vendredi 29 avril 2011

Conférence La vie des cap-horniers


Sur votre agenda


Invités par l’Association des amis du musée de la Marine, nous vous invitons à la conférence suivante :


La vie à bord des cap-horniers de 1850 à 1925


Lundi 9 mai à 14h30


Auditorium du musée de la Marine à Paris


Métro Trocadéro accès par les jardins du Trocadéro.

L’accès est libre, il faut cependant se munir d'une carte d'identité qui sera exigée à l’entrée. Nous espérons vous rencontrer à cette occasion.

Avec toute notre amitié,

Yvonnick et Brigitte LE COAT


La longue carrière internationale du cargo mixte Wisconsin de la CGT

Le cargo mixte Wisconsin de la ligne Côte Pacifique-France de la French Line.
The Wisconsin of the French Line's pacific coast to France passenger and freight service.
Cargo mixte à coque acier et 1 hélice, construit en 1929 au chantier Bremen Vulcan de Vegesack et mis en service en 1930 - 143m par 18,6m - Jauge brute 8061tx - Port en lourd 10181t - Moteur à pilon, triple expansion 4 cylindres BP dédoublé de 6000cv permettant 14 nœuds en service.


Troisième d'une série de quatre – sister-ships : Oregon (1929), Washington (1930), Wyoming (1930), – Wisconsin est mis en service en mars 1930. Affecté à la desserte du Pacifique Nord de la Transat, il est désarmé en juillet 1940 à San Pedro (Californie).

Il est saisi par les autorités américaines et passe en février 1942 sous l'autorité de l'US War Shipping Administration. Il ne sera rendu à la Transat qu'en novembre 1945 pour être d'abord affecté à la ligne Le Havre-New York puis, en 1949, à la desserte du Golfe du Mexique (en compagnie d'Oregon). Les deux navires sont chargés de reprendre une clientèle ancienne de passagers. Le fret comprend principalement l'importation de viande mexicaine, de coton de Louisiane et l'exportation de tuyaux de Pont-à-Mousson et de produits de luxe.
En 1951, acheté par la Polish Ocean Line, il est rebaptisé Fryderyk Chopin.
Prend le nom de Kaszuby en 1957 et passe de main en main jusqu'en 1973 quand, sous le nom de Kapitan Maciejewiczby, il est utilisé comme navire-usine.
Il sera démoli en Suède en 1982, au bel âge de 52 ans.

La longue carrière internationale du cargo mixte Wisconsin de la CGT

Le cargo mixte Wisconsin de la ligne Côte Pacifique-France de la French Line.
The Wisconsin of the French Line's pacific coast to France passenger and freight service.
Cargo mixte à coque acier et 1 hélice, construit en 1929 au chantier Bremen Vulcan de Vegesack et mis en service en 1930 - 143m par 18,6m - Jauge brute 8061tx - Port en lourd 10181t - Moteur à pilon, triple expansion 4 cylindres BP dédoublé de 6000cv permettant 14 nœuds en service.


Troisième d'une série de quatre – sister-ships : Oregon (1929), Washington (1930), Wyoming (1930), – Wisconsin est mis en service en mars 1930. Affecté à la desserte du Pacifique Nord de la Transat, il est désarmé en juillet 1940 à San Pedro (Californie).

Il est saisi par les autorités américaines et passe en février 1942 sous l'autorité de l'US War Shipping Administration. Il ne sera rendu à la Transat qu'en novembre 1945 pour être d'abord affecté à la ligne Le Havre-New York puis, en 1949, à la desserte du Golfe du Mexique (en compagnie d'Oregon). Les deux navires sont chargés de reprendre une clientèle ancienne de passagers. Le fret comprend principalement l'importation de viande mexicaine, de coton de Louisiane et l'exportation de tuyaux de Pont-à-Mousson et de produits de luxe.
En 1951, acheté par la Polish Ocean Line, il est rebaptisé Fryderyk Chopin.
Prend le nom de Kaszuby en 1957 et passe de main en main jusqu'en 1973 quand, sous le nom de Kapitan Maciejewiczby, il est utilisé comme navire-usine.
Il sera démoli en Suède en 1982, au bel âge de 52 ans.

jeudi 28 avril 2011

Polarstern et les cent ans de la recherche antarctique allemande

Nous avons déjà sur ce blog évoqué Polarstern, la star des navires de recherche polaire. En 2001, la poste allemande éditait un timbre commémoratif des cent ans de la recherche antarctique allemande. Bien entendu, c'est notre vedette qui figurait dessus.

Navire d'exploration polaire Polarstern. (coll agence Adhémar)
Sur la carte premier jour apparaissait un dessin au trait du navire d'exploration polaire, preuve supplémentaire si nécessaire que dans notre domaine, un dessin vaut toutes les photos!

Polarstern et les cent ans de la recherche antarctique allemande

Nous avons déjà sur ce blog évoqué Polarstern, la star des navires de recherche polaire. En 2001, la poste allemande éditait un timbre commémoratif des cent ans de la recherche antarctique allemande. Bien entendu, c'est notre vedette qui figurait dessus.

