Le Musée International de l'Horlogerie de La Chaux de Fonds, en Suisse, est l'un des plus beaux du monde sur le sujet. Il rassemble, bien sûr, une immense collection de montres, pendules, horloges et autres instruments à mesurer le temps mais également de machines qui sont utilisées à la fabrication des pièces qui ont composé ou composeront ces merveilles. C'est là que le terme "mécanique de précision" prend toute sa valeur. Voici ce que nous avons trouvé qui a trait à la marine dans ce bel endroit.
sans oublier ce magnifique astrolabe :
Histoire maritime internationale - Marines marchande ou de guerre - Grands et petits voiliers - Culture maritime (antiquariat, memorabilia, littérature, peinture…) - Tout ce qui concerne la mer et les lacs et ceux qui naviguent dessus (ou dessous) nous passionne…
jeudi 6 novembre 2008
Musée de l'Horlogerie
Le Musée International de l'Horlogerie de La Chaux de Fonds, en Suisse, est l'un des plus beaux du monde sur le sujet. Il rassemble, bien sûr, une immense collection de montres, pendules, horloges et autres instruments à mesurer le temps mais également de machines qui sont utilisées à la fabrication des pièces qui ont composé ou composeront ces merveilles. C'est là que le terme "mécanique de précision" prend toute sa valeur. Voici ce que nous avons trouvé qui a trait à la marine dans ce bel endroit.
sans oublier ce magnifique astrolabe :
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Anciens bateaux de pêche à voile du littoral belge (1/2)
La compagnie Liebig distribuait des petits cartons publicitaires vantant ses produits sur lesquels figuraient des anciens bateaux de pêche à voile du littoral belge. En voilà quelques-uns.
La chaloupe d’Ostende, vers le milieu du XIXe siècle, remplace les bateaux de pêche appelés buis et hourques, tombés en désuétude. Gréée à l’origine en cotre, elle gagna un second mât avec son gréement de dandy vers 1890. Elle mesurait 18 mètres de long pour 5 mètres de large. Trois hommes et parfois un mousse composaient l’équipage. Très robuste, La chaloupe d’Ostende était à même d’affronter les tempêtes de la mer du Nord et elle s'aventurait aussi jusqu'à l'Islande pour y pêcher la morue au moyen de lignes à main et de fond. Elle adoptera plus tard le chalut.
Le crevettier d’Ostende fut construit vers 1890 en bordage à clins, c’est-à-dire avec des planches dont les bords se recouvrent et sont rivés. A partir de 1914, le bordage lisse fut adopté. Le crevettier faisait environ huit mètres de long pour 2,6 mètres de large. Partiellement ponté (de l’avant jusqu’au mât), il portait une voilure au tiers, consistant en une vergue (espar ou pièces de bois transversale) où l'on attachait la ralingue d'une voile en forme de trapèze et la drisse (cordage servant à hisser la vergue et établir la voile). Un tiers de la vergue dépassait le mât vers l'avant. Un foc complétait occasionnellement la voilure et il était pourvu d'avirons. L'équipage était réduit à un seul homme, parfois deux, pêchant en été la crevette au chalut.
La chaloupe d’Ostende, vers le milieu du XIXe siècle, remplace les bateaux de pêche appelés buis et hourques, tombés en désuétude. Gréée à l’origine en cotre, elle gagna un second mât avec son gréement de dandy vers 1890. Elle mesurait 18 mètres de long pour 5 mètres de large. Trois hommes et parfois un mousse composaient l’équipage. Très robuste, La chaloupe d’Ostende était à même d’affronter les tempêtes de la mer du Nord et elle s'aventurait aussi jusqu'à l'Islande pour y pêcher la morue au moyen de lignes à main et de fond. Elle adoptera plus tard le chalut.
Le Schipje, embarcation de pêche d’Ostende, y fit son apparition vers 1895. Bateau élégant et rapide, gréé en cotre, il mesurait environ 13 mètres de long sur 3,8 mètres de large. Ses lignes s'inspiraient de la chaloupe norvégienne. L’équipage comprenait deux hommes, le patron et un matelot. Il pratiquait la pêche à la crevette au moyen d'un chalut. De décembre à mars, il pratiquait la pêche à l'esprot (harenguet) au moyen d’un filet dormant. Les Schipjes furent les premiers bateaux de pêche à être équipés d'un moteur auxiliaire aux environs de 1920.
