mercredi 21 décembre 2011

Emménagements de Normandie (suite)

Nous avons déjà publié (voir ce blog) des cartes postales des emménagements de Normandie, en voilà deux autres.
Intérieur de Normandie. Le grand hall et la porte de la salle à manger.
Ci-dessous, une autre vue du jardin d'hiver.
(coll. agence Adhémar)

Emménagements de Normandie (suite)

Nous avons déjà publié (voir ce blog) des cartes postales des emménagements de Normandie, en voilà deux autres.
Intérieur de Normandie. Le grand hall et la porte de la salle à manger.
Ci-dessous, une autre vue du jardin d'hiver.
(coll. agence Adhémar)

mardi 20 décembre 2011

George H. Williams, bateau-pompe de Portland (Oregon)

George H. Williams, bateau-pompe de Portland (Oregon) vers 1908
George H. Williams est le premier bateau-pompe de Portland (Oregon). Il est baptisé et lancé le 27 février 1904. Il doit son existence à la perception visionnaire du combat contre le feu qu'avait chef David Campbell. La grande popularité de ce pompier fera que son nom sera donné au deuxième bateau-pompe de la ville en 1913. Ces deux vapeurs seront très efficaces jusqu'à ce que l'expansion de la ville oblige à l'adjonction de trois nouveaux bateaux en 1927.
Un autre bateau-pompe nommé George H. Williams a été lancé en 1984.
Retrouvez cette histoire et celles des bateaux-pompes mondiaux dans le livre d'Olivier Gabriel, Bateaux-pompes à paraître en février 2012 aux éditions MDV.

George H. Williams, bateau-pompe de Portland (Oregon)

George H. Williams, bateau-pompe de Portland (Oregon) vers 1908
George H. Williams est le premier bateau-pompe de Portland (Oregon). Il est baptisé et lancé le 27 février 1904. Il doit son existence à la perception visionnaire du combat contre le feu qu'avait chef David Campbell. La grande popularité de ce pompier fera que son nom sera donné au deuxième bateau-pompe de la ville en 1913. Ces deux vapeurs seront très efficaces jusqu'à ce que l'expansion de la ville oblige à l'adjonction de trois nouveaux bateaux en 1927.
Un autre bateau-pompe nommé George H. Williams a été lancé en 1984.
Retrouvez cette histoire et celles des bateaux-pompes mondiaux dans le livre d'Olivier Gabriel, Bateaux-pompes à paraître en février 2012 aux éditions MDV.

samedi 17 décembre 2011

Larmes de rouille

Notre ami Emmanuel Godillon a refait son site de photos maritimes qui a changé de nom par la même occasion.
www.photodemer.net devient donc http://larmes-de-rouille.piwigo.com
Voici quelques photos piquées ici et là dans les rubriques de ce site qui s'étoffe rapidement et dont les commentaires ne manquent pas d'intérêt.







Larmes de rouille

Notre ami Emmanuel Godillon a refait son site de photos maritimes qui a changé de nom par la même occasion.
www.photodemer.net devient donc http://larmes-de-rouille.piwigo.com
Voici quelques photos piquées ici et là dans les rubriques de ce site qui s'étoffe rapidement et dont les commentaires ne manquent pas d'intérêt.







vendredi 16 décembre 2011

L'arsenal de Toulon en 1963

Voici une de mes photos préférées.
Elle retrace à elle seule plus de 30 ans de l' histoire de la Royale. On voit de gauche à droite, l'Escorteur d'Escadre d'Estrées, entré en service en 1957; le cuirassé Jean-Bart, dont l'histoire mouvementée vous a été longuement décrite sur ce blog; le croiseur lourd Suffren, entré en service en 1930, il a été un temps le doyen des navires de la Royale à flot, ne naviguant plus depuis 1947, il sert de caserne à l'école de canonnage; le croiseur Montcalm, entré en service en 1937, après une carrière bien remplie, il est désarmé en 1959, sert de ponton à l'école ASM; à droite le croiseur antiaérien Colbert, est en cours d'accostage, entré en service en 1959, il entrera en refonte en 1970, pour être aménagé en lance-missiles; enfin à l’extrême droite on devine le bassin Vauban qui avec ses 442 mètres fut un temps le plus grand du monde, on distingue à l'intérieur de celui-ci, le porte-avions Arromanches, prêté par les britanniques en 1946 et acheté en 195, dont on aperçoit l’extrême arrière.
Alain

Anonyme a dit : L’escorteur à gauche, ce serait plutôt le Bouvet
(s. Fondudaviation)

L'arsenal de Toulon en 1963

Voici une de mes photos préférées.


