vendredi 29 juillet 2011

Le yacht Basmalina II, pavillon des isles Caïman à l'entrée du goulet de Brest

Pour changer un peu, le yacht Basmalina II, pavillon des isles Caïman à l'entrée du goulet de Brest cet après-midi 28 juillet 2011.
© Daniel Jegou marine-marchande@yahoogroupes.fr

Le yacht Basmalina II, pavillon des isles Caïman à l'entrée du goulet de Brest

Pour changer un peu, le yacht Basmalina II, pavillon des isles Caïman à l'entrée du goulet de Brest cet après-midi 28 juillet 2011.
© Daniel Jegou marine-marchande@yahoogroupes.fr

L'échouage du Druentia au Maroc en septembre 1912

"Le 16 février 1895, Don Rua (ami de Don Bosco et co-fondateur des salésiens) entame un pélerinage en Terre sainte sur le Druentia, de la compagnie Cyprien Fabre qui devait le mener à Alexandrie d'Egypte. Un bateau des Messageries maritimes, plus confortable, était prévu, mais, comme ce bateau ne partait pas au jour fixé par Don Rua… Les premiers jours furent pénibles, un vent d'Est violent obligea deux fois le commandant de bord à s'arrêter et à modifier sa route pour se rapprocher des côtes italiennes… Le troisième jour, Don Rua pourra enfin dire la messe… La traversée Marseille-Alexandrie sera effectuée en une semaine… Le mercredi 27 février, don Rua et ses deux compagnons embarquèrent vers Jaffa sur un paquebot-poste d'une compagnie turque."

Druentia, vapeur affrété par la compagnie Paquet, échoué par la tempête entre Casablanca et Fedala.
"Abordage en mer. Alger - Dans la nuit de samedi à dimanche, le vapeur Druentia de la compagnie Fabre de Marseille, a abordé au large de Terres, le vapeur Pectan, appartenant à M. Samuel et Cie de Londres."  "Le Druentia est entré aujourd'hui dans le port d'Alger avec de graves avaries". La France libre du 22 août 1898 

"On annonce de Tamatave que le vapeur Druentia, qui faisait mensuellement le transport des bœufs entre Vohemar et Maurice, a dû cesser ses opérations a la suite de la hausse subie par le bétail depuis que des navires étrangers viennent de l'Afrique du Sud pour apporter à Madagascar de gros approvisionnements de viande de boucherie." 4 janvier 1900, Avis aux navigateurs du service hydrographique de la marine.

Rappel républicain, dimanche 5 juin 1904 - "Marseille, 4 juin - Par suite de la mise à l'index qui lui a été signifiée depuis quelques temps par les dockers rouges, la compagnie Cyprien Fabre a décidé de supprimer ses services. En conséquence, les bâtiments Roma, America, Druentia, Foria, Olbia, Massilia et Gergovia, paquebots affectés aux lignes de New York, Syrie et Algérie sont désarmés dès ce soir. Le personnel de ces navires s'élevant à près de 300 personnes se trouve licencié."

Ouest-Eclair 31 août 1911. "Avaries au Druentia. Almeria, 30 août: Le vapeur français Druentia de la compagnie Fabre, allant de Marseille à Larache, est arrivé ici en remorque, ayant son arbre de couche brisé."

Ouest-Eclair 6 septembre 1912, rubrique Marine marchande: "La perte du Druentia - Tanger, 5 septembre - Le vapeur Druentia s'est échoué par temps de brume en allant de Fedalah à Casablanca. Le navire a sa coque crevée. Les cales et les machines sont pleines d'eau. Le croiseur Du Chayla est venu prêter assistance, ainsi qu'un remorqueur mais le renflouement paraît impossible. On essaye de sauver une partie de la cargaison et un certain nombre de zouaves coopèrent au sauvetage. Fedalah est un petit port situé à environ 18km au nord de Casablanca. D'importants travaux sont prévus pour rendre Fedalah accessible aux navires et un chemin de fer le reliera à Casablanca."

J'aimerais en connaître plus sur ce paquebot à la vie agitée. Quelqu'un pourrait-il m'aider? Merci.

