vendredi 4 mai 2012

Lettre du ponton

Vue de l'entrée du port de Brest depuis le ponton L'Uranie (décembre 1948).
Dans une lettre manuscrite (collection du musée de la Poste) en deux feuillets datée du 15 décembre 1848 et comportant des dessins, le détenu politique Adolphe Armand, arrêté lors des journées insurrectionnelles des 23-26 juin 1848, décrit sa vie de prisonnier. L'homme, «pauvre philosophe que l'ouragan politique de juin a emporté à 15 lieues de son clocher», a été transféré sur le ponton L'Uranie (ancienne frégate désarmée et stationnée en rade de Brest) qui sert de prison flottante. 


L'ancienne frégate L'Uranie, devenu ponton dans la rade de Brest.
Adolphe Armand est l'un des 15000 insurgés arrêtés dont 3000, lui compris, furent déportés vers l'Algérie tout juste conquise et qu'il fallait coloniser. 



Lettre du ponton

Vue de l'entrée du port de Brest depuis le ponton L'Uranie (décembre 1948).
Dans une lettre manuscrite (collection du musée de la Poste) en deux feuillets datée du 15 décembre 1848 et comportant des dessins, le détenu politique Adolphe Armand, arrêté lors des journées insurrectionnelles des 23-26 juin 1848, décrit sa vie de prisonnier. L'homme, «pauvre philosophe que l'ouragan politique de juin a emporté à 15 lieues de son clocher», a été transféré sur le ponton L'Uranie (ancienne frégate désarmée et stationnée en rade de Brest) qui sert de prison flottante. 


L'ancienne frégate L'Uranie, devenu ponton dans la rade de Brest.
Adolphe Armand est l'un des 15000 insurgés arrêtés dont 3000, lui compris, furent déportés vers l'Algérie tout juste conquise et qu'il fallait coloniser.