mercredi 9 novembre 2011

"Liberty en guerre" par Jean-Yves Brouard

Après avoir fait publier en 1993 "Les liberty ships", Jean Yves Brouard récidive avec succès en publiant aux éditions JYB Aventures un nouvel album sur le même sujet. Ce nouveau très beau livre est particulièrement orienté vers l'étude des années de guerre. De nombreuses anecdotes, concernant par exemple les lancements ou la vie des convois, sont rapportées et illustrées.
C'est l'occasion de publier des clichés inédits (dont un cahier de douze pages en couleurs):
ou encore cette très rare vue du port de Bordeaux :J.Y. Brouard est journaliste au Marin et collabore à la revue Navires et Histoire pour lesquels il a écrit de nombreux articles, tous ayant trait à l'histoire de la marine marchande française. Il est également l'auteur de plusieurs autres livres (en particulier "Le drame du Grandcamp" ou une passionnante histoire du paquebot français Pasteur) tous marqués par la précision des données qu'ils contiennent. La traduction en langue anglaise a été réalisée par Jeroen Hiltermann, grand connaisseur des marines marchandes du monde entier. L'association de ces deux noms est un gage de qualité.

"Liberty en guerre" par Jean-Yves Brouard

Après avoir fait publier en 1993 "Les liberty ships", Jean Yves Brouard récidive avec succès en publiant aux éditions JYB Aventures un nouvel album sur le même sujet. Ce nouveau très beau livre est particulièrement orienté vers l'étude des années de guerre. De nombreuses anecdotes, concernant par exemple les lancements ou la vie des convois, sont rapportées et illustrées.
C'est l'occasion de publier des clichés inédits (dont un cahier de douze pages en couleurs):
ou encore cette très rare vue du port de Bordeaux :J.Y. Brouard est journaliste au Marin et collabore à la revue Navires et Histoire pour lesquels il a écrit de nombreux articles, tous ayant trait à l'histoire de la marine marchande française. Il est également l'auteur de plusieurs autres livres (en particulier "Le drame du Grandcamp" ou une passionnante histoire du paquebot français Pasteur) tous marqués par la précision des données qu'ils contiennent. La traduction en langue anglaise a été réalisée par Jeroen Hiltermann, grand connaisseur des marines marchandes du monde entier. L'association de ces deux noms est un gage de qualité.

Saint-Louis, de la compagnie Hapag, paquebot de l'exode des Juifs allemands

Saint-Louis de la Hapag, ses huit ponts pouvaient accueillir
400 passagers en 1re classe (800 Reichsmarks) et 500 passagers en classe touriste (600 Reichsmarks). 
(coll agence Adhémar)
Lancé en 1920 pour la compagnie allemande Hapag, Saint-Louis servait sur la ligne Hambourg-New York. Il rencontra l'histoire le 13 mai 1939 lorsque 937 juifs allemands embarquent à son bord à Hambourg. Tous sont en possession de permis de débarquement cubains ou d’affidavits pour les Etats Unis. Le trajet en direction de Cuba se déroule dans une ambiance festive, beaucoup de réfugiés célebrant la fin de leurs tourments. Cuba, craignant de voir commencer une immigration massive de réfugiés européens, annule les permis en arguant qu’ils sont contrefaits et ne laisse pas débarquer les passagers du Saint Louis. C’est alors que commence l’errance des 937 passagers pendant un mois, rejeté par les Etats Unis et le Canada qui arguent de leurs lois des quotas. Pourtant l’opinion publique américaine leur apporte son soutien et appelle le gouvernement à ne pas les laisser retourner en Europe. Malgré cela et le fait que plus des deux tiers des passagers sont en possession de papiers d’émigration, le président Roosevelt ne cèdera pas.
Le Joint Distribution Committee réussit à convaincre la France, la Grande-Bretagne, la Belgique et la Hollande à se partager les passagers du Saint-Louis en s’engageant à verser 500 $ pour chacun des hommes, femmes et enfants à bord. Après la victoire allemande en Europe, nombre d'entre eux trouveront le chemin des camps. (pour plus de détails, voir musée de l'holocauste)

Saint-Louis, de la compagnie Hapag, paquebot de l'exode des juifs allemands

Saint-Louis de la Hapag, ses huit ponts pouvaient accueillir
400 passagers en 1re classe (800 Reichsmarks) et 500 passagers en classe touriste (600 Reichsmarks)
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 (coll agence Adhémar)
Lancé en 1920 pour la compagnie allemande Hapag, Saint-Louis servait sur la ligne Hambourg-New York. Il rencontra l'histoire le 13 mai 1939 lorsque 937 juifs allemands embarquent à son bord à Hambourg. Tous sont en possession de permis de débarquement cubains ou d’affidavits pour les Etats Unis. Le trajet en direction de Cuba se déroule dans une ambiance festive, beaucoup de réfugiés célebrant la fin de leurs tourments. Cuba, craignant de voir commencer une immigration massive de réfugiés européens, annule les permis en arguant qu’ils sont contrefaits et ne laisse pas débarquer les passagers du Saint Louis. C’est alors que commence l’errance des 937 passagers pendant un mois, rejeté par les Etats Unis et le Canada qui arguent de leurs lois des quotas. Pourtant l’opinion publique américaine leur apporte son soutien et appelle le gouvernement à ne pas les laisser retourner en Europe. Malgré cela et le fait que plus des deux tiers des passagers sont en possession de papiers d’émigration, le président Roosevelt ne cèdera pas.
Le Joint Distribution Committee réussit à convaincre la France, la Grande-Bretagne, la Belgique et la Hollande à se partager les passagers du Saint-Louis en s’engageant à verser 500 $ pour chacun des hommes, femmes et enfants à bord. Après la victoire allemande en Europe, nombre d'entre eux trouveront le chemin des camps. (pour plus de détails, voir musée de l'holocauste)