mardi 14 décembre 2010

Le port de Bordeaux pendant la Première Guerre mondiale

Débarquement des bateaux venant d'Amérique pendant la guerre 1914-1918 sur le quai Bacalan.
Unloading of ships coming from America during the war 1914-1918 (quay bacalan).

Pendant la Première Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, le gouvernement français se replie vers Bordeaux de septembre à décembre 1914. La ville connaît alors une certaine prospérité grâce aux usines d’armement. La situation géographique de son port fait de Bordeaux l’une des bases de ravitaillement du pays. Les travaux d’équipement qui en découlent prennent une nouvelle dimension avec l’entrée en guerre des États-Unis en 1917 et le choix du port de Bassens comme base de transport et de ravitaillement des troupes américaines. Le port de Bordeaux, puis l’armée américaine ont choisi Bassens pour des raisons géographiques. A ce niveau de la Garonne, le site peut accueillir des installations portuaires en eaux profondes. De plus, l’activité principale de Bassens en 1915 est la viticulture. Sur de ces terres agricoles, il y a toute la place nécessaire pour développer des infrastructures lourdes. En 1918, plus d'un million de Sammies, les soldats américains, ont transité à Bassens.

Le port de Bordeaux pendant la Première Guerre mondiale

Débarquement des bateaux venant d'Amérique pendant la guerre 1914-1918 sur le quai Bacalan.
Unloading of ships coming from America during the war 1914-1918 (quay bacalan).

Pendant la Première Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, le gouvernement français se replie vers Bordeaux de septembre à décembre 1914. La ville connaît alors une certaine prospérité grâce aux usines d’armement. La situation géographique de son port fait de Bordeaux l’une des bases de ravitaillement du pays. Les travaux d’équipement qui en découlent prennent une nouvelle dimension avec l’entrée en guerre des États-Unis en 1917 et le choix du port de Bassens comme base de transport et de ravitaillement des troupes américaines. Le port de Bordeaux, puis l’armée américaine ont choisi Bassens pour des raisons géographiques. A ce niveau de la Garonne, le site peut accueillir des installations portuaires en eaux profondes. De plus, l’activité principale de Bassens en 1915 est la viticulture. Sur de ces terres agricoles, il y a toute la place nécessaire pour développer des infrastructures lourdes. En 1918, plus d'un million de Sammies, les soldats américains, ont transité à Bassens.

Les torpilleurs numérotés en France.

N°1 torpilleur expérimental en cale sèche à Cherbourg

N°86 (35 m,N° 75 à 125) surnommés dos de chameau

N°126 (126 Normand, n° 126 à 129) prototype, construit par Normand, des torpilleurs de défense mobile lancés postérieurement.

N°137 à Saint Malo (130 Normand, n° 130 à 144) surnommés Ventre-à-terre


N°154 à Morlaix (Normand modifié, n°152 à 171)

N°187 à Royan (Normand modifié, n°172 à 200), certains ont deux cheminées, parce que celle d'origine a été remplacée par deux chaudières.

N°209 (type 37 m, n°201 à 292)

N°319 en 1908 au Havre (type 38 m, N°295 à 369)

N°362 à Bizerte(type 38 m,N°295 à 369) (photos collection Alain V)

Les torpilleurs numérotés en France.