L'échouage du Druentia au Maroc en septembre 1912

"Le 16 février 1895, Don Rua (ami de Don Bosco et co-fondateur des salésiens) entame un pélerinage en Terre sainte sur le Druentia, de la compagnie Cyprien Fabre qui devait le mener à Alexandrie d'Egypte. Un bateau des Messageries maritimes, plus confortable, était prévu, mais, comme ce bateau ne partait pas au jour fixé par Don Rua… Les premiers jours furent pénibles, un vent d'Est violent obligea deux fois le commandant de bord à s'arrêter et à modifier sa route pour se rapprocher des côtes italiennes… Le troisième jour, Don Rua pourra enfin dire la messe… La traversée Marseille-Alexandrie sera effectuée en une semaine… Le mercredi 27 février, don Rua et ses deux compagnons embarquèrent vers Jaffa sur un paquebot-poste d'une compagnie turque."

Druentia, vapeur affrété par la compagnie Paquet, échoué par la tempête entre Casablanca et Fedala.
"Abordage en mer. Alger - Dans la nuit de samedi à dimanche, le vapeur Druentia de la compagnie Fabre de Marseille, a abordé au large de Terres, le vapeur Pectan, appartenant à M. Samuel et Cie de Londres."  "Le Druentia est entré aujourd'hui dans le port d'Alger avec de graves avaries". La France libre du 22 août 1898 

"On annonce de Tamatave que le vapeur Druentia, qui faisait mensuellement le transport des bœufs entre Vohemar et Maurice, a dû cesser ses opérations a la suite de la hausse subie par le bétail depuis que des navires étrangers viennent de l'Afrique du Sud pour apporter à Madagascar de gros approvisionnements de viande de boucherie." 4 janvier 1900, Avis aux navigateurs du service hydrographique de la marine.

Rappel républicain, dimanche 5 juin 1904 - "Marseille, 4 juin - Par suite de la mise à l'index qui lui a été signifiée depuis quelques temps par les dockers rouges, la compagnie Cyprien Fabre a décidé de supprimer ses services. En conséquence, les bâtiments Roma, America, Druentia, Foria, Olbia, Massilia et Gergovia, paquebots affectés aux lignes de New York, Syrie et Algérie sont désarmés dès ce soir. Le personnel de ces navires s'élevant à près de 300 personnes se trouve licencié."

Ouest-Eclair 31 août 1911. "Avaries au Druentia. Almeria, 30 août: Le vapeur français Druentia de la compagnie Fabre, allant de Marseille à Larache, est arrivé ici en remorque, ayant son arbre de couche brisé."

Ouest-Eclair 6 septembre 1912, rubrique Marine marchande: "La perte du Druentia - Tanger, 5 septembre - Le vapeur Druentia s'est échoué par temps de brume en allant de Fedalah à Casablanca. Le navire a sa coque crevée. Les cales et les machines sont pleines d'eau. Le croiseur Du Chayla est venu prêter assistance, ainsi qu'un remorqueur mais le renflouement paraît impossible. On essaye de sauver une partie de la cargaison et un certain nombre de zouaves coopèrent au sauvetage. Fedalah est un petit port situé à environ 18km au nord de Casablanca. D'importants travaux sont prévus pour rendre Fedalah accessible aux navires et un chemin de fer le reliera à Casablanca."

J'aimerais en connaître plus sur ce paquebot à la vie agitée. Quelqu'un pourrait-il m'aider? Merci.

Les chasseurs de sous-marins du type SC américain de la Marine nationale


Le SC375 en achèvement, après transfert, il deviendra le C74 français. Après avoir été utilisé comme garde-pêche, il sera rayé en 1939.



Le C58 ex-SC372 en 1919, il participe alors à la flottille du Rhin, il sera rayé en 1937.

(photos collection Alain V)

