lundi 20 août 2012

Commémoration de la 250e année de la Loyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie).
A l'origine de la Lloyd's List, on trouve… un cabaretier londonien. 
Edouard Lloyd tenait un établissement dans lequel se réunissaient les inscrits maritimes puis les assureurs, les armateurs et les courtiers. Pour retenir la clientèle, il eut l’idée d’afficher les mouvements de tous les bateaux. L’intérêt suscité fut tel qu’il édita, en 1696, les Lloyd's News puis, à l’usage des assureurs, la Lloyd's List, en 1734.
Les assureurs, armateurs, courtiers et inscrits maritimes londoniens prennent l'habitude de tenir leurs assises dans le cabaret d'Edouard qui devient leur club attitré au point qu’en 1727, les assureurs s’y constituent en société, prenant pour raison sociale le nom de Lloyd.
Le quotidien continue de paraître est il décerne des prix très convoités dans le monde maritime. 
"En 2011, le groupe français CMA-CGM a été désigné « Company of the Year » par le célèbre quotidien maritime anglais Lloyd's List." Voir Mer et Marine.


Sur ce timbre figure le SS Ocean Queen. (coll agence Adhémar)
Construit selon les spécifications de la 
Pacific Phosphate Company sous le numéro 760 auxchantiers W. Gray and Co. de West Hartlepool (grande-Bretagne) pour Jacob Christensen de Bergen (Norvège). Lancé le 8 décembre 1908.  Tonnage 3188,  338.0 x 43.6ft.  Vapeur à triple expansion, vitesse 11 nœuds. Terminé en février 1909.
SS Ocean Queen lors d'une escale à l'île Jarvis en 1909 pour l'installation d'une balise-phare historique rappelant la longue exploitation du guano par les Américains sur cet atoll de Micronésie. John T. Arundel, de la Pacific Phosphate Company à laquelle appartenait le bateau, participait à ce voyage inaugural du SS Ocean Queen avec sa fille Sydney qui prit ces photographies. ©National Archives of Australia
Sans doute peu de temps après ces photos, on pouvait lire dans le Clarence and Richmond Examiner (Nouvelle Galles du Sud) du samedi 9 octobre 1909: Sidney, vendredi. Ocean Queen, un moderne cargo mixte construit spécialement pour le commerce du phosphate dans le Pacifique s'est échoué. Le navire, plutôt récent, était arrivé ici à son voyage inaugural en mai en provenance des chantiers. Il revenait à Sydney par Ocean Island et Nauru, quand il heurta les rochers de Makatea dans l'archipel des Tuamoutou. Il n'y a pas eu de victime. Ocean Queen coûte 45000 livres.
En fait, le vapeur eut une panne de machine et le courant le poussa sur les récifs.

Commémoration de la 250e année de la Loyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie).
A l'origine de la Lloyd's List, on trouve… un cabaretier londonien. 
Edouard Lloyd tenait un établissement dans lequel se réunissaient les inscrits maritimes puis les assureurs, les armateurs et les courtiers. Pour retenir la clientèle, il eut l’idée d’afficher les mouvements de tous les bateaux. L’intérêt suscité fut tel qu’il édita, en 1696, les Lloyd's News puis, à l’usage des assureurs, la Lloyd's List, en 1734.
Les assureurs, armateurs, courtiers et inscrits maritimes londoniens prennent l'habitude de tenir leurs assises dans le cabaret d'Edouard qui devient leur club attitré au point qu’en 1727, les assureurs s’y constituent en société, prenant pour raison sociale le nom de Lloyd.
Le quotidien continue de paraître est il décerne des prix très convoités dans le monde maritime. 
"En 2011, le groupe français CMA-CGM a été désigné « Company of the Year » par le célèbre quotidien maritime anglais Lloyd's List." Voir Mer et Marine.


Sur ce timbre figure le SS Ocean Queen. (coll agence Adhémar)
Construit selon les spécifications de la 
Pacific Phosphate Company sous le numéro 760 auxchantiers W. Gray and Co. de West Hartlepool (grande-Bretagne) pour Jacob Christensen de Bergen (Norvège). Lancé le 8 décembre 1908.  Tonnage 3188,  338.0 x 43.6ft.  Vapeur à triple expansion, vitesse 11 nœuds. Terminé en février 1909.
SS Ocean Queen lors d'une escale à l'île Jarvis en 1909 pour l'installation d'une balise-phare historique rappelant la longue exploitation du guano par les Américains sur cet atoll de Micronésie. John T. Arundel, de la Pacific Phosphate Company à laquelle appartenait le bateau, participait à ce voyage inaugural du SS Ocean Queen avec sa fille Sydney qui prit ces photographies. ©National Archives of Australia
Sans doute peu de temps après ces photos, on pouvait lire dans le Clarence and Richmond Examiner (Nouvelle Galles du Sud) du samedi 9 octobre 1909: Sidney, vendredi. Ocean Queen, un moderne cargo mixte construit spécialement pour le commerce du phosphate dans le Pacifique s'est échoué. Le navire, plutôt récent, était arrivé ici à son voyage inaugural en mai en provenance des chantiers. Il revenait à Sydney par Ocean Island et Nauru, quand il heurta les rochers de Makatea dans l'archipel des Tuamoutou. Il n'y a pas eu de victime. Ocean Queen coûte 45000 livres.
En fait, le vapeur eut une panne de machine et le courant le poussa sur les récifs.

Brise-glaces russes : l'ancien et le nouveau



La Russie a la mémoire de son histoire. L'agence de presse Rianovosti le prouve en rappelant la date du 17 août 1977, jour où Arktika atteignait pour la première fois le pôle Nord :
RIA NovostiL'Arktika, le brise-glace nucléaire qui a conquis le Pôle NordL'Arktika, le brise-glace nucléaire qui a conquis le Pôle Nord
19:30 17/08/2012 Il y a 35 ans, le 17 août 1977 à une heure du matin (UTC), un navire de surface atteignait pour la première fois le Pôle Nord. Il s'agissait du brise-glace nucléaire soviétique Arktika.>>

Un clic sur la photo dans le cadre ci-dessus vous permet de voir un diaporama de l'Arktika.

C'est un bâtiment de cette classe qui sera remplacé par le premier brise-glace LK-60 (projet 22220) que nous avons déjà évoqué. Sans grande surprise, c'est le chantier russe Baltiysky Zavod JSC qui a obtenu le contrat de sa construction mais il semblerait que le prix de la construction soit plus élevé que prévu (US$ 1,6 milliard selon certain contre US$ 1,1 prévu initialement). Les dates que nous avions évoquées dans notre précédent article sont confirmées. À savoir : début de la construction en novembre 2013, lancement en novembre 2015 puis livraison avant le 30 décembre 2017. Ce navire sera alors le plus gros et le plus puissant brise-glace en service au monde. En voici une vue d'artiste :
et une vidéo :



Dans le même esprit d'utilisation commerciale (et autre...) de la route du Nord, l'état russe a fait récemment connaitre sa décision d'implanter en plusieurs points de celle-ci des stations destinées à l'accueil de bâtiments militaires et de la flotte des garde-côtes. Un nouveau port est déjà en construction sur le fleuve Ob. Destiné au transport d'hydrocarbures, il est appelé à devenir le plus important port arctique russe. La banquise recule, pas les ambitions russes...