Navire d'exploration polaire Polarstern. (coll agence Adhémar)
Sur la carte premier jour apparaissait un dessin au trait du navire d'exploration polaire, preuve supplémentaire si nécessaire que dans notre domaine, un dessin vaut toutes les photos!

mercredi 27 avril 2011

Djoliba, navire bananier de la compagnie Fraissinet

Djoliba, navire bananier de la compagnie Fraissinet. (Coll. agence Adhémar)
Longueur HT :115 m Largeur : 15,83 m Tirant d'eau : 6,45 m Port en Lourd : 2700 T Jauge Brute : 4903 tx
2 moteurs MAN - 8 cylindres 2 hélices 5000 CV. 150 t/m - 16,5 nœuds. 
Fait partie d'une série qui comprend également Dubreka, Victor Schœlcher et Charles-Plumier
Construit par les forges et chantiers de la Méditerranée, lancé en janvier 1947. Mis en service en 1948 pour la compagnie de navigation Fraissinet devenue par la suite Fraissinet et Cyprien Fabre.

«Le plan quinquennal de reconstruction mis en œuvre à la Libération, est établi en fonction du trafic de 1938. La flotte française a longtemps eu pour caractéristique principale d'être entièrement construite "sur mesure" par opposition à ses concurrentes où le recours à la fabrication en série s'est généralisée. L'armateur a toujours veillé à adapter son navire à la nature de la cargaison, au pays desservi et à l'équipement des ports visités. La reconstruction s'opère donc à partir de prototypes soigneusement étudiés en fonction des trafics à assurer… ainsi les navires bananiers Djoliba et Dubréka de 4500 tjb sont des répliques du Charles-Plumier construit en 1938.» MF Berneron-Couvenhes dans La Marine marchande française de 1850 à 2000.

John Brinckman, ex-Djoliba
 En 1963, Dubréka et Djoliba étaient encore exploités en RDA par Veb Deutsche Seereederei de Rostock sous les noms de Fritz Reuter et John Brinckman. En 1974-1975, John Brinckman est entre les mains de Ching Lien Nav Ltd de Panama sous le nom de Fair Fruit. Il est présumé perdu ou démoli.
 

Plus d'infos sur les bananiers français sur notre blog.
Plus d'infos sur la compagnie Fraissinet sur notre blog.

Djoliba, navire bananier de la compagnie Fraissinet

Djoliba, navire bananier de la compagnie Fraissinet. (Coll. agence Adhémar)
Longueur HT :115 m Largeur : 15,83 m Tirant d'eau : 6,45 m Port en Lourd : 2700 T Jauge Brute : 4903 tx
2 moteurs MAN - 8 cylindres 2 hélices 5000 CV. 150 t/m - 16,5 nœuds. 
Fait partie d'une série qui comprend également Dubreka, Victor Schœlcher et Charles-Plumier
Construit par les forges et chantiers de la Méditerranée, lancé en janvier 1947. Mis en service en 1948 pour la compagnie de navigation Fraissinet devenue par la suite Fraissinet et Cyprien Fabre.

«Le plan quinquennal de reconstruction mis en œuvre à la Libération, est établi en fonction du trafic de 1938. La flotte française a longtemps eu pour caractéristique principale d'être entièrement construite "sur mesure" par opposition à ses concurrentes où le recours à la fabrication en série s'est généralisée. L'armateur a toujours veillé à adapter son navire à la nature de la cargaison, au pays desservi et à l'équipement des ports visités. La reconstruction s'opère donc à partir de prototypes soigneusement étudiés en fonction des trafics à assurer… ainsi les navires bananiers Djoliba et Dubréka de 4500 tjb sont des répliques du Charles-Plumier construit en 1938.» MF Berneron-Couvenhes dans La Marine marchande française de 1850 à 2000.

John Brinckman, ex-Djoliba
 En 1963, Dubréka et Djoliba étaient encore exploités en RDA par Veb Deutsche Seereederei de Rostock sous les noms de Fritz Reuter et John Brinckman. En 1974-1975, John Brinckman est entre les mains de Ching Lien Nav Ltd de Panama sous le nom de Fair Fruit. Il est présumé perdu ou démoli.
 

Plus d'infos sur les bananiers français sur notre blog.
Plus d'infos sur la compagnie Fraissinet sur notre blog.

mardi 26 avril 2011

Projet 26, les premiers croiseurs conçus sous l'ère soviètique

Croiseurs projet 26: Kirov en 1941

Croiseur Vorochylov

Croiseurs projet 26 B: (comparer la tour et la mâture avant) Maksim Gorki en 1946