Elle retrace à elle seule plus de 30 ans de l' histoire de la Royale; on voit de gauche à droite; l'Escorteur d'Escadre d'Estrées, entré en service en 1957; le cuirassé Jean- Bart, dont l'histoire mouvementée vous a été longuement décrite sur ce blog; le croiseur lourd Suffren, entré en service en 1930, il a été un temps le doyen des navires de la Royale à flot, ne naviguant plus depuis 1947, il sert de caserne à l'école de canonnage; le croiseur Montcalm, entré en service en 1937, après une carrière bien remplie, il est désarmé en 1959, sert de ponton à l'école ASM; à droite le croiseur antiaérien Colbert, est en cours d'accostage, entré en service en 1959, il entrera en refonte en 1970, pour être aménagé en lance-missiles; enfin à l’extrême droite on devine le bassin Vauban qui avec ses 442 mètres fut un temps le plus grand du monde, on distingue à l'intérieur de celui-ci, le porte-avions Arromanches, prêté par les britanniques en 1946 et acheté en 1951, dont on aperçoit l’extrême arrière.




Alain

mercredi 14 décembre 2011

Quel est ce paquebot?



J’ai acheté cette peinture sur un meuble d’un paquebot caractéristique des années 1900, il semble s’agir d’un navire français, mais je n’arrive pas à trouver ni l’armement ni le nom.
Pouvez vous m’aider dans mes recherches ?

Quel est ce paquebot?



J’ai acheté cette peinture sur un meuble d’un paquebot caractéristique des années 1900, il semble s’agir d’un navire français, mais je n’arrive pas à trouver ni l’armement ni le nom.
Pouvez vous m’aider dans mes recherches ?

mardi 13 décembre 2011

dimanche 11 décembre 2011

Le 11 décembre 1929 s'ouvrait à Paris le IVe salon nautique international au Grand palais et sur la Seine





Le 11 décembre 1929 s'ouvrait à Paris le IVe salon nautique international.
 Les exposants avaient investi le Grand palais et les bords de Seine. 
L'affiche était due au grand peintre de la marine Sandy-Hook.

Le 11 décembre 1929 s'ouvrait à Paris le IVe salon nautique international au Grand palais et sur la Seine





Le 11 décembre 1929 s'ouvrait à Paris le IVe salon nautique international.
 Les exposants avaient investi le Grand palais et les bords de Seine. 
L'affiche était due au grand peintre de la marine Sandy-Hook.

samedi 10 décembre 2011

Le dessous des choses... clin d'oeil...


Tout le monde connait ces petits "sous-marins" destinés à montrer la faune marine aux touristes. Il est rare de pouvoir découvrir leur anatomie externe au sec...

Le dessous des choses... clin d'oeil...


Tout le monde connait ces petits "sous-marins" destinés à montrer la faune marine aux touristes. Il est rare de pouvoir découvrir leur anatomie externe au sec...

Kaptan Ismail Hakki (1969)


Il y a quelques semaines, notre agence recevait une demande inhabituelle. Un client nous demandait d'identifier une épave sous-marine sur laquelle il avait effectué une plongée et nous joignait quelques clichés. Le site se trouve au large de Neapoli Voion, au nord-est du cap Zovolo dans la province grecque de Lakonie, au sud du Péloponèse, à quelques centaines de mètres de la côte. Située à une faible profondeur, elle est réputée d'accès facile. Le flanc gauche du navire repose sur le sable, à une dizaine de mètres de profondeur. Quelques recherches permettaient d'établir que l'épave était celle du vraquier turc Kaptan Ismail Hakki, coulé en 1978.


