lundi 5 août 2013

Quatre des plus anciens phares canadiens honorés par le timbre


1758 James Wolfe arrive à Louisbourg à la tête de quatre compagnies totalisant 1 200 hommes et s'empare du phare de Louisbourg qui avait été déserté et incendié par les Français.
Le premier phare recensé, érigé à Louisbourg au Cap-Breton en 1734, est détruit peu de temps après par un incendie et reconstruit. Il est de nouveau détruit par les canons anglais pendant le siège de 1758 et rebâti à plusieurs reprises. 
Le plus ancien phare toujours en activité est érigé en 1758 sur l'île Sambro à l'entrée du port de Halifax. 



Le deuxième plus ancien, construit en 1809, est encore visible aujourd'hui sur l'île Verte, à hauteur de l'embouchure du Saguenay, sur le fleuve Saint-Laurent.
Au début du 19e siècle, le commerce maritime entre l'Europe et le Canada croît rapidement, ce qui a pour conséquence de multiplier les naufrages et autres désastres en mer. En 1840, des phares importants ont été érigés à Seal Island, à l'entrée de la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse, le long de la côte de Terre-Neuve et à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. 


Des phares sont aussi construits sur les Grands Lacs à Mississauga (1804) et à Gibraltar Point sur l'île de Toronto (1808). Le secteur supérieur des Grands Lacs reste dans l'obscurité jusqu'à ce que le commerce plus fréquent oblige à allumer des feux sur les rivages de la région vers le milieu du 19e siècle.



Sur la côte du Pacifique, ce n'est qu'en 1860 que sont bâtis les deux premiers phares, à Race Rocks et à Fisgard, à Esquimalt Harbour, sur l'île de Victoria.
Dans la seconde moitié du 19e siècle, on utilise des feux à l'extrémité de la côte ouest de l'île de Vancouver et à l'entrée de Victoria et de Prince Rupert. Les eaux intérieures, comme la rivière Saint-Jean, la rivière Rouge et le lac Winnipeg, sont jalonnées de feux et de bouées dès le début du 20e siècle. Dans les eaux arctiques, l'installation de balises coïncide avec l'ouverture du port de Churchill dans les années 1930.
Selon Pêches et Océans Canada, il existe environ 750 structures susceptibles d'être considérées comme des «phares». De ce nombre, environ 250 sont des phares de cartes postales, dont quelques-uns sont également protégés en tant que lieu patrimonial. Lorsqu'ils sont des «aides à la navigation», les bâtiments entrent dans la définition de ce qu'est un phare. On compte des phares dans toutes les provinces, sauf en Alberta et en Saskatchewan (provinces continentales sans grands lacs navigables) : Terre-Neuve, 72 - Nouvelle-Écosse, 160 - Île-du-Prince-Édouard, 56 - Québec, 59 - Ontario, 104 - Nouveau-Brunswick, 78 - Manitoba, 2 et Colombie-Britannique, 52.