Croiseur Molotov

Je vous ai parlé dans ce blog des croiseurs issus des projets de la marine impériale et terminés sous l'ère soviétique (Les croiseurs du programme russe de 1912). Nous avons vu que le dernier terminé le Krasni Kavkaz avait eu ses plans modifiés et portait 4 canons de 180 mm. En 1935, les Soviétiques ont exploités au maximum les projets lancés dans les dernières années de la marine impériale. La révolution et les purges politiques qui ont suivi ont complètement désorganisé les bureaux d'études et la construction navale. Aussi, pour reprendre la construction de navires de guerre, ils sont obligés de faire appel à l'étranger et se tournent vers l'Italie pour une assistance technique dans la construction de croiseurs, mais également de torpilleurs. Is mettent donc sur cale des croiseurs devant porter les canons de 180 mm essayés sur le Krasny Kavkaz. La construction sera suivie par une mission technique italienne, les plans s'inspirent des croiseurs italiens des types Monteccucoli/Duca d'Aosta, et constituent le projet 26 qui est adopté en 1934.
Six croiseurs seront construits, selon deux sous-groupes ayant les même caractéristiques, mais des différences dans l'aménagement de la tour et des passerelles.

Le projet 26 comprend: le Kirov et le Voroshilov.
-Kirov mis sur cale à Leningrad en octobre 1935; lancé le 30 novembre 1936; en service en décembre 1939 en Baltique; combat les positions finlandaises en 1939; endommagé à plusieurs reprises par l'aviation allemande en 1941 et en 1942; réparé et remis en service en 1943; utilisé pour les écoles a partir de 1961; désarmé en 1974 et démoli la même année.
-Voroshilov mis sur cale à Nikolaiev en octobre 1935; lancé en 1939; en service en juin 1940 en Mer Noire; endommagé par l'explosion de mines près de l'ile de Fidonissi, le 1er novembre 1941; il est réparé, il est endommagé à nouveau par l'aviation allemande, remorqué à Poti pour être réparé, il est aménagé en navire expérimental en 1963; il est rayé en 1973 et démoli en 1975.

Le projet 26 B comprend: le Maksim Gorki; le Molotov; le Kalinin et le Kaganovich.
-Maksim Gorki est mis sur cale à Leningrad en octobre 1936; lancé en avril 1938,il entre en service en décembre 1940, en Baltique; endommagé par mines, il perd son étrave le 23 juin 1941, réparé à Leningrad, il est à nouveau endommagé par le feu d'une batterie allemande la même année, et atteint par sept bombes, début 1942, il est réparé et remis en service au milieu de l'année 1942; il est désarmé en 1958.
-Molotov est mis sur cale à Nikolaiev en novembre 1936; lancé en mai 1939; il entre en service en juin 1941, en Mer Noire; torpillé par une vedette lance torpilles italienne sur le cote de Crimée le 3 aout 1942, il retourne à Nikolaiev pour réparations, il reçoit alors une section du croiseur en construction Frunze, et reprend du service en 1944. Il est rebaptisé Slava en 1958, il est désarmé en 1972 et démoli en 1973.
-Kalinin est mis sur cale à Komsomolsk/Amour en 1939; lancé en mai 1942; il entre en service en avril 1946, dans l'escadre du Pacifique; il est désarmé en 1963.
-Kaganovich est mis sur cale à Komsomolsk/Amour en 1939; lancé en mai 1944, il entre en service en juin 1947; il est renommé Petropavlovsk en 1957, il est démoli en 1964.

Caractéristiques des Kirov: déplacement: 8 800 tonnes et 11 500 tonnes en pleine charge; dimensions : L. 191 m; l. 18 m; tirant d'eau 6,10 m; machines: turbines à engrenages de 113 000 cv; 6 chaudières Yarrow- Normand; 2 hélices; vitesse 35 nœuds; protection: ceinture de 75 mm; pont blindé de 50 mm; tourelles 100 mm armement: 9 canons de 180 mm en 3 tourelles triples; 6 canons de 100 mmAA en affuts simples; 6 x 45 mmAA; 6 tubes lance torpilles; une catapulte et 2 avions, (débarqués pendant la guerre) pour renforcer la DCA:10 x37 mmAA, et 6 x 13 mmAA en remplacement des 6 x 45 mmAA; 90 mines; équipage: 734 h
Alain

Projet 26, les premiers croiseurs conçus sous l'ère soviètique

Croiseurs projet 26: Kirov en 1941

Croiseur Vorochylov

Croiseurs projet 26 B: (comparer la tour et la mâture avant) Maksim Gorki en 1946


Croiseur Molotov

Je vous ai parlé dans ce blog des croiseurs issus des projets de la marine impériale et terminés sous l'ère soviétique (Les croiseurs du programme russe de 1912). Nous avons vu que le dernier terminé le Krasni Kavkaz avait eu ses plans modifiés et portait 4 canons de 180 mm. En 1935, les Soviétiques ont exploités au maximum les projets lancés dans les dernières années de la marine impériale. La révolution et les purges politiques qui ont suivi ont complètement désorganisé les bureaux d'études et la construction navale. Aussi, pour reprendre la construction de navires de guerre, ils sont obligés de faire appel à l'étranger et se tournent vers l'Italie pour une assistance technique dans la construction de croiseurs, mais également de torpilleurs. Is mettent donc sur cale des croiseurs devant porter les canons de 180 mm essayés sur le Krasny Kavkaz. La construction sera suivie par une mission technique italienne, les plans s'inspirent des croiseurs italiens des types Monteccucoli/Duca d'Aosta, et constituent le projet 26 qui est adopté en 1934.
Six croiseurs seront construits, selon deux sous-groupes ayant les même caractéristiques, mais des différences dans l'aménagement de la tour et des passerelles.

Le projet 26 comprend: le Kirov et le Voroshilov.
-Kirov mis sur cale à Leningrad en octobre 1935; lancé le 30 novembre 1936; en service en décembre 1939 en Baltique; combat les positions finlandaises en 1939; endommagé à plusieurs reprises par l'aviation allemande en 1941 et en 1942; réparé et remis en service en 1943; utilisé pour les écoles a partir de 1961; désarmé en 1974 et démoli la même année.
-Voroshilov mis sur cale à Nikolaiev en octobre 1935; lancé en 1939; en service en juin 1940 en Mer Noire; endommagé par l'explosion de mines près de l'ile de Fidonissi, le 1er novembre 1941; il est réparé, il est endommagé à nouveau par l'aviation allemande, remorqué à Poti pour être réparé, il est aménagé en navire expérimental en 1963; il est rayé en 1973 et démoli en 1975.

Le projet 26 B comprend: le Maksim Gorki; le Molotov; le Kalinin et le Kaganovich.
-Maksim Gorki est mis sur cale à Leningrad en octobre 1936; lancé en avril 1938,il entre en service en décembre 1940, en Baltique; endommagé par mines, il perd son étrave le 23 juin 1941, réparé à Leningrad, il est à nouveau endommagé par le feu d'une batterie allemande la même année, et atteint par sept bombes, début 1942, il est réparé et remis en service au milieu de l'année 1942; il est désarmé en 1958.
-Molotov est mis sur cale à Nikolaiev en novembre 1936; lancé en mai 1939; il entre en service en juin 1941, en Mer Noire; torpillé par une vedette lance torpilles italienne sur le cote de Crimée le 3 aout 1942, il retourne à Nikolaiev pour réparations, il reçoit alors une section du croiseur en construction Frunze, et reprend du service en 1944. Il est rebaptisé Slava en 1958, il est désarmé en 1972 et démoli en 1973.
-Kalinin est mis sur cale à Komsomolsk/Amour en 1939; lancé en mai 1942; il entre en service en avril 1946, dans l'escadre du Pacifique; il est désarmé en 1963.
-Kaganovich est mis sur cale à Komsomolsk/Amour en 1939; lancé en mai 1944, il entre en service en juin 1947; il est renommé Petropavlovsk en 1957, il est démoli en 1964.

Caractéristiques des Kirov: déplacement: 8 800 tonnes et 11 500 tonnes en pleine charge; dimensions : L. 191 m; l. 18 m; tirant d'eau 6,10 m; machines: turbines à engrenages de 113 000 cv; 6 chaudières Yarrow- Normand; 2 hélices; vitesse 35 nœuds; protection: ceinture de 75 mm; pont blindé de 50 mm; tourelles 100 mm armement: 9 canons de 180 mm en 3 tourelles triples; 6 canons de 100 mmAA en affuts simples; 6 x 45 mmAA; 6 tubes lance torpilles; une catapulte et 2 avions, (débarqués pendant la guerre) pour renforcer la DCA:10 x37 mmAA, et 6 x 13 mmAA en remplacement des 6 x 45 mmAA; 90 mines; équipage: 734 h
Alain

lundi 25 avril 2011

Quand la réserve navale canadienne fêtait ses 75 ans



Le passé et le présent convergent sur les deux timbres de cette carte émis pour célébrer les 75 ans de la réserve navale canadienne (voir en fin d'article).


NCSM Sackville est l'une des 122 corvettes lancées au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Robustes et ramassées, elles ont joué un rôle clé dans la protection des convois transatlantiques contre les attaques des U-boats. Héros de plusieurs combats navals, il devint navire de recherche après le conflit mondial. Il est maintenant musée maritime dans le port de Halifax, restauré comme au temps de la Guerre, c'est l'unique survivant de sa catégorie.
Mis en service en 1997, le NCSM Shawinigan appartient à la nouvelle classe des "navires de défense côtière" qui ont pour tâche la surveillance et la patrouille des côtes, la recherche et le sauvetage en mer, le dragage de mines et l'inspection des fonds marins à l'aide de capteurs sonar et video.
Past and present converge in this two-stamp set marking the 75th anniversary of the Canadian Naval Reserve.
The HMCS Sackville was one of the 122 corvettes launched in Canada during World War II. Sturdy and compact, these armed escorts played a key role in the Allied effort by protecting oceangoing convoys from U-Boat attacks. The veteran of several battles at sea, the Sackville became a research vessel after the war and now serves as a naval museum in Halifax Harbour. Restored to wartime condition, this is the only ship of its kind still afloat.


Commissioned in 1997, the HMCS Shawinigan is one of a new class of ships known as Maritime Coastal Defence Vessels. Ils primary duties include coastal surveillance and patrol, search and rescue, minesweeping, and obtaining sonar and video imagery of the ocean floor.

Pour en savoir plus sur la Réserve navale canadienne

Quand la réserve navale canadienne fêtait ses 75 ans



Le passé et le présent convergent sur les deux timbres de cette carte émis pour célébrer les 75 ans de la réserve navale canadienne (voir en fin d'article).


NCSM Sackville est l'une des 122 corvettes lancées au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Robustes et ramassées, elles ont joué un rôle clé dans la protection des convois transatlantiques contre les attaques des U-boats. Héros de plusieurs combats navals, il devint navire de recherche après le conflit mondial. Il est maintenant musée maritime dans le port de Halifax, restauré comme au temps de la Guerre, c'est l'unique survivant de sa catégorie.
Mis en service en 1997, le NCSM Shawinigan appartient à la nouvelle classe des "navires de défense côtière" qui ont pour tâche la surveillance et la patrouille des côtes, la recherche et le sauvetage en mer, le dragage de mines et l'inspection des fonds marins à l'aide de capteurs sonar et video.
Past and present converge in this two-stamp set marking the 75th anniversary of the Canadian Naval Reserve.
The HMCS Sackville was one of the 122 corvettes launched in Canada during World War II. Sturdy and compact, these armed escorts played a key role in the Allied effort by protecting oceangoing convoys from U-Boat attacks. The veteran of several battles at sea, the Sackville became a research vessel after the war and now serves as a naval museum in Halifax Harbour. Restored to wartime condition, this is the only ship of its kind still afloat.


Commissioned in 1997, the HMCS Shawinigan is one of a new class of ships known as Maritime Coastal Defence Vessels. Ils primary duties include coastal surveillance and patrol, search and rescue, minesweeping, and obtaining sonar and video imagery of the ocean floor.

Pour en savoir plus sur la Réserve navale canadienne

samedi 23 avril 2011

Échouage particulier

Tous les jours, le quotidien Le Figaro présente quelques photos d'exception. Nous reproduisons ici l'une d'entre elles en rapport avec nos thèmes maritimes. D'autres bateaux subirent un sort comparable.

Échouage particulier

Tous les jours, le quotidien Le Figaro présente quelques photos d'exception. Nous reproduisons ici l'une d'entre elles en rapport avec nos thèmes maritimes. D'autres bateaux subirent un sort comparable.

Vulcania et Saturnia, paquebots de la Italian Line transformé en navires-hôpitaux pendant la Seconde Guerre mondiale


Vulcania et Saturnia (au fond), paquebots de la Italian Line transformé en navires-hôpitaux pendant la Seconde Guerre mondiale sous pavillon italien. Il semblerait que Saturnia fut employé comme navire-hôpital sous le nom de Frances Y. Slanger par les Américains.
Vulcania (foreground) et Saturnia (background). Cruise ships used by the Italians as Hospital Ships during WW2.



Plus d'informations sur ces paquebots / More infos about these liners : Vulcania et Saturnia

vendredi 22 avril 2011

Vulcania et Saturnia, sister-ships de la Societa di Navigazione Italia de Gênes

Vulcania (24495t) et Saturnia (24346t), sister-ships de la Societa di Navigazione Italia de Gênes.
(Coll agence Adhémar
)

Les quasi-sister-ships Vulcania et Saturnia, sont des paquebots de la Societa di navigazione Italia, plus connue internationalement sous le nom d'Italian Line. Construits en 1927 et 1928 par les Cantiere Navale Triestino à Monfalcone (Italie) pour la compagnie Cosulich de Trieste, ces deux fleurons du renouveau maritime italien voulu par le Duce furent placés sur les lignes d'Amérique du Nord et du Sud. Suivant une mode imposée par les grands liners français, ils étaient largement aménagés en style Art déco.
Sur cette photo où figurent Vulcania et Saturnia (au fond), il semblerait que ce sont les deux paquebots qui aient été transformé en navires-hôpitaux pendant la Seconde Guerre mondiale et sans doute sous pavillon italien.Vulcania (foreground) et Saturnia (background)
Cruise ships used by the Italians as Hospital Ships during WW2.

Les deux paquebots survécurent à la Seconde Guerre mondiale (Neptunia et Oceania, autres fleurons de la Cosulich incorporée à l'Italian Line, furent coulés en septembre 1941). Saturnia fut employé comme navire-hôpital sous le nom de Frances Y. Slanger par les Américains qui le dépouillèrent de toute sa décoration luxueuse. Avant d'être remis en service, les deux bateaux furent équipés de moteurs Diesel Sulzer qui leur permirent d'atteindre 21 nœuds.
Après 39 ans de service, Saturnia fut démoli en Italie, dans son chantier d'origine. Il semblerait que Vulcania ait brûlé dans le port de Hong Kong dans les années soixante.
Dans son livre Le quattro sorelle (Les quatre sœurs), Paolo Valenti évoque les quatre fleurons de la compagnie Cosulich de Trieste, Saturnia, Vulcania (arrivant à quai en couverture), Neptunia et Oceania. La Cosulich, Lloyd Sabaudo et Navigazione Generale Italiana furent réunies en 1932 en une compagnie nationale, nommée Italia Flotte Riunite ou commercialement Italian Line. Ce projet mussolinien de retrouver une grandeur sur les mers se heurta aux concurrences allemande, française et surtout britannique (à travers la Cunard). Voir, sur ce dernier sujet, Cunard, les majestés de l'Atlantique et leurs concurrents de Gilles Barnichon, Daniel Hillion et Luc Watin-Augouard (ed MDV).
Paolo Valenti, ha descritto brevemente la storia delle quattro navi, costruite al cantiere di Monfalcone tra il 1928 e il 1934, due delle quali (Neptunia ed Oceania) furono affondate durante la Seconda Guerra Mondiale nello stesso giorno (18 settembre 1941). Le due superstiti ebbero comunque una lunga vita (ben 38 anni la "Saturnia" e 44 la "Vulcania") e nessun tipo particolare di lavori di ricondizionamento, segno questo della bontà del progetto e della qualità delle costruzioni dela cantiere monfalconese. 

The Vulcania and Saturnia were owned by the Italian Line. The Saturnia started operation in 1927 and the Vulcania finally sailed in December of 1928; both were built by Cantiere Navale Triestino in Monfalcone, Italy. Each weighed about 23,970 tons and were considered sisters. From the information that I have found, they were near identical. The ships cruised on the North and South Atlantic runs. Each ship shared in conservative decorations at the time. This was odd because the trend for liners at the time was heading for the Art Deco style. That was so popular on the French ships.
Information on the ships' history is hard to come by. Although, I have seen it associated with other liners. The Vulcania played a key, well a small, role in the maiden voyage of the Italian liner Rex. To the embarrassment of Italian line officials, the new Rex had lost power during her maiden voyage. For one hour the ship was filled with darkness. The engineers worked hard to get power up again. After limping into the port of Gibraltar, passengers waited for three days to continue their trip. On the second day of waiting, the Vulcania steamed into port. She contained important parts for the Rex and supplied passage for those passengers who needed it.
The Saturnia and Vulcania were two of four Italian Line ships to survive the second World War. The Saturnia also served the United States as the hospital ship Frances Y. Slanger. Many of the more beautiful appointments were taken off and never restored after the war. The number of passengers that the ship carried also decreased from 2,100 to 1,300. During the restoration for passenger use, the ships' engines were replaced with Sulzer diesils, that were outfitted for the sisters' twin screw layout. The ships were now capable of a 21 knot speed.
After a 39 year run, the Saturnia was scrapped in 1966 in her birth place of Italy. The Vulcania also meet her fate in the '60s. She was said to have burned in Hong Kong harbor.

La Italia, Società di Navigazione, – Fondazione: 1936 a Genova – conosciuta anche più semplicemente come Italia di Navigazione o Società Italia, affermata nel mondo dello shipping internazionale con il nome di Italian Line, è stata la compagnia di navigazione di bandiera italiana leader nel trasporto di passeggeri e di merci via mare.

Salle de bal du Vulcania dans les années mille neuf cent vingt.

Vulcania et Saturnia, sister-ships de la Societa di Navigazione Italia de Gênes

Vulcania (24495t) et Saturnia (24346t), sister-ships de la Societa di Navigazione Italia de Gênes.
(Coll agence Adhémar
)

Les quasi-sister-ships Vulcania et Saturnia, sont des paquebots de la Societa di navigazione Italia, plus connue internationalement sous le nom d'Italian Line. Construits en 1927 et 1928 par les Cantiere Navale Triestino à Monfalcone (Italie) pour la compagnie Cosulich de Trieste, ces deux fleurons du renouveau maritime italien voulu par le Duce furent placés sur les lignes d'Amérique du Nord et du Sud. Suivant une mode imposée par les grands liners français, ils étaient largement aménagés en style Art déco.
Sur cette photo où figurent Vulcania et Saturnia (au fond), il semblerait que ce sont les deux paquebots qui aient été transformé en navires-hôpitaux pendant la Seconde Guerre mondiale et sans doute sous pavillon italien.Vulcania (foreground) et Saturnia (background)
Cruise ships used by the Italians as Hospital Ships during WW2.

Les deux paquebots survécurent à la Seconde Guerre mondiale (Neptunia et Oceania, autres fleurons de la Cosulich incorporée à l'Italian Line, furent coulés en septembre 1941). Saturnia fut employé comme navire-hôpital sous le nom de Frances Y. Slanger par les Américains qui le dépouillèrent de toute sa décoration luxueuse. Avant d'être remis en service, les deux bateaux furent équipés de moteurs Diesel Sulzer qui leur permirent d'atteindre 21 nœuds.
Après 39 ans de service, Saturnia fut démoli en Italie, dans son chantier d'origine. Il semblerait que Vulcania ait brûlé dans le port de Hong Kong dans les années soixante.
Dans son livre Le quattro sorelle (Les quatre sœurs), Paolo Valenti évoque les quatre fleurons de la compagnie Cosulich de Trieste, Saturnia, Vulcania (arrivant à quai en couverture), Neptunia et Oceania. La Cosulich, Lloyd Sabaudo et Navigazione Generale Italiana furent réunies en 1932 en une compagnie nationale, nommée Italia Flotte Riunite ou commercialement Italian Line. Ce projet mussolinien de retrouver une grandeur sur les mers se heurta aux concurrences allemande, française et surtout britannique (à travers la Cunard). Voir, sur ce dernier sujet, Cunard, les majestés de l'Atlantique et leurs concurrents de Gilles Barnichon, Daniel Hillion et Luc Watin-Augouard (ed MDV).
Paolo Valenti, ha descritto brevemente la storia delle quattro navi, costruite al cantiere di Monfalcone tra il 1928 e il 1934, due delle quali (Neptunia ed Oceania) furono affondate durante la Seconda Guerra Mondiale nello stesso giorno (18 settembre 1941). Le due superstiti ebbero comunque una lunga vita (ben 38 anni la "Saturnia" e 44 la "Vulcania") e nessun tipo particolare di lavori di ricondizionamento, segno questo della bontà del progetto e della qualità delle costruzioni dela cantiere monfalconese. 

The Vulcania and Saturnia were owned by the Italian Line. The Saturnia started operation in 1927 and the Vulcania finally sailed in December of 1928; both were built by Cantiere Navale Triestino in Monfalcone, Italy. Each weighed about 23,970 tons and were considered sisters. From the information that I have found, they were near identical. The ships cruised on the North and South Atlantic runs. Each ship shared in conservative decorations at the time. This was odd because the trend for liners at the time was heading for the Art Deco style. That was so popular on the French ships.
Information on the ships' history is hard to come by. Although, I have seen it associated with other liners. The Vulcania played a key, well a small, role in the maiden voyage of the Italian liner Rex. To the embarrassment of Italian line officials, the new Rex had lost power during her maiden voyage. For one hour the ship was filled with darkness. The engineers worked hard to get power up again. After limping into the port of Gibraltar, passengers waited for three days to continue their trip. On the second day of waiting, the Vulcania steamed into port. She contained important parts for the Rex and supplied passage for those passengers who needed it.
The Saturnia and Vulcania were two of four Italian Line ships to survive the second World War. The Saturnia also served the United States as the hospital ship Frances Y. Slanger. Many of the more beautiful appointments were taken off and never restored after the war. The number of passengers that the ship carried also decreased from 2,100 to 1,300. During the restoration for passenger use, the ships' engines were replaced with Sulzer diesils, that were outfitted for the sisters' twin screw layout. The ships were now capable of a 21 knot speed.
After a 39 year run, the Saturnia was scrapped in 1966 in her birth place of Italy. The Vulcania also meet her fate in the '60s. She was said to have burned in Hong Kong harbor.

La Italia, Società di Navigazione, – Fondazione: 1936 a Genova – conosciuta anche più semplicemente come Italia di Navigazione o Società Italia, affermata nel mondo dello shipping internazionale con il nome di Italian Line, è stata la compagnia di navigazione di bandiera italiana leader nel trasporto di passeggeri e di merci via mare.

Salle de bal du Vulcania dans les années mille neuf cent vingt.

jeudi 21 avril 2011

Une brève histoire des Transporteurs de Voitures

Le transport des automobiles par voie maritime n'est pas un phénomène récent et même les plus beaux paquebots de l'entre-deux guerres emportaient dans leurs cales quelques voitures que l'on y avait chargées par des grues. Il en était de même pour les véhicules neufs transportés par des cargos conventionnels, bien souvent au milieu d'une cargaison de "divers". Mais des incidents avaient fréquemment lieu qui endommageaient les véhicules. Alors que le système de chargement par rampes (sur lesquelles le véhicule roulait avec son énergie propre) était utilisé depuis plusieurs dizaines d'années dans le domaine du transport automobile individuel, il faudra attendre le milieu des années soixante pour que cette technique dite "RO/RO" (pour roll-on/roll-off) en opposition au mode "LO/LO" (pour low-on/low-off c'est-à-dire avec grutage) soit appliquée au transport de véhicules neufs, à livrer d'un continent à un autre et en grand nombre. Cette évolution est bien évidemment à mettre en parallèle avec l'augmentation de la production automobile asiatique destinée aux marchés américain et européen.

Dans les années cinquante et soixante, plusieurs expériences sont faites (aménagements de faux-ponts temporaires pouvant accueillir des véhicules ou navires à usage mixte permettant de transporter des automobiles au voyage "aller" et des marchandises diverses lors du voyage "retour"). C'est une première étape vers la spécialisation, mais le mode de chargement reste traditionnel par grutage.

En 1963, l'armement suédois Wallenius est le premier à mettre en service un navire exclusivement destiné au transport des automobiles adoptant la méthode de chargement par rampes. Il est tout simplement le premier Ro-ro au monde. L'Aniara mesure un peu plus de 75 mètres de long, jauge 499 TJB et peut emporter 240 voitures. C'est donc un petit navire destiné au cabotage européen qui ouvre la voie. Fondée en 1934 à Stockholm par Olof Wallenius, lma société va devenir un géant dans ce type de transport en étant le premier armateur européen à établir des liens avec les constructeurs automobiles asiatiques.



Le premier navire japonais à bénéficier du mode de chargement RO/RO est Oppama Maru construit en 1965 pour l'armement japonais Mitsui OSK Lines. Encore ne s'agit-il là que d'un vraquier qui peut embarquer 1 200 automobiles sur des ponts amovibles ou 15 000 tonnes de cargaisons diverses (principalement céréalières). Le Japon n'en est pas encore au Pure Car Carrier dont il va devenir l'un des spécialistes.


Mais rapidement, dans les années soixante-dix, les exportations automobiles asiatiques prennent une grande ampleur et en 1973, l'armement japonais K Line fait construire European Highway, d'une capacité de 4 200 voitures.

Depuis cette époque, les transporteurs de voitures sont connus sous le nom de Pure Cars Carriers (ou de Pure Cars & Trucks Carriers si l'on y adjoint le transport d'autres types de véhicules). Leur taille n'a cessé de s'accroître de même que leur capacité de transport au détriment bien souvent de leur esthétique si décriée et, ce qui est plus important, de leur tenue à la mer en raison de l'importante prise au vent qu'ils offrent. Ils présentent en effet de hautes et longues parois lisses et sans ouvertures en rapport avec le nombre de ponts (entièrement clos pour protéger la cargaison). La hauteur de ceux-ci peut être ajustée en fonction de la hauteur des véhicules transportés. Chargement et déchargement se font par des portes latérales et arrière dans des zones portuaires adaptées au stockage des véhicules. En juin 2007 s'ouvre l'ère des Large Car & Trucks Carriers (LCTC) qui peuvent embarquer plus de 8 000 véhicules.

Faust, l'un des premiers LCTC

Au cours du mois de mars 2011, une nouvelle étape est franchie : le plus gros navire de ce type, Tonsberg, est livré à Wilhemsen par le chantier japonais Mitsubishi Heavy Industries. Sa longueur est de 265 mètres, sa largeur de plus de 32 mètres et sa capacité de 8 500 voitures. Il est le premier d'une série de quatre navires qui constituent la nouvelle classe dite "Mark V" de Wilhelmsen et qui firent l'objet du contrat signé en janvier 2008.

Le tout nouveau Tonsberg.


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La Lorraine (1899-1922) de la CGT


Nous avons déjà parlé sur ce blog de La Lorraine, ce paquebot de la CGT qui, comme la plupart des paquebots du début du vingtième siècle, a rencontré au moins une fois la Guerre. En voici deux nouveaux clichés. (coll. agence Adhémar).



Paquebot postal en acier, deux hélices, deux cheminées, deux mâts, construit aux chantiers et ateliers de Penhoët à Saint-Nazaire. Il pouvait transporter 446 passagers en première classe, 116 en seconde et 552 en troisième.
170m sur 18,26m, jauge brut 11168 tx. Deux moteurs à pilons triple expansion et 4 cylindres permettant une puissance de 22000cv et une vitesse de service de 20 nœuds.

Précédent d'un an son sister-ship La Savoie, La Lorraine est, à sa mise en service sur la ligne Le Havre-New York le 11 août 1900, le plus grand paquebot français. Il reçoit une installation de TSF en mars 1905. Il inaugure le quai d'escale au Havre le 9 juillet 1910.


La Lorraine, transport de troupe, sous camouflage pendant la Première Guerre mondiale.
En août 1914, il est converti en croiseur auxiliaire et rebaptisé Lorraine II. En mars-avril 1915, puis en mai, avec La Provence, ils transportent aux Dardanelles deux divisions du corps expéditionnaire français. Début 1916, avec son sister-ship La Savoie, ils transportent 46 000 soldats serbes de Corfou à Salonique. Désarmé le 1er avril 1916 pour une remise en état, il revient le 23 mars 1917 sous son nom d’origine. Il appareillera de Brest pour New York le 15 novembre avec à son bord la mission Joffre-Viviani, menée par le vainqueur de la Marne et le vice-président du conseil, chargée de convertir l'opinion américaine à la guerre et de discuter les modalités de l'entrée des États-Unis dans la guerre.
Il reprend du service (civil) sur la ligne Le Havre-New York de février 1919 à 1922.


La Lorraine au bassin de l'Eure au Havre.
J'ai emprunté l'image ci-dessus au site Pages 14-18 forum, toujours très riche en informations et sur lequel vous pourrez trouver une intéressante démonstration (à propos de La Lorraine et de La Savoie) de la légèreté avec laquelle sont réalisées (et parfois maquillées) les cartes postales que nous aimons tant.