Monique, navire-citerne de 10500t de la Compagnie auxiliaire de navigation
Après 1918, la consommation de pétrole augmente fortement. Le pétrole importé est du naphta (brut), chargé surtout aux États-Unis ou en Amérique latine (Vénézuela), en Europe de l'Est et un peu au Moyen-Orient. Il faut armer de nouveaux pétroliers. En France, en 1919, la Compagnie Auxiliaire de Niavigation, habituée au fret charbonnier, commande quatre gros navires citernes de 10 500 tpl :
Myriam,
Melpomène,
Mérope,
Monique. Cinq ans plus tard, c'est la plus importante compagnie pétrolière européenne. Des lois successives (1928-1937) favorisent l'importation du brut sous pavillon français. En 1939, la flotte française se compose de 72 navires, tant au long cours qu'au cabotage, soit un total de 323 000 tpl. L’
Emile-Miguet est alors le plus gros pétrolier du monde (21 600 tpl) Avant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les pétroliers qui, les premiers, utilisent systématiquement le moteur Diesel, les autres cargos ne l'utiliseront qu'après 1945.