jeudi 22 septembre 2011

Le 21 juin 1919 : sabordage de la flotte allemande à Scapa Flow

Le Bayern, le cuirassé de 28 600 tonnes, 8 canons de 380 mm, le plus moderne de la flotte allemande est entré en service en 1916. Il se saborde le 21 juin 1919, il ne sera renfloué qu'en septembre 1934 pour être démoli.

Le croiseur de bataille Derfflinger de 26 600 tonnes, 8 canons de 305 mm, est entré en service en 1914, coulant le 21 juin 1919, il sera lui aussi renfloué en 1934.


Le croiseur de bataille Hindenburg de 27 000 tonnes, 8 canons de 305 mm, entré en service en 1916, sabordé il repose sur le fond, il sera renfloué en 1930 pour être démoli à Rosyth.


Le croiseur de bataille Moltke de 23 000 tonnes, 10 canons de 280 mm, sabordé le 21 juin 1919. La photo montre la coque renversée en cours de renflouement en 1927, il sera lui aussi conduit à Rosyth pour y être démoli.

En application des termes de l'Armistice du 11 novembre 1918, signé à Compiègne, la flotte de haute mer allemande devait être internée le temps que des négociations s'engagent sur le sort des navires. Ceux-ci devant ensuite être répartis entre les vainqueurs. Pendant que les négociations se poursuivaient, l'amiral Ludwig von Reuters, commandant la flotte allemande, qui n'acceptait pas de livrer ses navires, préparait dans le plus grand secret (d'autant que le sabordage était formellement interdit par les termes de l'Armistice), le sabordage des bâtiments de la flotte. Le 21 juin 1919, 72 navires étaient internés à la base britannique de Scapa Flow dans les Iles des Orcades. Toutes ces grandes unités modernes (11 Dreadnoughts, 5 croiseurs de bataille, 8 croiseurs, et 48 destroyers) se sabordaient en même temps, à la stupeur et la colère des Britanniques qui ne purent rien faire contre, à part obliger quelques destroyers à s'échouer sur la plage. Le renflouement de la plupart des grandes unités dura tout l'entre-deux-guerres. Les navires renfloués par des entreprises spécialisées étant envoyés dans des chantiers de démolition. Les quelques unités restées au fond, font maintenant de Scapa Flow, un haut lieu de la plongée.

Alain

21 juin 1919 : sabordage de la flotte allemande à Scapa Flow

Le Bayern, le cuirassé de 28 600 tonnes, 8 canons de 380 mm, le plus moderne de la flotte allemande est entré en service en 1916. Il se saborde le 21 juin 1919, il ne sera renfloué qu'en septembre 1934 pour être démoli.

Le croiseur de bataille Derfflinger de 26 600 tonnes, 8 canons de 305 mm, est entré en service en 1914, coulant le 21 juin 1919, il sera lui aussi renfloué en 1934.


Le croiseur de bataille Hindenburg de 27 000 tonnes, 8 canons de 305 mm, entré en service en 1916, sabordé il repose sur le fond, il sera renfloué en 1930 pour être démoli à Rosyth.


Le croiseur de bataille Moltke de 23 000 tonnes, 10 canons de 280 mm, sabordé le 21 juin 1919. La photo montre la coque renversée en cours de renflouement en 1927, il sera lui aussi conduit à Rosyth pour y être démoli.

En application des termes de l'Armistice du 11 novembre 1918, signé à Compiègne, la flotte de haute mer allemande devait être internée le temps que des négociations s'engagent sur le sort des navires. Ceux-ci devant ensuite être répartis entre les vainqueurs. Pendant que les négociations se poursuivaient, l'amiral Ludwig von Reuters, commandant la flotte allemande, qui n'acceptait pas de livrer ses navires, préparait dans le plus grand secret (d'autant que le sabordage était formellement interdit par les termes de l'Armistice), le sabordage des bâtiments de la flotte. Le 21 juin 1919, 72 navires étaient internés à la base britannique de Scapa Flow dans les Iles des Orcades. Toutes ces grandes unités modernes (11 Dreadnoughts, 5 croiseurs de bataille, 8 croiseurs, et 48 destroyers) se sabordaient en même temps, à la stupeur et la colère des Britanniques qui ne purent rien faire contre, à part obliger quelques destroyers à s'échouer sur la plage. Le renflouement de la plupart des grandes unités dura tout l'entre-deux-guerres. Les navires renfloués par des entreprises spécialisées étant envoyés dans des chantiers de démolition. Les quelques unités restées au fond, font maintenant de Scapa Flow, un haut lieu de la plongée.

Alain

mardi 20 septembre 2011

SA Agulhas II, nouveau navire océanographique sud-africain

Le chantier STX Finland de Rauma a lancé le jeudi 21 juillet 2011 SA Agulhas II, le nouveau navire de soutien du South African National Antarctic Program (SANAP). Le chantier finlandais avait remporté cet appel d'offre d'une valeur de 116 millions d'euros en novembre 2009 devançant l'espagnol Astillero Barreras, Damen Shipyards des Pays Bas et le singapourien Keppelsingmarine. Il s'agit d'un navire aux missions multiples allant du soutien aux trois bases sud-africaines de l'Antarctique (qui sera sa principale fonction) à la recherche océanographique ou géologique en passant par l'étude de phénomènes météorologiques et le transfert du personnel entre le continent et les différentes bases scientifiques.

