|
Le paquebot Champollion des Messageries maritimes. |
Champollion : longueur 156,70 m, puis 168,05 m après la modification de 1934 - largeur : 19,2 m - jauge brute 12239 tonnes, puis 13619 tonnes après 1934 - port en lourd 6360 tonnes puis 5043 tonnes après 1934 - déplacement: 15 270 tonnes - passagers: 188 en première, 135 en seconde, 128 en troisième et 500 en entrepont puis, après 1934, possibilité de 760 rationnaires en entrepont - deux machines à vapeur alternatives à triple expansion chauffées au mazout, puis deux turbines Maier Wach à partir de 1934 - puissance: 10 000 cv, puis 14 600 cv après 1934 - vitesse 16 nœuds puis 19,2 nœuds après 1934 - trois cheminées, puis une seule après 1951.
|
Le paquebot Champollion après la modification de 1951. Il a perdu deux cheminées. |
Lancé le 16 mars 1924 à La Ciotat, Champollion est affecté comme son sister-ship le Mariette Pacha (sabordé le 21 août 1944 à Marseille) à la ligne rapide d'Egypte - Syrie (Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth) de la compagnie des Messageries maritimes. Subit d'importantes transformations en 1934, allongement, modification de l'avant (en forme de tortue), modification des turbines. Pris à Alger en novembre 1942, il est ensuite utilisé comme transport de troupes jusqu'à la fin de la guerre, puis à nouveau vers l'Indochine de 1946 à 1950. Subit à nouveaux d'importantes transformations en 1950-51 (entre autres, suppression de deux des cheminées) et reprend la ligne Marseille-Beyrouth. Il s'échoue et est brisé en deux le 22 décembre 1952, à 5h45, sur les récifs de la plage de Khaldeh, au sud de Beyrouth. L'accident est dû à une erreur de navigation, l'officier de quart ayant confondu le phare de l'aéroport nouvellement installé avec celui de Beyrouth. Le bilan fut de dix-sept morts, noyés, tués contre les brisants ou asphyxiés dans le mazout. Trois Libanais, les frères Baltagi : Radwan, Mahmoud et Salah, réussirent à faire la navette avec leur petit bateau et à sauver le reste des passagers.Une relation de la fin du
Champollion par Georges Blond est disponible sur le blog de Claude.
Cliquez ici.