marchande et reprend les missions de celle-ci.
Grâce à une étroite collaboration avec l'Union sociale maritime et le Service social des pêches maritimes, elle distribue ses aides selon deux grandes orientations : les secours d'urgence et les secours scolaires. Elle siège à l'Enim.
Quand nos avisos participaient à l'essor de l'Aéropostale
L' aviso Arras, on aperçoit les deux canons de 145 mm de chaque coté du bloc passerelle, et sa silhouette évoquant celle d'un navire marchand.
L'aviso Belfort à Dakar sous les couleurs de l'aéropostale. (photos collection Alain V)
Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils déplaçaient 644 tonnes, avaient une longueur de 72m, leurs moteurs développaient une puissance de 5000 cv pour une vitesse de 20 noeuds. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour tenter de tromper les commandants de sous-marins ennemis et arriver à portée de canons. 43 avisos de ce type ont été commandés mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer au conflit et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants:
Reims, mis sur cale en 1917 à Brest, lancé en 1918, entré en service en 1918
Il sont mis à la disposition de la Compagnie générale d'entreprises aéronautiques, (compagnie Latécoère), devenue ensuite l'Aéropostale, sur la ligne d'aviation France-Amérique du Sud en novembre 1927 (Reims en 1928). Les avisos abandonnent alors leur teinte grise d'origine pour une livrée spécifique coque noire avec un liston blanc et superstructures blanches. Ils sont démilitarisés et utilisés pour la partie maritime de la ligne du trajet, puis pour des dépannages et le ravitaillement en mer des hydravions.
Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils déplaçaient 644 tonnes, avaient une longueur de 72m, leurs moteurs développaient une puissance de 5000 cv pour une vitesse de 20 noeuds. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour tenter de tromper les commandants de sous-marins ennemis et arriver à portée de canons. 43 avisos de ce type ont été commandés mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer au conflit et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants:
Reims, mis sur cale en 1917 à Brest, lancé en 1918, entré en service en 1918
Belfort, sur cale en 1918 à Lorient, lancé en 1919, en service en 1920
Epernay, sur cale en 1918 au Havre, lancé en 1919, en service en 1920
Luneville, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Peronne, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Revigny, sur cale en 1917 à Bordeaux, lancé en 1920, en service en 1921
Epernay, sur cale en 1918 au Havre, lancé en 1919, en service en 1920
Luneville, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Peronne, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Revigny, sur cale en 1917 à Bordeaux, lancé en 1920, en service en 1921
En mars 1928, le Péronne inaugure le service maritime Dakar-Natal.
Le 8 août 1930, l'Epernay est détruit par un incendie à Natal, rayé il sera démoli en 1934.
Les cinq autres sont restitués en 1931, et remplacés par des avisos spécialement étudiés pour les remplacer.Le 8 août 1930, l'Epernay est détruit par un incendie à Natal, rayé il sera démoli en 1934.
Le Peronne sera rayé en 1935, et démoli en 1936
Le Luneville également rayé en 1935, ne disparaîtra qu'en 1944
Le Revigny rayé en 1936, sera démoli presque aussitôt
Le Reims sera mis en réserve, puis rayé et démoli en 1938
Le Belfort, sera le seul à reprendre un service actif au sein de la Marine nationale, il est aménagé en ravitailleur d'hydravions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe en juin 1940 à la bataille de Dunkerque, il rallie ensuite l'Angleterre, est saisi par les Britanniques à Plymouth et rétrocédé aux FNFL. Il est remorqué à Cherbourg en 1945 et est condamné en janvier 1947.
Le Luneville également rayé en 1935, ne disparaîtra qu'en 1944
Le Revigny rayé en 1936, sera démoli presque aussitôt
Le Reims sera mis en réserve, puis rayé et démoli en 1938
Le Belfort, sera le seul à reprendre un service actif au sein de la Marine nationale, il est aménagé en ravitailleur d'hydravions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe en juin 1940 à la bataille de Dunkerque, il rallie ensuite l'Angleterre, est saisi par les Britanniques à Plymouth et rétrocédé aux FNFL. Il est remorqué à Cherbourg en 1945 et est condamné en janvier 1947.