Doc STX

Sa livraison est prévue pour avril 2012, sa durée d'activité envisagée est de 30 ans (déplacement est de 12 000 tonnes, longueur : 134 m, largeur : 21,7 m, équipage 44 hommes et 100 personnels non marins, vitesse 14 noeuds, accueil de deux hélicoptères en hangar). Sans qu'il soit un véritable brise-glace, sa coque renforcée lui permettra de naviguer sans difficulté au milieu de banquise plus épaisse que son prédécesseur. Cette particularité permettra d'augmenter d'un mois la durée des travaux scientifiques. Sa rentabilité énergétique, bien meilleure que celle de l'ancien navire fait dire à son armateur que son coût d'exploitation ne sera pas supérieur.

Il remplacera en effet le SA Agulhas (IMO 7628136) qui assurait ces mêmes fonctions depuis plus de trente ans.

Doc Wikipedia

Ce navire, lancé en 1977 par le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries de Shimonoseki (déplacement : 1 836 tonnes, longueur : 111.95 m, largeur : 18.05 m, tirant d'eau 6 m, propulsion Diesel, puissance 4 476 kW, équipage 40 hommes et 98 personnels non marins, vitesse 14 noeuds) et dont l'armateur assure qu'il est en excellente condition, devrait être vendu après la livraison de son successeur.

Doc SANAP

Doc www.ports.co.za

Le SA Agulhas revenant à Cape Town le 19 février 2008 à l'issue de sa croisière annuelle.

samedi 17 septembre 2011

1870 La darse de Castigneau et le bassin Vauban à Toulon



Toujours,en remontant le temps, dans une merveilleuse machine à rêver, nous voici à Toulon dans la darse de Castigneau en 1870.

L'arsenal de Henri IV est agrandi par Vauban de 1680 à 1686, la nouvelle darse est protégée par des fortifications; de 1853 à 1861, l'arsenal gagne encore du terrain par l'ouest avec l'aménagement du bassin et de l'enceinte fortifiée de Castigneau; de 1862 à 1868, une quatrième darse, celle de Missiessy est creusée à l'ouest de celle de Castigneau; ainsi se présente l'arsenal de Toulon à la fin du second empire.

Sur cette photo prise de la darse de Castigneau, on aperçoit au premier plan, l'aviso à roues Phénix; au fond le parc de l'artillerie entre les bassins de Castigneau et Vauban; des vaisseaux sont à quais dans le canal des subsistances; l'un a sa mature complète alors que les trois autres sont utilisés comme pontons; à droite la darse Vauban avec les cales couvertes et les bâtiments pour abriter le bois pour la construction des navires datant de 1768; au quai des subsistances bordant la darse de Castigneau, un voilier genre cap hornier; toujours à droite, mais au premier plan on voit deux machines à mater.
Alain

1870 La darse de Castigneau et le bassin Vauban à Toulon



Toujours,en remontant le temps, dans une merveilleuse machine à rêver, nous voici à Toulon dans la darse de Castigneau en 1870.

L'arsenal de Henri IV est agrandi par Vauban de 1680 à 1686, la nouvelle darse est protégée par des fortifications; de 1853 à 1861, l'arsenal gagne encore du terrain par l'ouest avec l'aménagement du bassin et de l'enceinte fortifiée de Castigneau; de 1862 à 1868, une quatrième darse, celle de Missiessy est creusée à l'ouest de celle de Castigneau; ainsi se présente l'arsenal de Toulon à la fin du second empire.

Sur cette photo prise de la darse de Castigneau, on aperçoit au premier plan, l'aviso à roues Phénix; au fond le parc de l'artillerie entre les bassins de Castigneau et Vauban; des vaisseaux sont à quais dans le canal des subsistances; l'un a sa mature complète alors que les trois autres sont utilisés comme pontons; à droite la darse Vauban avec les cales couvertes et les bâtiments pour abriter le bois pour la construction des navires datant de 1768; au quai des subsistances bordant la darse de Castigneau, un voilier genre cap hornier; toujours à droite, mais au premier plan on voit deux machines à mater.
Alain

mercredi 14 septembre 2011

1903 Le Président de la République en visite à Alger


Toujours dans le cadre de ma rétrospective du début du siècle passé, voici une photo de la visite à Alger en avril 1903 du président de la République française, Monsieur Emile Loubet. Il est à bord du croiseur cuirassé Jeanne d'Arc qui n'est pas encore affecté à l'école d'application des officiers de la Marine nationale, (voir son histoire sur notre blog). Il est accueilli par les salves d'honneur des nombreux navires sur rade, d'où la brume qui recouvre en partie le port. On distingue toutefois à droite de la photo, les six cheminées caractéristiques de la Jeanne d'Arc. Tous les navires présents étrangers et français ont hissés le grand pavois à cette occasion.
Alain