En 1917, la Marine nationale achète 50 chasseurs de sous-marins du type SC aux Etats Unis, puis 50 autres en 1918. le premier est livré en juillet 1917, et le dernier en octobre 1918; les Américains ont construits 448 petits navires de ce type, numérotés de SC1 à SC448, construits en bois; (SC pour submarine-chasers); parmi lesquels les 100 vendus à la France, ceux-ci traverseront l'Atlantique par leur propres moyens; escortés par des patrouilleurs ou des escorteurs, ils feront escale aux Bermudes et aux Açores; cette traversée constitue déjà un exploit pour des unités de 60 tonnes; d'ailleurs deux d'entre eux ne parviendront jamais à destination, ayant disparus en mer; ils seront remplacés par les Américains, qui fourniront deux autres unités.
Ces petits navires seront renommés en France C.1 à C.100; ils ont été conçus pour la période de guerre, trois disparaîtront au cours de la Première Guerre mondiale; huit d'entre eux: C.25 ;C.51;C.56;C.74;C.81;C.95 et C.98; dureront cependant jusqu’à la Seconde; le C25 disparaîtra lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942; C51; C56; C74 et C95 seront rayés en 1939 et démolis en 1940; C81 sera capturé par les Allemands à Bizerte en 1942 et C98 sera saisi par les Britanniques, le 3 juillet 1940 à Portsmouth. Entre temps ils auront remplis d'innombrables services; flottille du Rhin; garde-pêche; auxiliaires de port; sauvetage de pilotes d'avions tombés en mer; un certain nombre d'entre eux, dont la marine s'est dessaisie dans les années vingts, seront utilisés par leurs nouveaux propriétaires pour des services côtiers, ou transformés en yacht, etc.
Deux d'entre eux; les C.27 et C.80 sont vendus à la marine bulgare en 1922, et ne disparaîtront des listes de cette marine qu'en 1952!

Caractéristiques des chasseurs de sous- marins type SC de 1917:
déplacement: 60 tonnes; 75 en pleine charge
dimensions: 33,75 m x 4,70 m x 2,30 m
moteurs de 660 cv; 3 hélices; vitesse 15,5 nœuds
armement: 1 canon de 75 mm de l'armée; des grenades.
équipage: 19 hommes

Alain

Les chasseurs de sous-marins du type SC américain de la Marine nationale


Le SC375 en achèvement, après transfert, il deviendra le C74 français. Après avoir été utilisé comme garde-pêche, il sera rayé en 1939.



Le C58 ex-SC372 en 1919, il participe alors à la flottille du Rhin, il sera rayé en 1937.
(photos collection Alain V)

En 1917, la Marine nationale achète 50 chasseurs de sous-marins du type SC aux Etats Unis, puis 50 autres en 1918. le premier est livré en juillet 1917, et le dernier en octobre 1918; les Américains ont construits 448 petits navires de ce type, numérotés de SC1 à SC448, construits en bois; (SC pour submarine-chasers); parmi lesquels les 100 vendus à la France, ceux-ci traverseront l'Atlantique par leur propres moyens; escortés par des patrouilleurs ou des escorteurs, ils feront escale aux Bermudes et aux Açores; cette traversée constitue déjà un exploit pour des unités de 60 tonnes; d'ailleurs deux d'entre eux ne parviendront jamais à destination, ayant disparus en mer; ils seront remplacés par les Américains, qui fourniront deux autres unités.
Ces petits navires seront renommés en France C.1 à C.100; ils ont été conçus pour la période de guerre, trois disparaîtront au cours de la Première Guerre mondiale; huit d'entre eux: C.25 ;C.51;C.56;C.74;C.81;C.95 et C.98; dureront cependant jusqu’à la Seconde; le C25 disparaîtra lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942; C51; C56; C74 et C95 seront rayés en 1939 et démolis en 1940; C81 sera capturé par les Allemands à Bizerte en 1942 et C98 sera saisi par les Britanniques, le 3 juillet 1940 à Portsmouth. Entre temps ils auront remplis d'innombrables services; flottille du Rhin; garde-pêche; auxiliaires de port; sauvetage de pilotes d'avions tombés en mer; un certain nombre d'entre eux, dont la marine s'est dessaisie dans les années vingts, seront utilisés par leurs nouveaux propriétaires pour des services côtiers, ou transformés en yacht, etc.
Deux d'entre eux; les C.27 et C.80 sont vendus à la marine bulgare en 1922, et ne disparaîtront des listes de cette marine qu'en 1952!

Caractéristiques des chasseurs de sous- marins type SC de 1917:
déplacement: 60 tonnes; 75 en pleine charge
dimensions: 33,75 m x 4,70 m x 2,30 m
moteurs de 660 cv; 3 hélices; vitesse 15,5 nœuds
armement: 1 canon de 75 mm de l'armée; des grenades.
équipage: 19 hommes

Alain