Il n'est pas de cartes postales de port vers 1900, ou l'on n'observe ces petits navires de guerre surnommés le plus souvent "la défense mobile", il s'agit des torpilleurs numérotés, leur origine se trouve dans l'exploitation d'une nouvelle arme, qui a obtenu des résultats inattendus lors de la guerre de Sécession, la torpille, la marine est intéressée par cette arme du pauvre, puisque des petits bâtiments semblaient pouvoir tenir tête aux gros, il y eut au début deux modèles de torpilles; les torpilles portées au bout d'un espar devant être amenées au contact du vaisseau ennemi, qui furent bien vite abandonnées pour les torpilles automobiles, inventées en 1872 par M. Whitehead , qui se révélèrent nettement plus utilisables; en France, les essais se firent sur plusieurs bâtiments expérimentaux, les torpilleurs N°1 à 7, tous différents, commandés en 1875 à divers chantiers pour comparer les performances, et plus ou moins réussis; et on commanda les N°8 à 19 au chantier britannique Thornycroft, qui avait fourni l'un des plus réussis de ces prototypes; jusqu'en 1908 il fut construits 370 torpilleurs, dont 294 de 1885 à 1904 pendant la période faste de la "Jeune Ecole"farouche partisan des torpilleurs; les meilleurs furent à partir du N°126, les torpilleurs sortant des chantiers Augustin Normand au Havre, qui furent reproduits à de nombreux exemplaires, et servirent de modèles à de nombreux autres chantiers y compris à l'exportation;beaucoup de marines eurent alors leurs torpilleurs Normand.
On retrouve au début du XXéme siècle des torpilleurs issus des chantiers Normand, ou construits sur leurs plans dans les marines suivantes: Espagne; Danemark; Gréce; Turquie; Russie; Roumanie; Suède; Bulgarie; Japon; un des torpilleur Normand bulgare; le DERZKI existe toujours, conservé comme navire musée à Varna.

En 1914, il existait encore 37 torpilleurs de la série 201 à 291, et 74 de la série 295 à 369; le dernier exemplaire le N°369, ne disparut, qu' en 1942 démoli à Bizerte.

Ci dessous détail des 370 torpilleurs numérotés:(369 + 9S construit pour la flottille de Saigon).



Alain

Les torpilleurs numérotés en France.

N°1 torpilleur expérimental en cale sèche à Cherbourg

N°86 (35 m,N° 75 à 125) surnommés dos de chameau

N°126 (126 Normand, n° 126 à 129) prototype, construit par Normand, des torpilleurs de défense mobile lancés postérieurement.

N°137 à Saint Malo (130 Normand, n° 130 à 144) surnommés Ventre-à-terre


N°154 à Morlaix (Normand modifié, n°152 à 171)

N°187 à Royan (Normand modifié, n°172 à 200), certains ont deux cheminées, parce que celle d'origine a été remplacée par deux chaudières.

N°209 (type 37 m, n°201 à 292)

N°319 en 1908 au Havre (type 38 m, N°295 à 369)

N°362 à Bizerte(type 38 m, N°295 à 369) (photos collection Alain V)

Les torpilleurs numérotés en France

Il n'est pas de cartes postales de port vers 1900, ou l'on n'observe ces petits navires de guerre surnommés le plus souvent "la défense mobile", il s'agit des torpilleurs numérotés, leur origine se trouve dans l'exploitation d'une nouvelle arme, qui a obtenu des résultats inattendus lors de la guerre de Sécession, la torpille, la marine est intéressée par cette arme du pauvre, puisque des petits bâtiments semblaient pouvoir tenir tête aux gros, il y eut au début deux modèles de torpilles; les torpilles portées au bout d'un espar devant être amenées au contact du vaisseau ennemi, qui furent bien vite abandonnées pour les torpilles automobiles, inventées en 1872 par M. Whitehead , qui se révélèrent nettement plus utilisables; en France, les essais se firent sur plusieurs bâtiments expérimentaux, les torpilleurs N°1 à 7, tous différents, commandés en 1875 à divers chantiers pour comparer les performances, et plus ou moins réussis; et on commanda les N°8 à 19 au chantier britannique Thornycroft, qui avait fourni l'un des plus réussis de ces prototypes; jusqu'en 1908 il fut construits 370 torpilleurs, dont 294 de 1885 à 1904 pendant la période faste de la "Jeune Ecole"farouche partisan des torpilleurs; les meilleurs furent à partir du N°126, les torpilleurs sortant des chantiers Augustin Normand au Havre, qui furent reproduits à de nombreux exemplaires, et servirent de modèles à de nombreux autres chantiers y compris à l'exportation;beaucoup de marines eurent alors leurs torpilleurs Normand.
On retrouve au début du XXéme siècle des torpilleurs issus des chantiers Normand, ou construits sur leurs plans dans les marines suivantes: Espagne; Danemark; Gréce; Turquie; Russie; Roumanie; Suède; Bulgarie; Japon; un des torpilleur Normand bulgare; le DERZKI existe toujours, conservé comme navire musée à Varna.