1903 Le Président de la République en visite à Alger



Toujours dans le cadre de ma rétrospective du début du siècle passé, voici une photo de la visite à Alger en avril 1903 du président de la République française, Monsieur Emile Loubet. Il est à bord du croiseur cuirassé Jeanne d'Arc qui n'est pas encore affecté à l'école d'application des officiers de la Marine nationale, (voir son histoire sur notre blog). Il est accueilli par les salves d'honneur des nombreux navires sur rade, d'où la brume qui recouvre en partie le port. On distingue toutefois à droite de la photo, les six cheminées caractéristiques de la Jeanne d'Arc. Tous les navires présents étrangers et français ont hissés le grand pavois à cette occasion.
Alain







samedi 10 septembre 2011

L'amiral Pavel Nakhimov

La marine de l'ancien régime russe compte de nombreux amiraux dont l'intermède soviétique, paradoxalement respectueux de l'histoire qui l'a précédée, n'a pas cherché à gommé le souvenir. Parmi ceux-ci, figure Pavel Stepanovich Nakhimov (5 juillet 1802 - 12 juillet 1855) resté célèbre pour avoir commandé les forces russes durant le siège de Sébastopol, au cours de la Guerre de Crimée. Comme bon nombre d'autres officiers supérieurs de l'époque, il est fils d'officier et, ainsi, destiné à une carrière militaire. Il entra à l'Académie navale de Saint-Pétersbourg en 1815 dont il sortit en 1818, avant d'être immédiatement intégré à la Flotte de la Baltique. En mars 1822, il accompagne Mikhaïl Lazarev dans un voyage d'exploration qui dure trois ans et au cours duquel il est nommé lieutenant. Enfin, à l'été 1827, il appareille à bord du vaisseau Azov (vaisseau-amiral de l'escadre russe pour la Méditerranée). Il reçoit son baptême du feu lors de la bataille de Navarin en 1827, durant laquelle la flotte alliée détruisit la flotte Ottomane. Il y reçoit également une promotion devenant capitaine d'un bâtiment ennemi capturé.

Puis vint la bataille de Sinope le 30 novembre 1853 au cours de laquelle Nakhimov commande la flotte russe qui écrase la flotte ottomane après un bref combat.

Quelques mois plus tard, c'est le début de la guerre de Crimée. Après que la France et le Royaume-Uni (soutenant l'empire ottoman) ait déclaré la guerre à la Russie, au début de l'année 1854, afin de soutenir l'empire ottoman arrive le siège de Sébastopol au cours duquel les qualités de commandement de Nakhimov lui permettent de se faire remarquer dont il organise la défense mais il est abattu le 28 juin 1855 à Malakoff. Sa dépouille se trouve à la cathédrale St Vladimir de Sébastopol aux côtés d'autres personnalités russes.

Le réalisateur soviétique Vsevolov Poudovkine lui consacrera en 1946 l'une de ses réalisations biographiques imposées par Staline.


Mais (outre les nombreux monuments que l'on peut rencontrer dans les villes russes) bien d'autres témoignages nationaux contribueront à conserver le souvenir de ce marin : le collège naval de St Petersbourg, porte son nom ainsi qu'un paquebot (l'ancien allemand Berlin construit en 1925 qui coule en Méditerranée en 1986 et sur l'histoire duquel nous reviendrons dans un prochain article) et plusieurs croiseurs des marines soviétique, russe et même ukrainienne. Citons également l'Ordre of Nakhimov et la médaille de Nakhimov décernée aux marins de la flotte russe susceptibles d'être honorés.







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1907, de vieilles connaissances à Landevennec



Et oui, sur cette photo de Landevennec en 1907, les lecteurs assidus de ce blog auront reconnu, à partir du premier plan: le cuirassé Formidable, qu'ils avaient rencontré à Brest en 1903; le Courbet cuirassé du type Dévastation, entré en service en 1886, c'est le seul qui ne vous a pas encore été présenté, (à ne pas confondre avec le dreadnought Courbet de 1914) ; le croiseur Guichen que je ne présente plus, sa dernière apparition sur ce blog était en 1905 à Saigon, vous pouvez voir d'ailleurs qu'on ne lui a pas encore enlevé sa livrée blanche des colonies, et enfin le croiseur cuirassé Montcalm; si pour le Guichen et le Montcalm il s'agit d'une mise en réserve provisoire, avant d'autres aventures, par contre pour les cuirassés Formidable et Courbet il s'agit de retraite définitive, puisqu'ils ne quitteront Landevennec que pour être démolis en 1910, pour le Courbet, et en 1911 pour le Formidable.
Alain

1907; de vieilles connaissances à Landevennec




Et oui, sur cette photo de Landevennec en 1907, les lecteurs assidus de ce blog auront reconnu, à partir du premier plan: le cuirassé Formidable, qu'ils avaient rencontré à Brest en 1903; le Courbet cuirassé du type Dévastation, entré en service en 1886, c'est le seul qui ne vous a pas encore été présenté, (à ne pas confondre avec le dreadnought Courbet de 1914) ; le croiseur Guichen que je ne présente plus, sa dernière apparition sur ce blog était en 1905 à Saigon, vous pouvez voir d'ailleurs qu'on ne lui a pas encore enlevé sa livrée blanche des colonies, et enfin le croiseur cuirassé Montcalm; si pour le Guichen et le Montcalm il s'agit d'une mise en réserve provisoire, avant d'autres aventures, par contre pour les cuirassés Formidable et Courbet il s'agit de retraite définitive, puisqu'ils ne quitteront Landevennec que pour être démolis en 1910, pour le Courbet, et en 1911 pour le Formidable.



Alain

vendredi 9 septembre 2011

Journée du Patrimoine au Havre (17 & 18 septembre 2011)


Les prochaines journées du patrimoine seront à l’heure anglaise pour l’APMM !

Une grande exposition sera proposée au public avenue Lucien Corbeaux de 10h à 18h le samedi 17 et le dimanche 18 septembre prochains. Elle permettra de retracer l’histoire des liaisons maritime France-Angleterre depuis Le Havre au Hampshire et les ports de Southampton et Portsmouth au fil du temps depuis sa création. S’appuyant sur des documents d’époque et des objets de collection, elle permettra aux visiteurs de redécouvrir les navires dont la silhouette leur était familière dans le port….

