Voiliers terre-neuviers à quai à Fécamp au début du XXe siècle. Coll agence Adhémar |
Les parages de Terre-Neuve constituent depuis longtemps l'une des zones les plus poissonneuses de l'Atlantique : situés à la convergence du courant froid du Labrador et des eaux tièdes du Gulf Stream, ils bénéficient, en outre, de la présence de hauts-fonds, immergés entre 20 et 100 mètres. Ce sont les fameux « bancs » : (Grand-Banc, Banc-à-Vert, bancs de Misaine, d'Artimon, de Canseau, etc.) fréquentés, depuis le XVIe siècle, par les pêcheurs espagnols, portugais, français et anglais, qui venaient y pêcher la baleine et surtout la morue.
Les flottilles de grande pêche, armées à Fécamp, Paimpol, Cancale, Saint-Malo, mais aussi à Bordeaux, étaient composées presque uniquement de voiliers cordiers en bois (goélettes franches, bricks-goélettes, trois-mâts goélettes), jaugeant de 100 à 500 tonneaux et équipés d'un grand nombre de doris.
Source et plus d'infos : Mandragore