La compagnie
Les origines du groupe Deval remontent à l'année 1881. Cette année-là, le fondateur du groupe, Hasan Deval commence à transporter des marchandises diverses entre la Russie et le port ottoman de Rize, à l'est de Trébizonde, à bord d'un voilier en bois, Plevne. En quelques années, l'entreprise se développe et est transférée à Istanbul en 1910. Elle possède alors une douzaine de caboteurs qui sillonnent la mer Noire. Mais la Première guerre mondiale et les changements politiques qui s'ensuivent dans le pays mettent la petite compagnie à rude épreuve en lui faisant perdre sept bateaux. Malgré cela, les affaires peuvent se poursuivre, toujours en utilisant ces petits voiliers. Ceux qui restés en flotte portent les noms de Hilal, Ceylani, Bahri, Morina et Balina. Mais en 1952, le groupe, emmené par Ismail Hakki Deval, fils du fondateur, procède à l'achat d'un petit vapeur de 750 tonnes construit en 1919 en Nouvelle-Zélande, qu'il rebaptise Beyhan et dont il modifie la propulsion. Selon certains, cette modification ferait du groupe Deval le premier armateur turc à avoir possédé un navire à propulsion diesel. Surtout, elle marque l'entrée du groupe dans le shipping moderne. En 1969, Orhan Deval, nouveau président et petit-fils du fondateur de la compagnie, fait construire Kaptan Ismail Hakki, vraquier de 1 100 tonnes puis Deval (3 150 tonnes) en 1977. Dans le même temps, le groupe agrandit sa flotte par l'acquisition de Levent Deval (1 750 tonnes). Les filiales apparaissent dans la structure économique de la compagnie, toujours familiale. Aujourd'hui, la flotte comprend une demi-douzaine de vraquiers et transporteurs de produits chimiques.

Le navire
Ainsi, le navire dont nous évoquons l'épave a été construit en 1969 et porte le nom du fils du fondateur de la compagnie. Dans la journée du 30 janvier 1978, il croise entre Cythère et le Péloponnèse. Sa cargaison est principalement constituée de minerai de fer. Pour une raison inconnue (vraisemblablement technique), il coule sans avoir pu atteindre la côte dont il a cherché à se rapprocher. Aucune victime n'est rapportée.




Tous clichés © Julien Curie

Notre agence recherche pour vous et met à votre disposition les informations et documents maritimes dont vous avez besoin pour vos publications ou vos recherches. Interrogez-nous :agence.adhemar(at)yahoo.fr
www.agence-adhemar.com

jeudi 8 décembre 2011

Ramon Margalef, navire océanographique espagnol, IMO 9524633

Nous avions déjà évoqué le port de Los Cristianos (sur l'île de Tenerife, archipel des Canaries) lors de l'échouage d'un ferry qui dessert régulièrement ce port très touristique ainsi que les navires spécialisés que cet échouage avait fait intervenir.

C'est dans ce même port que l'on rencontre au début du mois de décembre 2011 le bâtiment oéanographique espagnol Ramon Margalef. Achevé à Vigo par le chantier Armon (sa construction avait commencé au chantier MCies mais avait été interrompue par la faillite du chantier), ce navire a été lancé en février 2011.


ShipSpotting.com
© J.B. MUÑIZ

Opéré par l'Institut espagnol d'océanographie, il possède plusieurs laboratoires et est particulièrement bien équipé pour étudier les fonds marins. Sa construction coûta 18 million d'euros, son déplacement est de 1 025 GRT. Il porte le nom d'un biologiste catalan mort en 2004 et reconnu internationalement (voir sa biographie sur Wikipedia)

Que fait le Ramon Margalef à Los Cristianos en décembre 2011 ? La réponse figure dans l'article de bulletins électroniques.com qui fait état d'une activité sismique importante à proximité immédiate du sud de l'île de El Hierro, la plus septentrionale de l'archipel. Si le phénomène se poursuivait, ce pourrait être une nouvelle île qui serait en cours de formation comme cela s'était déjà produit au large de l'Islande il y a quelques années. Une webcam a été installée pour permettre à tous de voir l'activité en surface (choisir "Vista La Restinga Zona Erupcion" en bas de l'écran).