Les partenaires de l'association seront de la fête : la Ville du Havre, le Grand Port Maritime du Havre, nos amis du Musée Maritime et Portuaire et la Compagnie LD Lines. Cette dernière a mis à la disposition de l'association trois billets A/R Le Havre Portsmouth pour 2 piétons qui seront les lots d'une tombola dont le tirage au sort aura lieu le samedi 17 au soir lors du verre de l’amitié prévu à 18h.

Journée du Patrimoine au Havre (17 & 18 septembre 2011)


Les prochaines journées du patrimoine seront à l’heure anglaise pour l’APMM !

Une grande exposition sera proposée au public avenue Lucien Corbeaux de 10h à 18h le samedi 17 et le dimanche 18 septembre prochains. Elle permettra de retracer l’histoire des liaisons maritime France-Angleterre depuis Le Havre au Hampshire et les ports de Southampton et Portsmouth au fil du temps depuis sa création. S’appuyant sur des documents d’époque et des objets de collection, elle permettra aux visiteurs de redécouvrir les navires dont la silhouette leur était familière dans le port….

Les partenaires de l'association seront de la fête : la Ville du Havre, le Grand Port Maritime du Havre, nos amis du Musée Maritime et Portuaire et la Compagnie LD Lines. Cette dernière a mis à la disposition de l'association trois billets A/R Le Havre Portsmouth pour 2 piétons qui seront les lots d'une tombola dont le tirage au sort aura lieu le samedi 17 au soir lors du verre de l’amitié prévu à 18h.

jeudi 8 septembre 2011

L'Arsenal de Saïgon en 1905.

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vais vous présenter un arsenal situé bien loin de la métropole; celui de Saïgon.
La conquête de l'Indochine commence en 1859 par la prise de Saigon par l'amiral Rigault de Genouilly; en 1862 Saigon devient capitale de la Cochinchine française, et principal port d'Indochine,suite à l’expansion coloniale. L'escadre d’Extrême Orient y séjourne régulièrement.
Sur cette photo de 1905, on voit au milieu du chenal une canonnière de rivière, puis plus loin sur la gauche, la canonnière cuirassée Styx; elle se trouve depuis 1902 en disponibilité armée et est stationnaire à Saigon; elle sera désarmée et démolie sur place en 1919. Sur la rive en face, il y a trois croiseurs de l'escadre d’Extrême Orient; le plus proche derrière la canonnière de rivière est le croiseur Descartes reconnaissable à ses deux cheminées trapues; construit à Nantes,entré en service en 1897, il a été affecté à l'escadre d’Extrême Orient en 1904 en remplacement de son sister-ship le Pascal; il rentrera à Toulon en 1907. Derrière le Descartes une vieille connaissance des lecteurs de ce blog, le croiseur protégé Guichen,reconnaissable à ses quatre cheminées par groupes de deux et ses trois mats; il perdra son mat central en 1906; je rappelle qu'il a été construit à Saint- Nazaire, lancé en mai 1898, et qu'il est entré en service en 1902, après des essais assez difficiles. En janvier 1905, il a quitté Brest, il est arrivé à Saigon en mars 1905; il regagnera Brest en septembre 1907. Le troisième croiseur que l'on aperçoit derrière le Styx et le croiseur cuirassé Montcalm du type Gueydon, construit à la Seyne, entré en service en 1901, il est affecté à l'escadre d'Extrême Orient de février 1903 à 1906, il sera rayé en 1926, mais continuera à servir; en 1931 il devient annexe de l'école des apprentis; de septembre 1934 à juin 1940, il est caserne de l'école des mousses à Brest, prenant en octobre 1934 le nom de Tremintin, il sera détruit en 1942/1943 par les allemands occupant Brest.


Remarquez la couleur presque blanche des croiseurs affectés dans les colonies, alors qu'à la même époque les navires en service en métropole ont la coque noire.



Alain

L'Arsenal de Saïgon en 1905.

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vais vous présenter un arsenal situé bien loin de la métropole; celui de Saïgon.
La conquête de l'Indochine commence en 1859 par la prise de Saigon par l'amiral Rigault de Genouilly; en 1862 Saigon devient capitale de la Cochinchine française, et principal port d'Indochine,suite à l’expansion coloniale. L'escadre d’Extrême Orient y séjourne régulièrement.
Sur cette photo de 1905, on voit au milieu du chenal une canonnière de rivière, puis plus loin sur la gauche, la canonnière cuirassée Styx; elle se trouve depuis 1902 en disponibilité armée et est stationnaire à Saigon; elle sera désarmée et démolie sur place en 1919. Sur la rive en face, il y a trois croiseurs de l'escadre d’Extrême Orient; le plus proche derrière la canonnière de rivière est le croiseur Descartes reconnaissable à ses deux cheminées trapues; construit à Nantes,entré en service en 1897, il a été affecté à l'escadre d’Extrême Orient en 1904 en remplacement de son sister-ship le Pascal; il rentrera à Toulon en 1907. Derrière le Descartes une vieille connaissance des lecteurs de ce blog, le croiseur protégé Guichen,reconnaissable à ses quatre cheminées par groupes de deux et ses trois mats; il perdra son mat central en 1906; je rappelle qu'il a été construit à Saint- Nazaire, lancé en mai 1898, et qu'il est entré en service en 1902, après des essais assez difficiles. En janvier 1905, il a quitté Brest, il est arrivé à Saigon en mars 1905; il regagnera Brest en septembre 1907. Le troisième croiseur que l'on aperçoit derrière le Styx et le croiseur cuirassé Montcalm du type Gueydon, construit à la Seyne, entré en service en 1901, il est affecté à l'escadre d'Extrême Orient de février 1903 à 1906, il sera rayé en 1926, mais continuera à servir; en 1931 il devient annexe de l'école des apprentis; de septembre 1934 à juin 1940, il est caserne de l'école des mousses à Brest, prenant en octobre 1934 le nom de Tremintin, il sera détruit en 1942/1943 par les allemands occupant Brest.


