lundi 22 octobre 2012

Le Hunter à Nauru, 175e anniversaire du "premier contact"


Ce blog (voir) a déjà évoqué à plusieurs reprises l'île de Nauru, sans doute la plus petite république du monde, située en Micronésie, au nord-est de l'Australie. Pour son bonheur et son malheur, cette île qui aurait sans doute été un paradis sans ça, est un gros producteur de minerai de phosphate, ce qui lui valu dans les années soixante du siècle dernier, d'avoir l'un des plus gros revenu par habitant du monde avant d'être aujourd'hui au bord de la faillite, les ressources s'étant épuisées.
Pour le 175e anniversaire de la découverte de l'île par le capitaine anglais John Fearn, le 8 novembre 1798, la poste de Nauru a émis des timbres pour célébrer ce "premier contact". Sur celui ci-dessus, on voit le Hunter, le trois-mâts de Fearn (sur le timbre ci-dessous).

Dans la même série commémorative figure un timbre représentant le phosphatier MV Eigamoiya, autre symbole de l'activité de l'île. (coll. agence Adhémar)

Portant le nom d'une reine de l'île au tournant du XXe siècle, le MV Eigamoiya appartient, comme le Enna G. dont nous avons déjà parlé ici, à la Nauru Pacific Line qui, au temps de la splendeur de l'île (dans les années 1970) a compté jusqu'à cinq navires. Elle devra les vendre en 1992. Racheté, Eigamoiya deviendra Chrysanthi puis Ashoka II en 1997.
Ce cargo de 4425t, construit aux chantiers de Leith (Robb's) doit une partie de sa bonne réputation au fait qu'au retour dans l'île, il parvenait à rapporter une cargaison d'eau fraîche pas le moins contaminée par le phosphate contenu à l'aller.

Le Hunter à Nauru, 175e anniversaire du "premier contact"


Ce blog (voir) a déjà évoqué à plusieurs reprises l'île de Nauru, sans doute la plus petite république du monde, située en Micronésie, au nord-est de l'Australie. Pour son bonheur et son malheur, cette île qui aurait sans doute été un paradis sans ça, est un gros producteur de minerai de phosphate, ce qui lui valu dans les années soixante du siècle dernier, d'avoir l'un des plus gros revenu par habitant du monde avant d'être aujourd'hui au bord de la faillite, les ressources s'étant épuisées.
Pour le 175e anniversaire de la découverte de l'île par le capitaine anglais John Fearn, le 8 novembre 1798, la poste de Nauru a émis des timbres pour célébrer ce "premier contact". Sur celui ci-dessus, on voit le Hunter, le trois-mâts de Fearn (sur le timbre ci-dessous).

Dans la même série commémorative figure un timbre représentant le phosphatier MV Eigamoiya, autre symbole de l'activité de l'île. (coll. agence Adhémar)

Portant le nom d'une reine de l'île au tournant du XXe siècle, le MV Eigamoiya appartient, comme le Enna G. dont nous avons déjà parlé ici, à la Nauru Pacific Line qui, au temps de la splendeur de l'île (dans les années 1970) a compté jusqu'à cinq navires. Elle devra les vendre en 1992. Racheté, Eigamoiya deviendra Chrysanthi puis Ashoka II en 1997.
Ce cargo de 4425t, construit aux chantiers de Leith (Robb's) doit une partie de sa bonne réputation au fait qu'au retour dans l'île, il parvenait à rapporter une cargaison d'eau fraîche pas le moins contaminée par le phosphate contenu à l'aller.