En l'absence d'autre crédit spécifié, photos © Gilles Barnichon - Agence Adhemar.

lundi 5 décembre 2011

Nouveaux navires sismiques

Les navires de recherche géophysique (fréquemment nommés navires sismiques) ont pour but de recueillir des données sur les fonds marins et les structures géologiques sous-marines. La technique utilisée consiste à émettre des ondes vers le fond marin et à recueillir l'onde réfléchie par des capteurs fixés à de longs câbles (les «streamers » qui peuvent atteindre plusieurs kilomètres) tractés par le navire. Après traitement informatique, ces données peuvent donner une idée de la composition du sous-sol marin. On conçoit l'intérêt de ces études dans le domaine de la recherche de gisements d'hydrocarbures. Plusieurs compagnies sont spécialisées dans ce type de recueil de données.



Nous ne nous intéresserons ici bien sûr qu'à l'aspect maritime de ces recherches c'est-à-dire aux navires utilisés par ces compagnies. Il faut néanmoins comprendre que l'architecture de tels navires influe sur la qualité des données recueillies. Ils doivent être à la fois puissants (pour tracter plusieurs tonnes de câbles), silencieux (afin de ne pas interférer avec les données recueillies), capables de naviguer avec un cap parfaitement constant pendant plusieurs heures, d'une grande autonomie (les campagnes de recherche se déroulant sur de longues périodes). Toutes ces conditions en font des navires hautement spécialisés, bien souvent spécialement conçus ou aménagés, embarquant une informatique particulièrement riche (les premières études de résultat étant faites à bord). Cela explique la vitesse de renouvellement de la flotte sismique mondiale. Comme on peut le lire sur le site de la société norvégienne Petroleum Geo Services : "In 1995, 3D seismic was an art, today it is an industry".

L'étude de ces navires avait été entamée dans le livre "Navires spécialisés" paru aux éditions MDV en 2006. Nous présentons ici certaines des nouvelles unités qui sont intervenues dans ce domaine depuis cette date.

Parmi les plus importantes compagnies opérant dans ce domaine, figure Petroleum Geo Services issue de la fusion en août 1991 des deux sociétés Geoteam et Precision Seismic. L'acquisition d'autres sociétés suivra ultérieurement, permettant une importante croissance externe. Parallèlement, l'évolution des matériels et des techniques permettra d'accroître la qualité et le nombre de données recueillies en particulier en augmentant le nombre de streamers tractés ; les navires évolueront en conséquence.

La société PGS est connue pour avoir mis en service des navires dont la forme de coque bien particulière est inspirée de Marjata, bâtiment de la marine norvégienne.


Le Ramform Explorer (1995, IMO 9118472) fut suivi de Ramform Challenger (1996, IMO 9141455), tous deux construits par STX en Norvége
puis des quatre navires de la classe V : Ramform Valiant (IMO 9165023) et Ramform Viking (IMO 9165035 ) en 1998, suivis de Ramform Victory (IMO 9178630) et Ramform Vanguard (IMO 9188714) en 1999, tous également construits en Norvége.



L'avant-dernier navire de cette série, Ramform Victory, est loué pour dix ans en 2007 par l'état japonais qui souhaite explorer une importante zone de son plateau continental. L'accord prévoit que PGS fournira les supports technique et opérationnel. Il est renommé Shigen.

De nouveaux navires, qui constituent la classe S (c'est-à-dire la troisième génération du type Ramform) sont mis en service : Ramform Sovereign (IMO 9390460, en 2008) et Ramform Sterling (IMO 9413303, en 2009) aux capacités bien évidemment encore améliorées et dont la coque a été construite par Stx Osv Tulcea en Roumanie.



Un autre navire PGS Apollo (IMO 9378228), de forme plus conventionnelle a été construit en Espagne en 2010 par Factorias Vulcano, Vigo, Spain.


Outre les navires que nous venons d'évoquer, la flotte de PGS était composée en mars 2011 de :
- Atlantic Explorer, IMO : 8610667, lancé en 1987 par Feab Marstrandverken, Marstrand, Sweden


- Falcon Explorer, IMO 8404551, lancé en 1985 par Gdynia ShipyardGdynia, Poland
- Beaufort Explorer, IMO 8112500, lancé en 1983 par Stx Osv Brattvaag, Brattvaag, Norway
- Nordic Explorer, IMO 8517449, lancé en 1986 par Tangen Verft - Kragero, Norway
- Pacific Explorer


La commande de deux nouveaux navires de type Ramform (plus deux optionnels) qui formeront la classe W est passée à Mitsubishi en décembre 2010.

Clichés Chantiers STX et Petroleum Geo Services