Remarquez la couleur presque blanche des croiseurs affectés dans les colonies, alors qu'à la même époque les navires en service en métropole ont la coque noire.



Alain

mercredi 7 septembre 2011

L'arsenal de Bizerte en 1904.



Le cuirassé russe Oslyabya dans le canal de Bizerte en 1904.

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous ai présenté jadis Rochefort en 1902, je n'y reviens pas; je vais donc vous présenter un arsenal situé de l'autre coté de la Méditerranée, Bizerte ou plutôt Sidi Abdallah dans le quartier de ferryville sur les bords du lac de Bizerte. La France rendra Bizerte à la Tunisie en 1963, après une crise politique de deux ans avec le gouvernement tunisien.
L'arsenal de Bizerte a été construit par la France à partir de 1890; en 1904 Bizerte est une base importante; un pont transbordeur relie les deux rives du canal reliant la mer au lac de bizerte, mais l'élargissement de ce canal pour accueillir les navires les plus grands, et l'hostilité de la Marine à cet ouvrage jugé dangereux; un coup au but pouvant bloquer l’accès de l'arsenal, font que le pont transbordeur est démonté pour être transporté à Brest.
Sur cette photo prise en 1904, on voit le cuirassé russe Oslyabya dans le canal de Bizerte, suivi par le remorqueur français Cyclope. Les navires russes font assez souvent escale à Bizerte; mais la, il est en route vers son destin, en effet sous le commandement de l'amiral Felkerzam, il s’apprête à quitter la Méditerranée pour rejoindre l'escadre de l'amiral Rodjestvensky en passant par le canal de Suez, et participer après un long périple de 20 000 km à la bataille de Tsoushima le 27 mai 1905; l'amiral Felkerzam mourra d'un cancer à bord, deux jours avant la bataille; la nouvelle fut tenue secrète par l'amiral Rodjestvensky, probablement pour ne pas saper le moral des marins; l'Oslyabya fut gravement endommagé au cours du combat; atteint de nombreuses fois il finit par chavirer; des torpilleurs russes procèdent au sauvetage de marins; l'Oslyabya fut le premier navire de guerre russe à couler au cours de cette mémorable bataille de Tsoushima, et sa perte affecta le moral et l'esprit combatif des forces russes. L'Oslyabya appartenait à une série de trois cuirassés pré-dreadnought construits à Saint-Pétersbourg, de 12674 tonnes, entrés en service en 1901: Peresviet; Oslyabya et Pobieda; Peresviet et Pobieda furent coulés à Port Arthur le 2 novembre 1904 sous le feu des japonais; renfloués par ceux ci et réarmés; le Peresviet prenant le nom de Sagami et le Pobieda, celui de Suwo; le Suwo fut démoli au Japon en 1923.
Le Sagami fut rendu par les japonais aux russes en 1915; et il repris alors son ancien nom de Peresviet; il devait couler sous pavillon russe le janvier 1917, sur un champ de mines que des dragueurs de mines britanniques étaient pourtant en train de draguer, près de Port Saïd, entraînant dans la mort, 6 officiers et 110 marins.




Alain

L'arsenal de Bizerte en 1904.



Le cuirassé russe Oslyabya dans le canal de Bizerte en 1904.

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous ai présenté jadis Rochefort en 1902, je n'y reviens pas; je vais donc vous présenter un arsenal situé de l'autre coté de la Méditerranée, Bizerte ou plutôt Sidi Abdallah dans le quartier de ferryville sur les bords du lac de Bizerte. La France rendra Bizerte à la Tunisie en 1963, après une crise politique de deux ans avec le gouvernement tunisien.
L'arsenal de Bizerte a été construit par la France à partir de 1890; en 1904 Bizerte est une base importante; un pont transbordeur relie les deux rives du canal reliant la mer au lac de bizerte, mais l'élargissement de ce canal pour accueillir les navires les plus grands, et l'hostilité de la Marine à cet ouvrage jugé dangereux; un coup au but pouvant bloquer l’accès de l'arsenal, font que le pont transbordeur est démonté pour être transporté à Brest.
Sur cette photo prise en 1904, on voit le cuirassé russe Oslyabya dans le canal de Bizerte, suivi par le remorqueur français Cyclope. Les navires russes font assez souvent escale à Bizerte; mais la, il est en route vers son destin, en effet sous le commandement de l'amiral Felkerzam, il s’apprête à quitter la Méditerranée pour rejoindre l'escadre de l'amiral Rodjestvensky en passant par le canal de Suez, et participer après un long périple de 20 000 km à la bataille de Tsoushima le 27 mai 1905; l'amiral Felkerzam mourra d'un cancer à bord, deux jours avant la bataille; la nouvelle fut tenue secrète par l'amiral Rodjestvensky, probablement pour ne pas saper le moral des marins; l'Oslyabya fut gravement endommagé au cours du combat; atteint de nombreuses fois il finit par chavirer; des torpilleurs russes procèdent au sauvetage de marins; l'Oslyabya fut le premier navire de guerre russe à couler au cours de cette mémorable bataille de Tsoushima, et sa perte affecta le moral et l'esprit combatif des forces russes. L'Oslyabya appartenait à une série de trois cuirassés pré-dreadnought construits à Saint-Pétersbourg, de 12674 tonnes, entrés en service en 1901: Peresviet; Oslyabya et Pobieda; Peresviet et Pobieda furent coulés à Port Arthur le 2 novembre 1904 sous le feu des japonais; renfloués par ceux ci et réarmés; le Peresviet prenant le nom de Sagami et le Pobieda, celui de Suwo; le Suwo fut démoli au Japon en 1923.
Le Sagami fut rendu par les japonais aux russes en 1915; et il repris alors son ancien nom de Peresviet; il devait couler sous pavillon russe le janvier 1917, sur un champ de mines que des dragueurs de mines britanniques étaient pourtant en train de draguer, près de Port Saïd, entraînant dans la mort, 6 officiers et 110 marins.