En 1914, il existait encore 37 torpilleurs de la série 201 à 291, et 74 de la série 295 à 369; le dernier exemplaire le N°369, ne disparut, qu' en 1942 démoli à Bizerte.

Ci dessous détail des 370 torpilleurs numérotés:(369 + 9S construit pour la flottille de Saigon).



Alain

Les torpilleurs numérotés en France.

N°1 torpilleur expérimental en cale sèche à Cherbourg

N°86 (35 m,N° 75 à 125) surnommés dos de chameau

N°126 (126 Normand, n° 126 à 129) prototype, construit par Normand, des torpilleurs de défense mobile lancés postérieurement.

N°137 à Saint Malo (130 Normand, n° 130 à 144) surnommés Ventre-à-terre


N°154 à Morlaix (Normand modifié, n°152 à 171)

N°187 à Royan (Normand modifié, n°172 à 200), certains ont deux cheminées, parce que celle d'origine a été remplacée par deux chaudières.

N°209 (type 37 m, n°201 à 292)

N°319 en 1908 au Havre (type 38 m, N°295 à 369)

N°362 à Bizerte(type 38 m,N°295 à 369) (photos collection Alain V)

Les torpilleurs numérotés en France.

Il n'est pas de cartes postales de port vers 1900, ou l'on n'observe ces petits navires de guerre surnommés le plus souvent "la défense mobile", il s'agit des torpilleurs numérotés, leur origine se trouve dans l'exploitation d'une nouvelle arme, qui a obtenu des résultats inattendus lors de la guerre de Sécession, la torpille, la marine est intéressée par cette arme du pauvre, puisque des petits bâtiments semblaient pouvoir tenir tête aux gros, il y eut au début deux modèles de torpilles; les torpilles portées au bout d'un espar devant être amenées au contact du vaisseau ennemi, qui furent bien vite abandonnées pour les torpilles automobiles, inventées en 1872 par M. Whitehead , qui se révélèrent nettement plus utilisables; en France, les essais se firent sur plusieurs bâtiments expérimentaux, les torpilleurs N°1 à 7, tous différents, commandés en 1875 à divers chantiers pour comparer les performances, et plus ou moins réussis; et on commanda les N°8 à 19 au chantier britannique Thornycroft, qui avait fourni l'un des plus réussis de ces prototypes; jusqu'en 1908 il fut construits 370 torpilleurs, dont 294 de 1885 à 1904 pendant la période faste de la "Jeune Ecole"farouche partisan des torpilleurs; les meilleurs furent à partir du N°126, les torpilleurs sortant des chantiers Augustin Normand au Havre, qui furent reproduits à de nombreux exemplaires, et servirent de modèles à de nombreux autres chantiers y compris à l'exportation;beaucoup de marines eurent alors leurs torpilleurs Normand.
On retrouve au début du XXéme siècle des torpilleurs issus des chantiers Normand, ou construits sur leurs plans dans les marines suivantes: Espagne; Danemark; Gréce; Turquie; Russie; Roumanie; Suède; Bulgarie; Japon; un des torpilleur Normand bulgare; le DERZKI existe toujours, conservé comme navire musée à Varna.

En 1914, il existait encore 37 torpilleurs de la série 201 à 291, et 74 de la série 295 à 369; le dernier exemplaire le N°369, ne disparut, qu' en 1942 démoli à Bizerte.

Ci dessous détail des 370 torpilleurs numérotés:(369 + 9S construit pour la flottille de Saigon).



Alain