Le bateau-pompe Lacydon des marins-pompiers escorte le Belem à l’entrée du Vieux-Port de Marseille en septembre 2011. © Stéphane Le Dauphin |
Photos du Lacydon extraites du livre d'Olivier Gabriel Bateaux-pompes et autres engins flottants anti-incendie… Petite histoire mondiale de la lutte contre les feux portuaires. (cliquez ici) |
Son hydraulique incendie est constituée de quatre pompes d’un débit de 1 000 m 3/h à 8 bars de pression chacune (500 m 3/h à 16 bars). Deux collecteurs latéraux alimentés par les pompes permettent chacun l’alimentation d’une quinzaine de lignes d’eau. Les pompes alimentent aussi six lances Monitor, deux à bâbord et deux à tribord, deux mixtes eau-mousse à l’avant et sur la plate-forme d’un bras articulé s’élevant à 15 m au-dessus de l’eau. Ce dernier est télécommandé depuis la passerelle. Le navire porte deux réservoirs de liquide émulseur, un de 7 000 litres et deux de 4 000 litres. Une pompe électrique de 42 m 3/h injecte l’émulseur en pression dans le circuit d’eau. 1 500 kg de poudre pouvaient être utilisés pour l’attaque de feux spéciaux mais l’installation a été supprimée à cause d’une maintenance difficile. 25 bouteilles chargées à 45 kg de CO2 assurent l’autoprotection du navire contre un feu de moteur ou dans la soute à combustible qui porte 42 m3 de gasoil. Elles alimentent également deux tourets de 60 mètres de flexible avec un tromblon de décharge permettant une intervention extérieure. Une échelle pivotante semi-automatique permet une hauteur de travail de 10 à 20 mètres au dessus de l’eau. Le collecteur incendie assure un arrosage en pluie destiné à envelopper le Lacydon d’un rideau d’eau contre le rayonnement thermique. Le Lacydon est toujours actif.
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