Le crevettier d’Ostende fut construit vers 1890 en bordage à clins, c’est-à-dire avec des planches dont les bords se recouvrent et sont rivés. A partir de 1914, le bordage lisse fut adopté. Le crevettier faisait environ huit mètres de long pour 2,6 mètres de large. Partiellement ponté (de l’avant jusqu’au mât), il portait une voilure au tiers, consistant en une vergue (espar ou pièces de bois transversale) où l'on attachait la ralingue d'une voile en forme de trapèze et la drisse (cordage servant à hisser la vergue et établir la voile). Un tiers de la vergue dépassait le mât vers l'avant. Un foc complétait occasionnellement la voilure et il était pourvu d'avirons. L'équipage était réduit à un seul homme, parfois deux, pêchant en été la crevette au chalut.
Anciens bateaux de pêche à voile du littoral belge (1/2)
La compagnie Liebig distribuait des petits cartons publicitaires vantant ses produits sur lesquels figuraient des anciens bateaux de pêche à voile du littoral belge. En voilà quelques-uns.
La chaloupe d’Ostende, vers le milieu du XIXe siècle, remplace les bateaux de pêche appelés buis et hourques, tombés en désuétude. Gréée à l’origine en cotre, elle gagna un second mât avec son gréement de dandy vers 1890. Elle mesurait 18 mètres de long pour 5 mètres de large. Trois hommes et parfois un mousse composaient l’équipage. Très robuste, La chaloupe d’Ostende était à même d’affronter les tempêtes de la mer du Nord et elle s'aventurait aussi jusqu'à l'Islande pour y pêcher la morue au moyen de lignes à main et de fond. Elle adoptera plus tard le chalut.
Le crevettier d’Ostende fut construit vers 1890 en bordage à clins, c’est-à-dire avec des planches dont les bords se recouvrent et sont rivés. A partir de 1914, le bordage lisse fut adopté. Le crevettier faisait environ huit mètres de long pour 2,6 mètres de large. Partiellement ponté (de l’avant jusqu’au mât), il portait une voilure au tiers, consistant en une vergue (espar ou pièces de bois transversale) où l'on attachait la ralingue d'une voile en forme de trapèze et la drisse (cordage servant à hisser la vergue et établir la voile). Un tiers de la vergue dépassait le mât vers l'avant. Un foc complétait occasionnellement la voilure et il était pourvu d'avirons. L'équipage était réduit à un seul homme, parfois deux, pêchant en été la crevette au chalut.
La chaloupe d’Ostende, vers le milieu du XIXe siècle, remplace les bateaux de pêche appelés buis et hourques, tombés en désuétude. Gréée à l’origine en cotre, elle gagna un second mât avec son gréement de dandy vers 1890. Elle mesurait 18 mètres de long pour 5 mètres de large. Trois hommes et parfois un mousse composaient l’équipage. Très robuste, La chaloupe d’Ostende était à même d’affronter les tempêtes de la mer du Nord et elle s'aventurait aussi jusqu'à l'Islande pour y pêcher la morue au moyen de lignes à main et de fond. Elle adoptera plus tard le chalut.
Le Schipje, embarcation de pêche d’Ostende, y fit son apparition vers 1895. Bateau élégant et rapide, gréé en cotre, il mesurait environ 13 mètres de long sur 3,8 mètres de large. Ses lignes s'inspiraient de la chaloupe norvégienne. L’équipage comprenait deux hommes, le patron et un matelot. Il pratiquait la pêche à la crevette au moyen d'un chalut. De décembre à mars, il pratiquait la pêche à l'esprot (harenguet) au moyen d’un filet dormant. Les Schipjes furent les premiers bateaux de pêche à être équipés d'un moteur auxiliaire aux environs de 1920.
Le crevettier d’Ostende fut construit vers 1890 en bordage à clins, c’est-à-dire avec des planches dont les bords se recouvrent et sont rivés. A partir de 1914, le bordage lisse fut adopté. Le crevettier faisait environ huit mètres de long pour 2,6 mètres de large. Partiellement ponté (de l’avant jusqu’au mât), il portait une voilure au tiers, consistant en une vergue (espar ou pièces de bois transversale) où l'on attachait la ralingue d'une voile en forme de trapèze et la drisse (cordage servant à hisser la vergue et établir la voile). Un tiers de la vergue dépassait le mât vers l'avant. Un foc complétait occasionnellement la voilure et il était pourvu d'avirons. L'équipage était réduit à un seul homme, parfois deux, pêchant en été la crevette au chalut.
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