Alain

mardi 6 septembre 2011

Le bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904.


Le bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous présente maintenant une photo du bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904. On distingue de gauche à droite: le croiseur protégé Chateaurenault entré en service en 1900 reconnaissable à ses quatre cheminées qui lui donne une allure de paquebot, il a été conçu comme croiseur corsaire tout comme le Guichen que les lecteurs de ce blog connaissent bien, il a les mêmes caractéristiques, bien que sa silhouette soit très différente, le Chateaurenault terminera sa carrière torpillé par le sous-marin allemand UC38 le 14 décembre 1917, en mer Ionienne. Devant lui, le croiseur cuirassé Dupleix du type Kléber en service depuis 1903 qui sera condamné en 1923. A droite face au Dupleix, la silhouette trapue du cuirassé Neptune entré en service en 1892, rayé en 1908 et qui finira coulé comme cible en 1913. On peut également voir à couple du Chateaurenault, en regardant attentivement parce qu'il est très peu visible, l'aviso torpilleur Epervier du type Condor datant de 1888 qui sera démoli en 1911 à Cherbourg.
Alain

Le bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904.

Le bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904

Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous présente maintenant une photo du bassin Napoléon III de l'arsenal de Cherbourg en 1904; On distingue de gauche à droite; Le croiseur protégé Chateaurenault entré en service en 1900 reconnaissable à ses quatre cheminées qui lui donne une allure de paquebot, il a été conçu comme croiseur corsaire tout comme le Guichen que les lecteurs de ce blog connaissent bien, il a les mêmes caractéristiques, bien que sa silhouette soit très différente, le Chateaurenault terminera sa carrière torpillé par le sous-marin allemand UC38 le 14 décembre 1917,en mer Ionienne ; devant lui le croiseur cuirassé Dupleix du type Kléber en service depuis 1903 qui sera condamné en 1923; a droite face au Dupleix; la silhouette trapue du cuirassé Neptune entré en service en 1892 rayé en 1908 et qui finira coulé comme cible en 1913 ; on peut également voir à couple du Chateaurenault, en regardant attentivement parce qu'il est très peu visible, l'aviso torpilleur Epervier du type Condor datant de 1888 qui sera démoli en 1911 à Cherbourg.
Alain

lundi 5 septembre 2011

Pilotage à Ostende et au Havre

La vedette Ravelingen du pilotage d'Ostende (Belgique) a été construite en 2009 à Locmiquélic (Morbihan) par les chantiers Bernard. Longue de 17,70 mètres, elle est équipée de deux moteurs de 500 chevaux de chacun qui peuvent lui permettre d'atteindre une vitesse de 25 noeuds. Le même chantier avait construit l'année précédente l'une des vedettes du pilotage du Havre, légèrement plus courte et d'une puissance légèrement inférieure mais dont la forme de coque est similaire :





D'autres bateaux du pilotage belge sont également visibles à Ostende. Construite en 1994, voici la vedette Albrecht Rodenbach :



et, datant du début des années 1950, Scorpios, dont plusieurs sister-ships servirent dans les ports européens :



Ce dernier est à louer comme lieu d'habitation dans un recoin de l'avant-port.



Clichés © Agence Adhemar

L'arsenal de Lorient en 1904.


Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous présente maintenant une photo de l'arsenal de Lorient en 1904; On distingue de gauche à droite; au premier plan, la canonnière Scorpion, ponton à Lorient de 1901 à 1936; elle ne finira que sous les bombardements de 1943! à couple l'aviso Limier, ponton de 1887 à 1917; sur l’extrême gauche, les cales utilisées pour la construction des cuirassés et des croiseurs. Derrière le Scorpion, un ponton que je n'ai pu identifier; puis le croiseur cuirassé Victor Hugo en cours d'achèvement à flot, il porte le pavillon national à sa poupe, il vient en effet d’être lancé le 30 mars 1904; plus loin on distingue encore le croiseur protégé Isly alors en réserve à Lorient ; un aviso torpilleur du type Condor, et plusieurs autres croiseurs trop éloignés pour être identifiés.
Alain

L'arsenal de Lorient en 1904.



Dans ma série rétrospective de nos grands ports de guerre au début du siècle passé, je vous présente maintenant une photo de l'arsenal de Lorient en 1904; On distingue de gauche à droite; au premier plan, la canonnière Scorpion, ponton à Lorient de 1901 à 1936; elle ne finira que sous les bombardements de 1943! à couple l'aviso Limier, ponton de 1887 à 1917; sur l’extrême gauche, les cales utilisées pour la construction des cuirassés et des croiseurs. Derrière le Scorpion, un ponton que je n'ai pu identifier; puis le croiseur cuirassé Victor Hugo en cours d'achèvement à flot, il porte le pavillon national à sa poupe, il vient en effet d’être lancé le 30 mars 1904; plus loin on distingue encore le croiseur protégé Isly alors en réserve à Lorient ; un aviso torpilleur du type Condor, et plusieurs autres croiseurs trop éloignés pour être identifiés.













Alain


dimanche 4 septembre 2011

Une autre vue de Brest en 1903.

J'ai envie de répéter pour Brest ce qui je disais hier pour Toulon. C'est avec un brin de nostalgie que je vous présente cette photo. Pourquoi faut il que nos ports de guerre aient perdu à la fois ce qui faisait leur âme et qu'ils aient subi la double peine en étant reconstruits de manière aussi vilaine?

Voici à nouveau la Penfeld vers 1903, ( une autre vue vous a déjà été présentée sur ce blog).
Le cuirassé Formidable vient de passer sous le pont national inauguré en 1861. Ce pont sera détruit en 1944 et remplacé par le pont levant de Recouvrance actuel inauguré en 1954. A droite, Brest même. A gauche, le quartier de Recouvrance et, au milieu, la Penfeld qui grouille de vie et de navires. Heureux temps! Le voilier sur la droite pourrait être l'aviso transport La Saône, école des gabiers; derrière l’hôpital maritime; à gauche les garde-côtes cuirassés Tonnerre et Fulminant, l'aviso torpilleur Fleurus, les bâtiments du 2e dépôt des équipages qui ont disparu pendant la guerre dominent Recouvrance, et au fond les ateliers du plateau des Capucins dominant la courbe de la Penfeld à cet endroit. Il ne reste pratiquement rien des bâtiments magnifiques en apparence, qui bordaient les rives de la Penfeld mais il faut mettre un bémol à mon enthousiasme, puisqu'il est dit, par ailleurs, qu'ils étaient insalubres.
Comme quoi, le pittoresque ne rime pas forcément avec le fonctionnel.

Caractéristique du cuirassé Formidable que l'on voit au premier plan:
Lancé à Lorient en 1885; en service en 1888; il sera comdamné en 1911.
Déplacement: 11910 t
dimensions: 102m x 21,24 m x 7,98 m
3 canons de 370 mm en barbettes
12anons de 140 mm en batteries
8 canons revolvers
6 tubes lance torpilles
ceinture cuirassée de 550mm
2 machines compound 3 cylindres; 12 chaudières; 8 320 cv; vitesse 15,2 n
Sister-ship à la mode du XIXe, c'est-à-dire mêmes caractéristiques générales mais silhouette assez différente: l'Amiral Baudin

Alain

Une autre vue de Brest en 1903.

J'ai envie de répéter pour Brest ce qui je disais hier pour Toulon: C'est avec un brin de nostalgie que je vous présente cette photo; pourquoi faut il que nos ports de guerre aient perdu à la fois ce qui faisait leur âme; et qu'ils aient subi la double peine en étant reconstruits de manière aussi vilaine.







Voici à nouveau la Penfeld vers 1903,( une autre vue vous a déjà été présentée sur ce blog).

Le cuirassé Formidable vient de passer sous le pont national inauguré en 1861; ce pont sera détruit en 1944 et remplacé par le pont levant de Recouvrance actuel inauguré en 1954; à droite Brest même; à gauche, le quartier de Recouvrance et au milieu la Penfeld qui grouille de vie et de navires; heureux temps! le voilier sur la droite pourrait être l'aviso transport La Saône, école des gabiers; derrière l’hôpital maritime; à gauche les gardes cotes cuirassés Tonnerre et Fulminant, l'aviso torpilleur Fleurus, les bâtiments du 2 ém dépôt des équipages qui ont disparu pendant la guerre dominent Recouvrance, et au fond les ateliers du plateau des capucins dominant la courbe de la Penfeld à cet endroit; il ne reste pratiquement rien des bâtiments magnifiques en apparence, qui bordaient les rives de la Penfeld; mais il faut mettre un bémol à mon enthousiasme, puisqu'il est dit, par ailleurs, qu'ils étaient insalubres.

Comme quoi, le pittoresque ne rime pas forcément avec le fonctionnel.


Caractéristique du cuirassé Formidable que l'on voit au premier plan:

Lancé à Lorient en 1885; en service en 1888; il sera comdamné en 1911.

Déplacement: 11910 t

dimensions: 102m x 21,24 m x 7,98 m

3 canons de 370 mm en barbettes

12anons de 140 mm en batteries

8 canons revolvers

6 tubes lance torpilles

ceinture cuirassée de 550mm

2 machines compound 3 cylindres; 12 chaudières; 8 320 cv; vitesse 15,2 n



sister-ship à la mode du XIX em; c'est à dire mêmes caractéristiques générales; mais silhouette assez différente: l'Amiral Baudin



Alain

samedi 3 septembre 2011

Toulon en 1900,un brin de nostalgie.

La vieille darse de Toulon en 1900.



C'est avec un brin de nostalgie que je vous présente cette photo de la vieille darse de Toulon en 1900; en effet elle a terriblement souffert des bombardements de 1944 ayant précédé la libération de la ville; tous les bâtiments, qui l'entourait et en faisait le charme ont alors disparus.

De gauche à droite on voit; les bâtiments de l'ancien bagne construits en 1783, le bagne étant supprimé en 1873; la corderie datant de 1697; le canal qui faisait correspondre la vieille darse et le bassin Vauban qui se trouve derrière; ce canal a été comblé lors de la reconstruction de l'arsenal.

A droite de l'entrée du canal; le ponton que l'on voit de face est l'ancienne frégate La Guerrière lancée en 1860, rayée en 1888, et caserne des vétérans à Toulon de 1892 à 1912. Plus à droite une autre frégate, derrière laquelle ont aperçoit de grands bâtiments qui étaient destinés à abriter le bois pour la construction des navires; ces bâtiments imposants ont été construits sur les plans de Vauban de 1768 à 1770, devant ces bâtiments et à droite de la frégate, l'atelier de forge et l'entrée de l'arsenal datant respectivement de 1745 et de 1738; à la place de ces bâtiments détruits s’élève maintenant la Préfecture maritime reconstruite dans les années 1950. Enfin sur la droite de la photo, le quai Cronstadt avec les maisons anciennes faisant partie du quartier originel de Toulon, remontant pour certaines au Moyen Age, et inclues dans les fortifications de 1596, protégeant l'arsenal de Henri IV, et la vieille ville. Hélas tout cela a disparu, et a été remplacé après la guerre par des immeubles, que je me refuse à qualifier, tant l'architecture en est pauvre.















Alain


Toulon en 1900,un brin de nostalgie.

La vieille darse de Toulon en 1900.



C'est avec un brin de nostalgie que je vous présente cette photo de la vieille darse de Toulon en 1900; en effet elle a terriblement souffert des bombardements de 1944 ayant précédé la libération de la ville; tous les bâtiments, qui l'entourait et en faisait le charme ont alors disparus.

De gauche à droite on voit; les bâtiments de l'ancien bagne construits en 1783, le bagne étant supprimé en 1873; la corderie datant de 1697; le canal qui faisait correspondre la vieille darse et le bassin Vauban qui se trouve derrière; ce canal a été comblé lors de la reconstruction de l'arsenal.

A droite de l'entrée du canal; le ponton que l'on voit de face est l'ancienne frégate La Guerrière lancée en 1860, rayée en 1888, et caserne des vétérans à Toulon de 1892 à 1912. Plus à droite une autre frégate, derrière laquelle ont aperçoit de grands bâtiments qui étaient destinés à abriter le bois pour la construction des navires; ces bâtiments imposants ont été construits sur les plans de Vauban de 1768 à 1770, devant ces bâtiments et à droite de la frégate, l'atelier de forge et l'entrée de l'arsenal datant respectivement de 1745 et de 1738; à la place de ces bâtiments détruits s’élève maintenant la Préfecture maritime reconstruite dans les années 1950. Enfin sur la droite de la photo, le quai Cronstadt avec les maisons anciennes faisant partie du quartier originel de Toulon, remontant pour certaines au Moyen Age, et inclues dans les fortifications de 1596, protégeant l'arsenal de Henri IV, et la vieille ville. Hélas tout cela a disparu, et a été remplacé après la guerre par des immeubles, que je me refuse à qualifier, tant l'architecture en est pauvre.















Alain


Toulon en 1900,un brin de nostalgie.

La vieille darse de Toulon en 1900.



C'est avec un brin de nostalgie que je vous présente cette photo de la vieille darse de Toulon en 1900; en effet elle a terriblement souffert des bombardements de 1944 ayant précédé la libération de la ville; tous les bâtiments, qui l'entourait et en faisait le charme ont alors disparus.

De gauche à droite on voit; les bâtiments de l'ancien bagne construits en 1783, le bagne étant supprimé en 1873; la corderie datant de 1697; le canal qui faisait correspondre la vieille darse et le bassin Vauban qui se trouve derrière; ce canal a été comblé lors de la reconstruction de l'arsenal.

A droite de l'entrée du canal; le ponton que l'on voit de face est l'ancienne frégate La Guerrière lancée en 1860, rayée en 1888, et caserne des vétérans à Toulon de 1892 à 1912. Plus à droite une autre frégate, derrière laquelle ont aperçoit de grands bâtiments qui étaient destinés à abriter le bois pour la construction des navires; ces bâtiments imposants ont été construits sur les plans de Vauban de 1768 à 1770, devant ces bâtiments et à droite de la frégate, l'atelier de forge et l'entrée de l'arsenal datant respectivement de 1745 et de 1738; à la place de ces bâtiments détruits s’élève maintenant la Préfecture maritime reconstruite dans les années 1950. Enfin sur la droite de la photo, le quai Cronstadt avec les maisons anciennes faisant partie du quartier originel de Toulon, remontant pour certaines au Moyen Age, et inclues dans les fortifications de 1596, protégeant l'arsenal de Henri IV, et la vieille ville. Hélas tout cela a disparu, et a été remplacé après la guerre par des immeubles, que je me refuse à qualifier, tant l'architecture en est pauvre.















Alain