Alain
Quand nos avisos participaient à l'essor de l'Aéropostale
L' aviso Arras, on aperçoit les deux canons de 145 mm de chaque coté du bloc passerelle, et sa silhouette évoquant celle d'un navire marchand.
L'aviso Belfort à Dakar sous les couleurs de l'aéropostale. (photos collection Alain V)
Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils déplaçaient 644 tonnes, avaient une longueur de 72m, leurs moteurs développaient une puissance de 5000 cv pour une vitesse de 20 noeuds. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour tenter de tromper les commandants de sous-marins ennemis et arriver à portée de canons. 43 avisos de ce type ont été commandés mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer au conflit et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants:
Reims, mis sur cale en 1917 à Brest, lancé en 1918, entré en service en 1918
Il sont mis à la disposition de la Compagnie générale d'entreprises aéronautiques, (compagnie Latécoère), devenue ensuite l'Aéropostale, sur la ligne d'aviation France-Amérique du Sud en novembre 1927 (Reims en 1928). Les avisos abandonnent alors leur teinte grise d'origine pour une livrée spécifique coque noire avec un liston blanc et superstructures blanches. Ils sont démilitarisés et utilisés pour la partie maritime de la ligne du trajet, puis pour des dépannages et le ravitaillement en mer des hydravions.
Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils déplaçaient 644 tonnes, avaient une longueur de 72m, leurs moteurs développaient une puissance de 5000 cv pour une vitesse de 20 noeuds. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour tenter de tromper les commandants de sous-marins ennemis et arriver à portée de canons. 43 avisos de ce type ont été commandés mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer au conflit et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants:
Reims, mis sur cale en 1917 à Brest, lancé en 1918, entré en service en 1918
Belfort, sur cale en 1918 à Lorient, lancé en 1919, en service en 1920
Epernay, sur cale en 1918 au Havre, lancé en 1919, en service en 1920
Luneville, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Peronne, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Revigny, sur cale en 1917 à Bordeaux, lancé en 1920, en service en 1921
Epernay, sur cale en 1918 au Havre, lancé en 1919, en service en 1920
Luneville, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Peronne, sur cale en 1917 au Havre, lancé en 1920, en service en 1921
Revigny, sur cale en 1917 à Bordeaux, lancé en 1920, en service en 1921
En mars 1928, le Péronne inaugure le service maritime Dakar-Natal.
Le 8 août 1930, l'Epernay est détruit par un incendie à Natal, rayé il sera démoli en 1934.
Les cinq autres sont restitués en 1931, et remplacés par des avisos spécialement étudiés pour les remplacer.Le 8 août 1930, l'Epernay est détruit par un incendie à Natal, rayé il sera démoli en 1934.
Le Peronne sera rayé en 1935, et démoli en 1936
Le Luneville également rayé en 1935, ne disparaîtra qu'en 1944
Le Revigny rayé en 1936, sera démoli presque aussitôt
Le Reims sera mis en réserve, puis rayé et démoli en 1938
Le Belfort, sera le seul à reprendre un service actif au sein de la Marine nationale, il est aménagé en ravitailleur d'hydravions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe en juin 1940 à la bataille de Dunkerque, il rallie ensuite l'Angleterre, est saisi par les Britanniques à Plymouth et rétrocédé aux FNFL. Il est remorqué à Cherbourg en 1945 et est condamné en janvier 1947.
Le Luneville également rayé en 1935, ne disparaîtra qu'en 1944
Le Revigny rayé en 1936, sera démoli presque aussitôt
Le Reims sera mis en réserve, puis rayé et démoli en 1938
Le Belfort, sera le seul à reprendre un service actif au sein de la Marine nationale, il est aménagé en ravitailleur d'hydravions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe en juin 1940 à la bataille de Dunkerque, il rallie ensuite l'Angleterre, est saisi par les Britanniques à Plymouth et rétrocédé aux FNFL. Il est remorqué à Cherbourg en 1945 et est condamné en janvier 1947.
Alain
Inscription à :
Articles (Atom)