jeudi 19 janvier 2012

19 janvier 1840… Découverte de la terre Adélie par Dumont d'Urville



Deux corvettes l'Astrolabe et la Zélée appareillent de Toulon à l'automne 1837. Battant pavillon français, elles se fraient un chemin parmi les icebergs de l'océan Antarctique jusqu'à une montagne, au plus près du Pôle sud jamais atteint. Le 19 janvier 1840, le commandant de l'expédition, Jules Sébastien César Dumont d'Urville, prend possession de cette terre glacée au nom du roi Louis-Philippe. Il la baptise du prénom de sa propre femme, Adélie et pousse la délicatesse jusqu'à donner aussi son prénom aux manchots du cru (source Herodote.net).

Ce marin passionné de science et de progrès est représentatif de son époque. En 1819, il participe à une expédition scientifique en mer Egée. C'est lui qui achète la Vénus de l'île de Milo découverte par Olivier Voutier.
Dumont d'Urville effectue ensuite deux voyages scientifiques autour du monde avant de prendre en 1826 le commandement de l'Astrolabe. Il a mission de chercher ce qui reste des navires de Lapérouse, disparu en Polynésie à la veille de la Révolution (voir ce blog). Dumont d'Urville retrouve les traces de l'explorateur. Au terme d'un périple de trois ans dans le Pacifique, il ramène aussi en France une grande masse d'informations scientifiques.

Cet aventurier de la science périra avec sa femme et son fils dans le premier accident de l'histoire du chemin de fer entre Paris et Versailles peu après son retour d'expédition.


Lancée à Toulon en 1811 comme transport de chevaux, la gabarre faisait partie d'un groupe de douze navires de 380 tonnes, 31,57m de long, 18,48m de bau, 4,25m de tirant d'eau, 994m2 de surface de voilure, armé de quatorze canons de 6. Ils pouvaient transporter entre 40 et 50 chevaux. En 1813, elle fut transformée en transport d'hommes et de munitions et renommée La Coquille le 9 Juillet 1814. A cause de ses qualités, elle fut à nouveau transformée pour les voyages d'études et reclassée corvette. En août 1822, sous le commandement de Duperrey, elle quitait Toulon pour son premier voyage autour du monde. Le 24 mars 1825 elle était de retour à Marseille.
Renommée Astrolabe en souvenir de celui de La Pérouse (partis le 1er août 1785 pour un voyage autour du monde, l'Astrolabe et la Boussole de La Pérouse ne devaient jamais revenir), l'ex-Coquille quitait Toulon le 25 avril 1826, sous le commandement de Dumont d'Urville. Le 24 février 1829, l'Astrolabe était de retour à Marseille après un second voyage autour du monde. Plus tard cette année-là elle se rendit en Egypte et revint à Toulon avec Jean François Champollion à bord, quitant Alexandrie le 6 Décembre 1829.

Sept ans après, ayant été reconstruite, l'Astrolabe partit pour son troisième voyage autour du monde, quitant Toulon le 7 septembre 1837, toujours sous les ordres de Dumont d'Urville, pour revenir le 7 novembre 1840. Ce fut pendant cette expédition que Dumont qui naviguait dans les eaux antarctiques, découvrit la Terre Adélie. La Terre Adélie, base scientifique, fait maintenant partie des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf).

19 janvier 1840… Découverte de la terre Adélie par Dumont d'Urville



Deux corvettes l'Astrolabe et la Zélée appareillent de Toulon à l'automne 1837. Battant pavillon français, elles se fraient un chemin parmi les icebergs de l'océan Antarctique jusqu'à une montagne, au plus près du Pôle sud jamais atteint. Le 19 janvier 1840, le commandant de l'expédition, Jules Sébastien César Dumont d'Urville, prend possession de cette terre glacée au nom du roi Louis-Philippe. Il la baptise du prénom de sa propre femme, Adélie et pousse la délicatesse jusqu'à donner aussi son prénom aux manchots du cru (source Herodote.net).

Ce marin passionné de science et de progrès est représentatif de son époque. En 1819, il participe à une expédition scientifique en mer Egée. C'est lui qui achète la Vénus de l'île de Milo découverte par Olivier Voutier.
Dumont d'Urville effectue ensuite deux voyages scientifiques autour du monde avant de prendre en 1826 le commandement de l'Astrolabe. Il a mission de chercher ce qui reste des navires de Lapérouse, disparu en Polynésie à la veille de la Révolution (voir ce blog). Dumont d'Urville retrouve les traces de l'explorateur. Au terme d'un périple de trois ans dans le Pacifique, il ramène aussi en France une grande masse d'informations scientifiques.

Cet aventurier de la science périra avec sa femme et son fils dans le premier accident de l'histoire du chemin de fer entre Paris et Versailles peu après son retour d'expédition.


Lancée à Toulon en 1811 comme transport de chevaux, la gabarre faisait partie d'un groupe de douze navires de 380 tonnes, 31,57m de long, 18,48m de bau, 4,25m de tirant d'eau, 994m2 de surface de voilure, armé de quatorze canons de 6. Ils pouvaient transporter entre 40 et 50 chevaux. En 1813, elle fut transformée en transport d'hommes et de munitions et renommée La Coquille le 9 Juillet 1814. A cause de ses qualités, elle fut à nouveau transformée pour les voyages d'études et reclassée corvette. En août 1822, sous le commandement de Duperrey, elle quitait Toulon pour son premier voyage autour du monde. Le 24 mars 1825 elle était de retour à Marseille.
Renommée Astrolabe en souvenir de celui de La Pérouse (partis le 1er août 1785 pour un voyage autour du monde, l'Astrolabe et la Boussole de La Pérouse ne devaient jamais revenir), l'ex-Coquille quitait Toulon le 25 avril 1826, sous le commandement de Dumont d'Urville. Le 24 février 1829, l'Astrolabe était de retour à Marseille après un second voyage autour du monde. Plus tard cette année-là elle se rendit en Egypte et revint à Toulon avec Jean François Champollion à bord, quitant Alexandrie le 6 Décembre 1829.

Sept ans après, ayant été reconstruite, l'Astrolabe partit pour son troisième voyage autour du monde, quitant Toulon le 7 septembre 1837, toujours sous les ordres de Dumont d'Urville, pour revenir le 7 novembre 1840. Ce fut pendant cette expédition que Dumont qui naviguait dans les eaux antarctiques, découvrit la Terre Adélie. La Terre Adélie, base scientifique, fait maintenant partie des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf).