samedi 29 septembre 2012

Les mardis de la Mer, programme 2012-2013

Plus d'informations ? écrire à c.buchet@icp.fr

Les mardis de la Mer, programme 2012-2013

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Kerguelen, navire-hôpital sous pavillon allemand


Kerguelen des Chargeurs réunis, brièvement transformé en navire-hôpital. (coll. agence-adhémar)
Ce paquebot de 10123 tonnes, long de 148m x 18m, deux hélices, filant ses 13 nœuds a été lancé en décembre 1921 par le chantier Swan Hunter and Wigham Richardson Ltd de Newcastle (Yard No.1131) sous le nom de Meduana pour la compagnie de navigation Sud Atlantique de Bordeaux. En 1928, il est vendu aux Chargeurs Réunis et renommé Kerguelen. Il est affecté aux lignes d'Amérique du Sud.
Le 6 août 1940, il est pris par les Allemands à Bordeaux et converti en transport pour la Kriegsmarine en vue de l’opération Seelowe (Lion de mer) d’envahissement de la Grande-Bretagne. En novembre1941, il est transféré au gouvernement allemand et confié à la compagnie Reederei F. Laeisz de Hamburg et renommé Winrich Von Kniprode.
En janvier 1945, il est reconverti en navire-hôpital allemand mais, en mars, il est endommagé. En novembre 1945, il est rendu aux Chargeurs Reunis. Réparé, il reprend son nom de Kerguelen. Il sert de transport de troupes vers l’Indochine.
Il arrive à Anvers le 13 février 1955 pour être démoli par Van Heyghen Freres.

Le navire-ambulance Hecla, navire océanographique transformé pour la durée du conflit des Malouines

Dans les coulisses des Falklands, arrêtons-nous sur le cas singulier du navire océanographique HMS Hecla.

Le navire océanographique Hecla transformé à Gibraltar en navire-ambulance pour servir dans la Guerre des Malouines. (coll agence Adhémar)
HMS Hecla (A133), mis en service en 1964, premier de la classe qui porte son nom de navires océanographiques de la Royal Navy est aussi le septième à porter ce nom dans la Marine royale. Hecla est le nom d'un volcan islandais qui, d'après le folklore, serait l'entrée du purgatoire. 
Long de 79m et large de 15,4m, ce navire de 2800t en pleine charge peut atteindre 14 nœuds grâce à ses trois moteurs diésels Paxman Ventura V-12. Il a une autonomie de 22000km à la vitesse de croisière de 11 nœuds. Son équipage comprend 121 membres et il emporte un hélicoptère léger Westland Wasp.
Sa construction, et celle de ses sister-ships Hecate et Hydra a été lancée au milieu des années 1960. Le quatrième de la série, HMS Herald, le sera, au début des années 1970. Il servira trente ans avant d'être remplacé par le HMS Scott en 1997. Hecla est alors vendu à une compagnie privée et renommé Bligh en tant que navire hydrographique dans les eaux irlandaises, basé à Waterford.  
Pour ce qui nous intéresse ici, HMHecla, après des réaménagements réalisés à Gibraltar, servira de navire-ambulance pendant tout le conflit des Malouines où il arrivera en avril 1982. Il allait de zone de combat en zone de combat récupérer les blessés des deux camps pour les convoyer, après traitement initial, vers le navire-hôpital principal SS Uganda (voir ce blog). Hecla effectuera trois voyages vers Montevideo (Uruguay) pour y déposer des blessés (178 au total) qui seront ensuite renvoyés dans leurs pays respectifs. Il regagnera Plymouth le 29 juillet 1982

vendredi 28 septembre 2012

CS Iris, dans les coulisses des Falklands

En marge de la série que nous publions sur les navires de service engagés dans la guerre des Malouines en 1982, nous avons retrouvé une photo du CS Iris, un navire-câblier mobilisé comme transport de matériel dans le conflit.
Le câblier CS Iris. Coll agence Adhémar
Après avoir subi quelques modifications dont l'élargissement de son pont pour hélicoptère, CS Iris quitte Davenport pour Ascension qui sera sa base logistique. C'est de là qu'il approvisionnera les îles Falkland. Durant sept mois, il parcourra plus de 45000 miles et sera impliqué dans plus de 800 opérations par hélicoptère sur 74 jours.
CS Iris de retour à Southampton le 30 novembre 1982 après les Malouines.
CS Iris était sorti des chantiers Robb Caledon en 1976, un an après son sister-ship CS Monarch. Longueur 97m, largeur 15m, tirant d'eau 5,5m, tonnage brut 3873.
Tous les deux avaient été construits pour la Post Office Corporation (ex-GPO), basés à Southampton, ils étaient destinés à la réparation des câbles autour des îles britanniques.
Ils furent transférés à BT International (plus tard BT marine Ltd) après le privatisation des télécommunications britanniques. En 1994, ils sont vendus à Midland montagne Leasing qui les loue à Cable and Wireless (Marine) Ltd puis à Global Marine Systems Ltd en 1999 quand celui-ci rachète le précédent. Leur base devient alors Portland Harbour, Dorset.
CS Iris sous les couleurs de Cable and Wireless.

CS Iris, dans les coulisses des Falklands

En marge de la série que nous publions sur les navires de service engagés dans la guerre des Malouines en 1982, nous avons retrouvé une photo du CS Iris, un navire-câblier mobilisé comme transport de matériel dans le conflit.
Le câblier CS Iris. Coll agence Adhémar
Après avoir subi quelques modifications dont l'élargissement de son pont pour hélicoptère, CS Iris quitte Davenport pour Ascension qui sera sa base logistique. C'est de là qu'il approvisionnera les îles Falkland. Durant sept mois, il parcourra plus de 45000 miles et sera impliqué dans plus de 800 opérations par hélicoptère sur 74 jours.
CS Iris de retour à Southampton le 30 novembre 1982 après les Malouines.
CS Iris était sorti des chantiers Robb Caledon en 1976, un an après son sister-ship CS Monarch. Longueur 97m, largeur 15m, tirant d'eau 5,5m, tonnage brut 3873.
Tous les deux avaient été construits pour la Post Office Corporation (ex-GPO), basés à Southampton, ils étaient destinés à la réparation des câbles autour des îles britanniques.
Ils furent transférés à BT International (plus tard BT marine Ltd) après le privatisation des télécommunications britanniques. En 1994, ils sont vendus à Midland montagne Leasing qui les loue à Cable and Wireless (Marine) Ltd puis à Global Marine Systems Ltd en 1999 quand celui-ci rachète le précédent. Leur base devient alors Portland Harbour, Dorset.
CS Iris sous les couleurs de Cable and Wireless.

jeudi 27 septembre 2012

Partez en vacances à bord du Brazza

Dans un article précédent de ce blog, était présenté le torpillage du Brazza, le 28 mai 1940.
Plus gaie, cette publicité, tirée des annonces de L'Illustration du 14 avril 1928, incitait les voyageurs à embarquer pour une "croisière spéciale de vacances Méditerranée-Océan par le paquebot à moteur Brazza " au départ de Marseille le 20 août. Le dessin de cette réclame est dû au célèbre peintre de la marine Sandy-Hook (auquel Daniel Hillion a consacré un livre paru aux éditions MDV Maîtres du Vent) et montre le débarquement des passagers, peut-être devant Funchai à Madère.


Brazza, dessiné par Sandy-Hook, sur une affiche publicitaire des Chargeurs réunis. (coll agence Adhémar)


Cargo appartenant à la compagnie des Chargeurs réunis, construit aux chantiers de la Loire à Nantes et lancé le 10 novembre 1923 sous le nom de Camranh. Transformé en paquebot mixte et rebaptisé Brazza en 1927. Affecté au transport de troupe en 1939 (croiseur auxiliaire), il est coulé le 28 mai 1940 par le sous-marin allemand U37 au large du cap Finistère (Espagne).
Les escorteurs du convoi, Enseigne Henry et HMS Cheschire ont recueilli 197 rescapés. Il y eut 379 victimes.

Partez en vacances à bord du Brazza

Dans un article précédent de ce blog, était présenté le torpillage du Brazza, le 28 mai 1940.
Plus gaie, cette publicité, tirée des annonces de L'Illustration du 14 avril 1928, incitait les voyageurs à embarquer pour une "croisière spéciale de vacances Méditerranée-Océan par le paquebot à moteur Brazza " au départ de Marseille le 20 août. Le dessin de cette réclame est dû au célèbre peintre de la marine Sandy-Hook (auquel Daniel Hillion a consacré un livre paru aux éditions MDV Maîtres du Vent) et montre le débarquement des passagers, peut-être devant Funchai à Madère.

Brazza, dessiné par Sandy-Hook, sur une affiche publicitaire des Chargeurs réunis. (coll agence Adhémar)

Cargo appartenant à la compagnie des Chargeurs réunis, construit aux chantiers de la Loire à Nantes et lancé le 10 novembre 1923 sous le nom de Camranh. Transformé en paquebot mixte et rebaptisé Brazza en 1927. Affecté au transport de troupe en 1939 (croiseur auxiliaire), il est coulé le 28 mai 1940 par le sous-marin allemand U37 au large du cap Finistère (Espagne).
Les escorteurs du convoi, Enseigne Henry et HMS Cheschire ont recueilli 197 rescapés. Il y eut 379 victimes.

mercredi 26 septembre 2012

HMS Hecla, dans les coulisses des Falklands

Nous avons entamé une série d'articles sur les navires de soutien à l'armada britannique réunie par Madame Thatcher pour la (re)conquête des îles Malouines (Falklands, Malvinas). Nous appuyant sur les cartes postales de la série "Falklands Collection" qui «commémorait le premier anniversaire de la reconquête des îles occupées par les Argentins, le 14 juin 1983.» (The Falklands collection, to commemorate the first anniversary of the recapture of the Falklands Islands from the Argentines, June 14, 1983), nous avons présenté deux RFA (Royal Fleet Auxiliary) mais avant de continuer dans cette voie dans les coulisses des Falklands, arrêtons-nous sur le cas singulier du navire océanographique HMS Hecla.

Le navire océanographique Hecla transformé à Gibraltar en navire-ambulance pour servir dans la Guerre des Malouines. (coll agence Adhémar)
HMS Hecla (A133), mis en service en 1964, premier de la classe qui porte son nom de navires océanographiques de la Royal Navy est aussi le septième à porter ce nom dans la Marine royale. Hecla est le nom d'un volcan islandais qui, d'après le folklore, serait l'entrée du purgatoire. 
Long de 79m et large de 15,4m, ce navire de 2800t en pleine charge peut atteindre 14 nœuds grâce à ses trois moteurs diésels Paxman Ventura V-12. Il a une autonomie de 22000km à la vitesse de croisière de 11 nœuds. Son équipage comprend 121 membres et il emporte un hélicoptère léger Westland Wasp.
Sa construction, et celle de ses sister-ships Hecate et Hydra a été lancée au milieu des années 1960. Le quatrième de la série, HMS Herald, le sera, au début des années 1970. Il servira trente ans avant d'être remplacé par le HMS Scott en 1997. Hecla est alors vendu à une compagnie privée et renommé Bligh en tant que navire hydrographique dans les eaux irlandaises, basé à Waterford.  
Pour ce qui nous intéresse ici, HMHecla, après des réaménagements réalisés à Gibraltar, servira de navire-ambulance pendant tout le conflit des Malouines où il arrivera en avril 1982. Il allait de zone de combat en zone de combat récupérer les blessés des deux camps pour les convoyer, après traitement initial, vers le navire-hôpital principal SS Uganda (voir ce blog). Hecla effectuera trois voyages vers Montevideo (Uruguay) pour y déposer des blessés (178 au total) qui seront ensuite renvoyés dans leurs pays respectifs. Il regagnera Plymouth le 29 juillet 1982

lundi 24 septembre 2012

RFA Tidespring, dans les coulisses des Falklands

Dans un précédent article de ce blog, nous avions évoqué la guerre des Malouines (Falklands en anglais, Malvinas en argentin) à travers la présentation du Stena Seaspread, un cargo suédois loué pour la durée du conflit par la Grande-Bretagne de Mme Thatcher. Transformé en navire-atelier, il était intervenu pour la réparation de nombreux navires britanniques. Cet article a éveillé l'attention de lecteurs qui nous ont communiqué d'autres cartes postales de la série "Falklands Collection" qui «commémorait le premier anniversaire de la reconquête des îles occupées par les Argentins, le 14 juin 1983.»  (The Falklands collection, to commemorate the first anniversary of the recapture of the Falklands Islands from the Argentines, June 14, 1983)
Voici d'abord le RFA* Tidespring, autre navire-atelier et dépôt de carburant utilisé par la Royal Navy dans le conflit. 
*Royal Fleet auxiliary
Tidespring, tanker polyvalent, conçu pour affronter des conditions exrêmes (coll agence Adhémar)
Tidespring (A75) a été construit aux chantiers Hawthorne Leslie à Hebburn on Tyne. Il est lancé le 3 mai 1962 et entre en service le 18 janvier 1963. Il est l'un des deux de la classe Tides, navires spécialisés de 27400t conçus comme des tankers équipés de grandes zones de stockage, pouvant affronter des conditions extrêmes. Leur potentiel d'action est augmenté par le fait que ce sont les premiers RFA à posséder une aire d'atterrissage (50 par 70 pieds) pour hélicoptères et les hangars nécessaires. 
Après avoir servi d'assistance à la flotte britannique un peu partout dans le monde, de la Méditerranée à l'Australie, y compris dans des interventions humanitaires comme aux îles Rodrigues en avril 1972, Tidespring, est détourné le 2 avril 1982 à Gibraltar sur son chemin de retour pour être dirigé plein sud vers le zone de combat des Malouines. A Ascension, il embarque 87 Royal marines et deux hélicoptères de l'escadron 845 destinés à la reconquête de South Georgia. Au cours de cet assaut, les deux hélicoptères seront perdus.
Tidespring transporte ensuite 185 prisonniers argentins jusqu'à Ascension avant de revenir sur la zone de combat où il est ancré à San Carlos qu'il quittera le 29 juillet.

RFA Tidespring, dans les coulisses des Falklands

Dans un précédent article de ce blog, nous avions évoqué la guerre des Malouines (Falklands en anglais, Malvinas en argentin) à travers la présentation du Stena Seaspread, un cargo suédois loué pour la durée du conflit par la Grande-Bretagne de Mme Thatcher. Transformé en navire-atelier, il était intervenu pour la réparation de nombreux navires britanniques. Cet article a éveillé l'attention de lecteurs qui nous ont communiqué d'autres cartes postales de la série "Falklands Collection" qui «commémorait le premier anniversaire de la reconquête des îles occupées par les Argentins, le 14 juin 1983.»  (The Falklands collection, to commemorate the first anniversary of the recapture of the Falklands Islands from the Argentines, June 14, 1983)
Voici d'abord le RFA* Tidespring, autre navire-atelier et dépôt de carburant utilisé par la Royal Navy dans le conflit. 
*Royal Fleet auxiliary

Tidespring, tanker polyvalent, conçu pour affronter des conditions exrêmes (coll agence Adhémar)
Tidespring (A75) a été construit aux chantiers Hawthorne Leslie à Hebburn on Tyne. Il est lancé le 3 mai 1962 et entre en service le 18 janvier 1963. Il est l'un des deux de la classe Tides, navires spécialisés de 27400t conçus comme des tankers équipés de grandes zones de stockage, pouvant affronter des conditions extrêmes. Leur potentiel d'action est augmenté par le fait que ce sont les premiers RFA à posséder une aire d'atterrissage (50 par 70 pieds) pour hélicoptères et les hangars nécessaires. 
Après avoir servi d'assistance à la flotte britannique un peu partout dans le monde, de la Méditerranée à l'Australie, y compris dans des interventions humanitaires comme aux îles Rodrigues en avril 1972, Tidespring, est détourné le 2 avril 1982 à Gibraltar sur son chemin de retour pour être dirigé plein sud vers le zone de combat des Malouines. A Ascension, il embarque 87 Royal marines et deux hélicoptères de l'escadron 845 destinés à la reconquête de South Georgia. Au cours de cet assaut, les deux hélicoptères seront perdus.
Tidespring transporte ensuite 185 prisonniers argentins jusqu'à Ascension avant de revenir sur la zone de combat où il est ancré à San Carlos qu'il quittera le 29 juillet.

jeudi 20 septembre 2012

Le projet 21900M russe

 
Parallèlement au projet 22220 du nouveau brise-glace à propulsion nucléaire, la Russie mène le développement du projet 21900M. Il s'agit là de la construction de deux brise-glaces à propulsion Diesel conventionnelle destinés à l'ouverture des routes maritimes hivernales et au sauvetage sous toutes ses formes en mer Baltique.

La construction des deux navires sera assurée par le chantier de Vyborg (sis dans la ville du même nom, à 130 kilomètres au nord ouest de Saint Petersbourg) qui a procédé le 20 août dernier à la découpe de la première tôle. La construction proprement dite devrait commencer en octobre prochain, celle du second navire en 2013. Les livraisons sont prévues pour mai et octobre 2015. La longueur de ces deux navires sera de 116 mètres, leur largeur de 26,5 mètres et leur déplacement d'environ 10 000 tonnes.

C'est ce chantier qui avait en 1998 aménagé l'ancienne plate-forme de forage Odyssey afin de la transformer en base de lancement pour lanceur de missiles. Le projet portait le nom de Sealaunch, un chapitre du livre "Navires spécialisés" lui était consacré.

Le principe consistait à amener le lanceur à proximité de la plate-forme par un navire spécialement aménagé, à hisser puis à verticaliser le lanceur sur la plate-forme.



Dans un précédent article, nous avions évoqué les nouveaux brise-glaces russes de sauvetage. Voici un cliché du Spasatel Karev lors de ses essais en mer le 18 septembre :

 
Nous avons également évoqué plusieurs fois le livre "Bateaux-pompes d'Olivier Gabriel. Cet ouvrage est maintenant disponible en librairie ; un très grand nombre de clichés illustrent l'histoire de ces navires très spécialisés.
 Suivre ce lien pour en découvrir quelques extraits.



Tous clichés DR




Vous pouvez retrouvez notre activité sur / See our comments on : www.facebook.com/navires.specialises

lundi 17 septembre 2012

Bateaux-pompes d'Olivier Gabriel vient de paraître

Le très attendu Bateaux-pompes et autres engins flottants anti-incendie d'Olivier Gabriel vient de paraître. Cette petite histoire mondiale de la lutte contre les feux portuaires, maritimes ou fluviaux, met l'accent sur les bateaux-pompes français mais passe en revue les spécificités de services anti-incendie d'autres pays, particulièrement ceux de Grande-Bretagne, des Etats-Unis ou d'Allemagne. 


Les bateaux-pompes dont l’histoire plus que bi-centenaire est racontée ici combattent les incendies en zones maritimes et fluviales ou sur les plans d’eaux. Ils sont armés par des sapeurs-pompiers. Leurs puissantes pompes et leurs canons déversent des trombes d’eau sur les feux de navires ou de docks et d’entrepôts.
Au cours de l’histoire, ils ont évolué au rythme des progrès nautiques et de ceux des matériels de lutte contre l’incendie. S’il ne s’agissait initialement que de simples pompes à bras embarquées sur des barges, elles furent rapidement remplacées par des embarcations équipées de chaudières et de pompes à vapeur pour devenir très vite des bateaux autonomes aux ­qualités manœuvrières éprouvées et équipés de pompes à incendie à la puissance étonnante.
Richement illustré de photographies inédites de bateaux souvent en action, de toutes époques et de tous pays, ce troisième volume de la collection Navires spécialisés des éditions MDV retrace deux siècles d’évolution de ces bateaux-pompes.

L’auteur, Olivier Gabriel, est l’un des spécialistes français des engins de pompiers. Il est le créateur du site Internet www.netpompiers.fr qui rassemble depuis près de huit ans des milliers de passionnés de matériels terrestres, maritimes et aériens de lutte contre les incendies.

Le vice-amiral Jean-Michel L’Hénaff, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille et l’école des marins-pompiers de la Marine, a bien voulu nous honorer d’un avant-propos. Nous dédions ce livre à tous les marins-pompiers.

Bateaux-pompes d'Olivier Gabriel vient de paraître

Le très attendu Bateaux-pompes et autres engins flottants anti-incendie d'Olivier Gabriel vient de paraître. Cette petite histoire mondiale de la lutte contre les feux portuaires, maritimes ou fluviaux, met l'accent sur les bateaux-pompes français mais passe en revue les spécificités de services anti-incendie d'autres pays, particulièrement ceux de Grande-Bretagne, des Etats-Unis ou d'Allemagne. 


Les bateaux-pompes dont l’histoire plus que bi-centenaire est racontée ici combattent les incendies en zones maritimes et fluviales ou sur les plans d’eaux. Ils sont armés par des sapeurs-pompiers. Leurs puissantes pompes et leurs canons déversent des trombes d’eau sur les feux de navires ou de docks et d’entrepôts.
Au cours de l’histoire, ils ont évolué au rythme des progrès nautiques et de ceux des matériels de lutte contre l’incendie. S’il ne s’agissait initialement que de simples pompes à bras embarquées sur des barges, elles furent rapidement remplacées par des embarcations équipées de chaudières et de pompes à vapeur pour devenir très vite des bateaux autonomes aux ­qualités manœuvrières éprouvées et équipés de pompes à incendie à la puissance étonnante.
Richement illustré de photographies inédites de bateaux souvent en action, de toutes époques et de tous pays, ce troisième volume de la collection Navires spécialisés des éditions MDV retrace deux siècles d’évolution de ces bateaux-pompes.

L’auteur, Olivier Gabriel, est l’un des spécialistes français des engins de pompiers. Il est le créateur du site Internet www.netpompiers.fr qui rassemble depuis près de huit ans des milliers de passionnés de matériels terrestres, maritimes et aériens de lutte contre les incendies.

Le vice-amiral Jean-Michel L’Hénaff, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille et l’école des marins-pompiers de la Marine, a bien voulu nous honorer d’un avant-propos. Nous dédions ce livre à tous les marins-pompiers.